Louis Segond 1910
Versliste
Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Psaume de David. Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi! Aie pitié de moi, écoute ma prière!
Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de David. Je disais: Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi.
Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de David. Je disais: Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi.
Je suis resté muet, dans le silence; Je me suis tu, quoique malheureux; Et ma douleur n'était pas moins vive.
Mon coeur brûlait au dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue.
Eternel! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours; Que je sache combien je suis fragile.
Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle. -Pause.
Oui, l'homme se promène comme une ombre, Il s'agite vainement; Il amasse, et il ne sait qui recueillera.
Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer? En toi est mon espérance.
Délivre-moi de toutes mes transgressions! Ne me rends pas l'opprobre de l'insensé!
Je reste muet, je n'ouvre pas la bouche, Car c'est toi qui agis.
Détourne de moi tes coups! Je succombe sous les attaques de ta main.
Tu châties l'homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu'il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause.
Ecoute ma prière, Eternel, et prête l'oreille à mes cris! Ne sois pas insensible à mes larmes! Car je suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pères.
Détourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, Avant que je m'en aille et que ne sois plus!
Au chef des chantres. D'après Jeduthun. Psaume de David. Oui, c'est en Dieu que mon âme se confie; De lui vient mon salut.
Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut; Ma haute retraite: je ne chancellerai guère.
Jusqu'à quand vous jetterez-vous sur un homme, Chercherez-vous tous à l'abattre, Comme une muraille qui penche, Comme une clôture qu'on renverse?
Ils conspirent pour le précipiter de son poste élevé; Ils prennent plaisir au mensonge; Ils bénissent de leur bouche, Et ils maudissent dans leur coeur. -Pause.
Oui, mon âme, confie-toi en Dieu! Car de lui vient mon espérance.
Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut; Ma haute retraite: je ne chancellerai pas.
Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire; Le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu.
En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, Répandez vos coeurs en sa présence! Dieu est notre refuge, -Pause.
Oui, vanité, les fils de l'homme! Mensonge, les fils de l'homme! Dans une balance ils monteraient Tous ensemble, plus légers qu'un souffle.
Ne vous confiez pas dans la violence, Et ne mettez pas un vain espoir dans la rapine; Quand les richesses s'accroissent, N'y attachez pas votre coeur.
Dieu a parlé une fois; Deux fois j'ai entendu ceci: C'est que la force est à Dieu.
A toi aussi, Seigneur! la bonté; Car tu rends à chacun selon ses oeuvres.
Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de David. Je disais: Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi.
Au chef des chantres. D'après Jeduthun. Psaume de David. Oui, c'est en Dieu que mon âme se confie; De lui vient mon salut.
Psaume d'Asaph. Dieu, Dieu, l'Eternel, parle, et convoque la terre, Depuis le soleil levant jusqu'au soleil couchant.