Job prit la parole et dit:
Comme tu sais bien venir en aide à la faiblesse! Comme tu prêtes secours au bras sans force!
Quels bons conseils tu donnes à celui qui manque d'intelligence! Quelle abondance de sagesse tu fais paraître!
A qui s'adressent tes paroles? Et qui est-ce qui t'inspire?
Devant Dieu les ombres tremblent Au-dessous des eaux et de leurs habitants;
Devant lui le séjour des morts est nu, L'abîme n'a point de voile.
Il étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant.
Il renferme les eaux dans ses nuages, Et les nuages n'éclatent pas sous leur poids.
Il couvre la face de son trône, Il répand sur lui sa nuée.
Il a tracé un cercle à la surface des eaux, Comme limite entre la lumière et les ténèbres.
Les colonnes du ciel s'ébranlent, Et s'étonnent à sa menace.
Par sa force il soulève la mer, Par son intelligence il en brise l'orgueil.
Son souffle donne au ciel la sérénité, Sa main transperce le serpent fuyard.
Ce sont là les bords de ses voies, C'est le bruit léger qui nous en parvient; Mais qui entendra le tonnerre de sa puissance?
Querverweise zu Hiob 26,7 Hiob 26,7
Seul, il étend les cieux, Il marche sur les hauteurs de la mer.
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Car il l'a fondée sur les mers, Et affermie sur les fleuves.
Il s'enveloppe de lumière comme d'un manteau; Il étend les cieux comme un pavillon.
Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure; Il prend les nuées pour son char, Il s'avance sur les ailes du vent.
Il fait des vents ses messagers, Des flammes de feu ses serviteurs.
Il a établi la terre sur ses fondements, Elle ne sera jamais ébranlée.
J'ai été établie depuis l'éternité, Dès le commencement, avant l'origine de la terre.
Je fus enfantée quand il n'y avait point d'abîmes, Point de sources chargées d'eaux;
Avant que les montagnes soient affermies, Avant que les collines existent, je fus enfantée;
Il n'avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde.
Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là; Lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme,
C'est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, Et ceux qui l'habitent sont comme des sauterelles; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure.
Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n'en est pas une qui fasse défaut.
Ainsi parle Dieu, l'Eternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent.