Louis Segond 1910
Versliste
J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous.
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance
qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
C'est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra.
Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?
Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés?
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection,
sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
car celui qui est mort est libre du péché.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit.
Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.
Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises.
Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice.
Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.
Quoi donc! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce? Loin de là!
Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice?
Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits.
Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. -
Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. -De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice.
Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd'hui. Car la fin de ces choses, c'est la mort.
Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.
Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
Ne t'inquiète pas des ânesses que tu as perdues il y a trois jours, car elles sont retrouvées. Et pour qui est réservé tout ce qu'il y a de précieux en Israël? N'est-ce pas pour toi et pour toute la maison de ton père?
Il y avait un homme de Benjamin, nommé Kis, fils d'Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d'Aphiach, fils d'un Benjamite. C'était un homme fort et vaillant.
Il avait un fils du nom de Saül, jeune et beau, plus beau qu'aucun des enfants d'Israël, et les dépassant tous de la tête.
Les ânesses de Kis, père de Saül, s'égarèrent; et Kis dit à Saül, son fils: Prends avec toi l'un des serviteurs, lève-toi, va, et cherche les ânesses.
Il passa par la montagne d'Ephraïm et traversa le pays de Schalischa, sans les trouver; ils passèrent par le pays de Schaalim, et elles n'y étaient pas; ils parcoururent le pays de Benjamin, et ils ne les trouvèrent pas.
Ils étaient arrivés dans le pays de Tsuph, lorsque Saül dit à son serviteur qui l'accompagnait: Viens, retournons, de peur que mon père, oubliant les ânesses, ne soit en peine de nous.
Le serviteur lui dit: Voici, il y a dans cette ville un homme de Dieu, et c'est un homme considéré; tout ce qu'il dit ne manque pas d'arriver. Allons y donc; peut-être nous fera-t-il connaître le chemin que nous devons prendre.
Saül dit à son serviteur: Mais si nous y allons, que porterons-nous à l'homme de Dieu? Car il n'y a plus de provisions dans nos sacs, et nous n'avons aucun présent à offrir à l'homme de Dieu. Qu'est-ce que nous avons?
Le serviteur reprit la parole, et dit à Saül: Voici, j'ai sur moi le quart d'un sicle d'argent; je le donnerai à l'homme de Dieu, et il nous indiquera notre chemin.
Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait: Venez, et allons au voyant! Car celui qu'on appelle aujourd'hui le prophète s'appelait autrefois le voyant. -
Saül dit à son serviteur: Tu as raison: viens, allons! Et ils se rendirent à la ville où était l'homme de Dieu.
Comme ils montaient à la ville, ils rencontrèrent des jeunes filles sorties pour puiser de l'eau, et ils leur dirent: Le voyant est-il ici?
Elles leur répondirent en disant: Oui, il est devant toi; mais va promptement, car aujourd'hui il est venu à la ville parce qu'il y a un sacrifice pour le peuple sur le haut lieu.
Quand vous serez entrés dans la ville, vous le trouverez avant qu'il monte au haut lieu pour manger; car le peuple ne mangera point qu'il ne soit arrivé, parce qu'il doit bénir le sacrifice; après quoi, les conviés mangeront. Montez donc, car maintenant vous le trouverez.
Et ils montèrent à la ville. Ils étaient arrivés au milieu de la ville, quand ils furent rencontrés par Samuel qui sortait pour monter au haut lieu.
Or, un jour avant l'arrivée de Saül, l'Eternel avait averti Samuel, en disant:
Demain, à cette heure, je t'enverrai un homme du pays de Benjamin, et tu l'oindras pour chef de mon peuple d'Israël. Il sauvera mon peuple de la main des Philistins; car j'ai regardé mon peuple, parce que son cri est venu jusqu'à moi.
Lorsque Samuel eut aperçu Saül, l'Eternel lui dit: Voici l'homme dont je t'ai parlé; c'est lui qui régnera sur mon peuple.
Saül s'approcha de Samuel au milieu de la porte, et dit: Indique-moi, je te prie, où est la maison du voyant.
Samuel répondit à Saül: C'est moi qui suis le voyant. Monte devant moi au haut lieu, et vous mangerez aujourd'hui avec moi. Je te laisserai partir demain, et je te dirai tout ce qui se passe dans ton coeur.
Ne t'inquiète pas des ânesses que tu as perdues il y a trois jours, car elles sont retrouvées. Et pour qui est réservé tout ce qu'il y a de précieux en Israël? N'est-ce pas pour toi et pour toute la maison de ton père?
Saül répondit: Ne suis-je pas Benjamite, de l'une des plus petites tribus d'Israël? et ma famille n'est-elle pas la moindre de toutes les familles de la tribu de Benjamin? Pourquoi donc me parles-tu de la sorte?
Samuel prit Saül et son serviteur, les fit entrer dans la salle, et leur donna une place à la tête des conviés, qui étaient environ trente hommes.
Samuel dit au cuisinier: Sers la portion que je t'ai donnée, en te disant: Mets-la à part.
Le cuisinier donna l'épaule et ce qui l'entoure, et il la servit à Saül. Et Samuel dit: Voici ce qui a été réservé; mets-le devant toi, et mange, car on l'a gardé pour toi lorsque j'ai convié le peuple. Ainsi Saül mangea avec Samuel ce jour-là.
Ils descendirent du haut lieu à la ville, et Samuel s'entretint avec Saül sur le toit.
Puis ils se levèrent de bon matin; et, dès l'aurore, Samuel appela Saül sur le toit, et dit: Viens, et je te laisserai partir. Saül se leva, et ils sortirent tous deux, lui et Samuel.
Quand ils furent descendus à l'extrémité de la ville, Samuel dit à Saül: Dis à ton serviteur de passer devant nous. Et le serviteur passa devant. Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je te ferai entendre la parole de Dieu.
car celui qui est mort est libre du péché.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire,
parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.
Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.
Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.
Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.
Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.
Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône.
Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,
mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.
Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.
Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.
Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.
C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps.
Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle.
Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent.
Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve.
Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche.
Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus.