Louis Segond 1910
Versliste
Qu'ils soient confondus et qu'ils reculent, Tous ceux qui haïssent Sion!
Qu'ils soient comme l'herbe des toits, Qui sèche avant qu'on l'arrache!
Le moissonneur n'en remplit point sa main, Celui qui lie les gerbes n'en charge point son bras,
Et les passants ne disent point: Que la bénédiction de l'Eternel soit sur vous! Nous vous bénissons au nom de l'Eternel!
ni par la terre, parce que c'est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand roi.
Leurs habitants sont impuissants, Epouvantés et confus; Ils sont comme l'herbe des champs et la tendre verdure, Comme le gazon des toits Et le blé qui sèche avant la formation de sa tige.
Une voix dit: Crie! -Et il répond: Que crierai-je? Toute chair est comme l'herbe, Et tout son éclat comme la fleur des champs.
Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi?
A un jour fixé, Hérode, revêtu de ses habits royaux, et assis sur son trône, les harangua publiquement.
Le peuple s'écria: Voix d'un dieu, et non d'un homme!
Au même instant, un ange du Seigneur le frappa, parce qu'il n'avait pas donné gloire à Dieu. Et il expira, rongé des vers.
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.
Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement,
Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes.