Louis Segond 1910
Versliste
Oracle, parole de l'Eternel sur le pays de Hadrac. Elle s'arrête sur Damas, Car l'Eternel a l'oeil sur les hommes Comme sur toutes les tribus d'Israël;
Elle s'arrête aussi sur Hamath, à la frontière de Damas, Sur Tyr et Sidon, malgré toute leur sagesse.
Tyr s'est bâti une forteresse; Elle a amassé l'argent comme la poussière, Et l'or comme la boue des rues.
Voici, le Seigneur s'en emparera, Il précipitera sa puissance dans la mer, Et elle sera consumée par le feu.
Askalon le verra, et elle sera dans la crainte; Gaza aussi, et un violent tremblement la saisira; Ekron aussi, car son espoir sera confondu. Le roi disparaîtra de Gaza, Et Askalon ne sera plus habitée.
L'étranger s'établira dans Asdod, Et j'abattrai l'orgueil des Philistins.
Liban, ouvre tes portes, Et que le feu dévore tes cèdres!
Gémis, cyprès, car le cèdre est tombé, Ceux qui s'élevaient sont détruits! Gémissez, chênes de Basan, Car la forêt inaccessible est renversée!
Les bergers poussent des cris lamentables, Parce que leur magnificence est détruite; Les lionceaux rugissent, Parce que l'orgueil du Jourdain est abattu.
Ainsi parle l'Eternel, mon Dieu: Pais les brebis destinées à la boucherie!
Ceux qui les achètent les égorgent impunément; Celui qui les vend dit: Béni soit l'Eternel, car je m'enrichis! Et leurs pasteurs ne les épargnent pas.
Car je n'ai plus de pitié pour les habitants du pays, Dit l'Eternel; Et voici, je livre les hommes Aux mains les uns des autres et aux mains de leur roi; Ils ravageront le pays, Et je ne délivrerai pas de leurs mains.
Alors je me mis à paître les brebis destinées à la boucherie, assurément les plus misérables du troupeau. Je pris deux houlettes: j'appelai l'une Grâce, et j'appelai l'autre Union. Et je fis paître les brebis.
J'exterminai les trois pasteurs en un mois; mon âme était impatiente à leur sujet, et leur âme avait aussi pour moi du dégoût.
Et je dis: Je ne vous paîtrai plus! Que celle qui va mourir meure, que celle qui va périr périsse, et que celles qui restent se dévorent les unes les autres!
Je pris ma houlette Grâce, et je la brisai, pour rompre mon alliance que j'avais traitée avec tous les peuples.
Elle fut rompue ce jour-là; et les malheureuses brebis, qui prirent garde à moi, reconnurent ainsi que c'était la parole de l'Eternel.
Je leur dis: Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente sicles d'argent.
L'Eternel me dit: Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m'ont estimé! Et je pris les trente sicles d'argent, et je les jetai dans la maison de l'Eternel, pour le potier.
Puis je brisai ma seconde houlette Union, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël.
L'Eternel me dit: Prends encore l'équipage d'un pasteur insensé!
Car voici, je susciterai dans le pays un pasteur qui n'aura pas souci des brebis qui périssent; il n'ira pas à la recherche des plus jeunes, il ne guérira pas les blessées, il ne soignera pas les saines; mais il dévorera la chair des plus grasses, et il déchirera jusqu'aux cornes de leurs pieds.
Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis! Que l'épée fonde sur son bras et sur son oeil droit! Que son bras se dessèche, Et que son oeil droit s'éteigne!
Les yeux de l'Eternel sont en tout lieu, Observant les méchants et les bons.
Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu;
Le chef des gardes prit Seraja, le souverain sacrificateur, Sophonie, le second sacrificateur, et les trois gardiens du seuil.
Et dans la ville il prit un eunuque qui avait sous son commandement les gens de guerre, cinq hommes qui faisaient partie des conseillers du roi et qui furent trouvés dans la ville, le secrétaire du chef de l'armée qui était chargé d'enrôler le peuple du pays, et soixante hommes du peuple du pays qui se trouvèrent dans la ville.
Nebuzaradan, chef des gardes, les prit, et les conduisit vers le roi de Babylone à Ribla.
Le roi de Babylone les frappa et les fit mourir à Ribla, dans le pays de Hamath. Ainsi Juda fut emmené captif loin de son pays.
Voici, tu es plus sage que Daniel, Rien de secret n'est caché pour toi;
Quand les Egyptiens sauront la nouvelle, Ils trembleront en apprenant la chute de Tyr.