Louis Segond 1910
Versliste
La paresse fait tomber dans l'assoupissement, Et l'âme nonchalante éprouve la faim.
Celui qui garde ce qui est commandé garde son âme; Celui qui ne veille pas sur sa voie mourra.
Celui qui a pitié du pauvre prête à l'Eternel, Qui lui rendra selon son oeuvre.
Châtie ton fils, car il y a encore de l'espérance; Mais ne désire point le faire mourir.
Celui que la colère emporte doit en subir la peine; Car si tu le libères, tu devras y revenir.
Ecoute les conseils, et reçois l'instruction, Afin que tu sois sage dans la suite de ta vie.
Il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets, Mais c'est le dessein de l'Eternel qui s'accomplit.
Ce qui fait le charme d'un homme, c'est sa bonté; Et mieux vaut un pauvre qu'un menteur.
Mon âme, bénis l'Eternel! Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand! Tu es revêtu d'éclat et de magnificence!
Il s'enveloppe de lumière comme d'un manteau; Il étend les cieux comme un pavillon.
Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure; Il prend les nuées pour son char, Il s'avance sur les ailes du vent.
Il fait des vents ses messagers, Des flammes de feu ses serviteurs.
Il a établi la terre sur ses fondements, Elle ne sera jamais ébranlée.
Tu l'avais couverte de l'abîme comme d'un vêtement, Les eaux s'arrêtaient sur les montagnes;
Elles ont fui devant ta menace, Elles se sont précipitées à la voix de ton tonnerre.
Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées, Au lieu que tu leur avais fixé.
Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point franchir, Afin qu'elles ne reviennent plus couvrir la terre.
Il conduit les sources dans des torrents Qui coulent entre les montagnes.
Elles abreuvent tous les animaux des champs; Les ânes sauvages y étanchent leur soif.
Les oiseaux du ciel habitent sur leurs bords, Et font résonner leur voix parmi les rameaux.
De sa haute demeure, il arrose les montagnes; La terre est rassasiée du fruit de tes oeuvres.
Il fait germer l'herbe pour le bétail, Et les plantes pour les besoins de l'homme, Afin que la terre produise de la nourriture,
Le vin qui réjouit le coeur de l'homme, Et fait plus que l'huile resplendir son visage, Et le pain qui soutient le coeur de l'homme.
Les arbres de l'Eternel se rassasient, Les cèdres du Liban, qu'il a plantés.
C'est là que les oiseaux font leurs nids; La cigogne a sa demeure dans les cyprès,
Les montagnes élevées sont pour les boucs sauvages, Les rochers servent de retraite aux damans.
Il a fait la lune pour marquer les temps; Le soleil sait quand il doit se coucher.
Tu amènes les ténèbres, et il est nuit: Alors tous les animaux des forêts sont en mouvement;
Les lionceaux rugissent après la proie, Et demandent à Dieu leur nourriture.
Le soleil se lève: ils se retirent, Et se couchent dans leurs tanières.
L'homme sort pour se rendre à son ouvrage, Et à son travail, jusqu'au soir.
Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô Eternel! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens.
Voici la grande et vaste mer: Là se meuvent sans nombre Des animaux petits et grands;
Là se promènent les navires, Et ce léviathan que tu as formé pour se jouer dans les flots.
Tous ces animaux espèrent en toi, Pour que tu leur donnes la nourriture en son temps.
Tu la leur donnes, et ils la recueillent; Tu ouvres ta main, et ils se rassasient de biens.
Tu caches ta face: ils sont tremblants; Tu leur retires le souffle: ils expirent, Et retournent dans leur poussière.
Tu envoies ton souffle: ils sont créés, Et tu renouvelles la face de la terre.
Que la gloire de l'Eternel subsiste à jamais! Que l'Eternel se réjouisse de ses oeuvres!
Il regarde la terre, et elle tremble; Il touche les montagnes, et elles sont fumantes.
Je chanterai l'Eternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai.
Que mes paroles lui soient agréables! Je veux me réjouir en l'Eternel.
Que les pécheurs disparaissent de la terre, Et que les méchants ne soient plus! Mon âme, bénis l'Eternel! Louez l'Eternel!
Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte,
ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.
Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée.
Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché.
Et vous avez oublié l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend;
Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.
Supportez le châtiment: c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas?
Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils.
D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie?
Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.
Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.
Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis;
et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse.
Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu'aucune racine d'amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n'en soient infectés;
ce qu'il n'y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d'aînesse.
Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu'il la sollicitât avec larmes; car son repentir ne put avoir aucun effet.
Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête,
ni du retentissement de la trompette, ni du bruit des paroles, tel que ceux qui l'entendirent demandèrent qu'il ne leur en fût adressé aucune de plus,
car ils ne supportaient pas cette déclaration: Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée.
Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant!
Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges,
de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection,
de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.
Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux,
lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel.
Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent.
C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte,
car notre Dieu est aussi un feu dévorant.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.