Louis Segond 1910
Versliste
Car mes jours s'évanouissent en fumée, Et mes os sont enflammés comme un tison.
Mon coeur est frappé et se dessèche comme l'herbe; J'oublie même de manger mon pain.
Mes gémissements sont tels Que mes os s'attachent à ma chair.
Je ressemble au pélican du désert, Je suis comme le chat-huant des ruines;
Je n'ai plus de sommeil, et je suis Comme l'oiseau solitaire sur un toit.
Chaque jour mes ennemis m'outragent, Et c'est par moi que jurent mes adversaires en fureur.
Je mange la poussière au lieu de pain, Et je mêle des larmes à ma boisson,
A cause de ta colère et de ta fureur; Car tu m'as soulevé et jeté au loin.
Mes jours sont comme l'ombre à son déclin, Et je me dessèche comme l'herbe.
Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je m'éloignerai pour prier.
Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses.
Il leur dit alors: Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi.
Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi!
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.
Il s'éloigna une seconde fois, et pria ainsi: Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite!
Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis.
Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je prierai.
Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses.
Il leur dit: Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez.
Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s'il était possible, cette heure s'éloignât de lui.
Il disait: Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre: Simon, tu dors! Tu n'as pu veiller une heure!
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.
Il s'éloigna de nouveau, et fit la même prière.
Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre.
Et moi j'ai dit: C'est en vain que j'ai travaillé, C'est pour le vide et le néant que j'ai consumé ma force; Mais mon droit est auprès de l'Eternel, Et ma récompense auprès de mon Dieu.
Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair; Il ne me reste que la peau des dents.
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.
On se servira d'eux comme d'un sujet de malédiction, parmi tous les captifs de Juda qui sont à Babylone; on dira: Que l'Eternel te traite comme Sédécias et comme Achab, que le roi de Babylone a fait rôtir au feu!
Il fait germer l'herbe pour le bétail, Et les plantes pour les besoins de l'homme, Afin que la terre produise de la nourriture,
Fille de mon peuple, couvre-toi d'un sac et roule-toi dans la cendre, Prends le deuil comme pour un fils unique, Verse des larmes, des larmes amères! Car le dévastateur vient sur nous à l'improviste.
Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu'on me dit sans cesse: Où est ton Dieu?
Fille de mon peuple, couvre-toi d'un sac et roule-toi dans la cendre, Prends le deuil comme pour un fils unique, Verse des larmes, des larmes amères! Car le dévastateur vient sur nous à l'improviste.
Mardochée, ayant appris tout ce qui se passait, déchira ses vêtements, s'enveloppa d'un sac et se couvrit de cendre. Puis il alla au milieu de la ville en poussant avec force des cris amers,
Jésus pleura.
Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle,
Eternel! par ta grâce tu avais affermi ma montagne... Tu cachas ta face, et je fus troublé.
Je m'en vais comme l'ombre à son déclin, Je suis chassé comme la sauterelle.