Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de David. Je disais: Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi.
Je suis resté muet, dans le silence; Je me suis tu, quoique malheureux; Et ma douleur n'était pas moins vive.
Mon coeur brûlait au dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue.
Eternel! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours; Que je sache combien je suis fragile.
Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle. -Pause.
Oui, l'homme se promène comme une ombre, Il s'agite vainement; Il amasse, et il ne sait qui recueillera.
Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer? En toi est mon espérance.
Délivre-moi de toutes mes transgressions! Ne me rends pas l'opprobre de l'insensé!
Je reste muet, je n'ouvre pas la bouche, Car c'est toi qui agis.
Détourne de moi tes coups! Je succombe sous les attaques de ta main.
Tu châties l'homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu'il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause.
Ecoute ma prière, Eternel, et prête l'oreille à mes cris! Ne sois pas insensible à mes larmes! Car je suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pères.
Détourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, Avant que je m'en aille et que ne sois plus!
Querverweise zu Psalm 39,6 Ps 39,6
et ceux qui usent du monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe.
J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.
Car ils la verront: les sages meurent, L'insensé et le stupide périssent également, Et ils laissent à d'autres leurs biens.
Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît.
Et j'ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent.
Ils s'imaginent que leurs maisons seront éternelles, Que leurs demeures subsisteront d'âge en âge, Eux dont les noms sont honorés sur la terre.
J'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera.
S'il amasse l'argent comme la poussière, S'il entasse les vêtements comme la boue,
Et j'en suis venu à livrer mon coeur au désespoir, à cause de tout le travail que j'ai fait sous le soleil.
C'est lui qui entasse, mais c'est le juste qui se revêt, C'est l'homme intègre qui a l'argent en partage.
Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s'en est point occupé. C'est encore là une vanité et un grand mal.
L'homme de bien a pour héritiers les enfants de ses enfants, Mais les richesses du pécheur sont réservées pour le juste.
J'ai considéré une autre vanité sous le soleil.
Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître? Car la richesse se fait des ailes, Et comme l'aigle, elle prend son vol vers les cieux.
Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n'a ni fils ni frère, et pourtant son travail n'a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances? C'est encore là une vanité et une chose mauvaise.
Car la richesse ne dure pas toujours, Ni une couronne éternellement.
S'il y a beaucoup de choses, il y a beaucoup de vanités: quel avantage en revient-il à l'homme?
Je m'amassai de l'argent et de l'or, et les richesses des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l'homme, des femmes en grand nombre.
Car qui sait ce qui est bon pour l'homme dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, qu'il passe comme une ombre? Et qui peut dire à l'homme ce qui sera après lui sous le soleil?
J'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera.
Et qui sait s'il sera sage ou insensé? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C'est encore là une vanité.
Et j'en suis venu à livrer mon coeur au désespoir, à cause de tout le travail que j'ai fait sous le soleil.
Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s'en est point occupé. C'est encore là une vanité et un grand mal.
Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, tout est vanité.
Car il donne à l'homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent.
Ecoutons la fin du discours: Crains Dieu et observe ses commandements. C'est là ce que doit faire tout homme.
Ces richesses se perdent par quelque événement fâcheux; il a engendré un fils, et il ne reste rien entre ses mains.
Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents.
Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il?
Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m'aider.
Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses.
Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche pour Dieu.
Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il?
Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours!
Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche pour Dieu.
Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets.
et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.