Louis Segond 1910
Versliste
Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre.
Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus.
Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige.
Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts.
Mais l'ange prit la parole, et dit aux femmes: Pour vous, ne craignez pas; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié.
Il n'est point ici; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché,
et allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez. Voici, je vous l'ai dit.
Elles s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples.
Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. Elles s'approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit: Ne craignez pas; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée: c'est là qu'ils me verront.
Pendant qu'elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé.
Ceux-ci, après s'être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d'argent,
en disant: Dites: Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions.
Et si le gouverneur l'apprend, nous l'apaiserons, et nous vous tirerons de peine.
Les soldats prirent l'argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s'est répandu parmi les Juifs, jusqu'à ce jour.
Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée.
Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui. Mais quelques-uns eurent des doutes.
Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
L'Eternel me dit: Prends une grande table, et écris dessus, d'une manière intelligible: Qu'on se hâte de piller, qu'on se précipite sur le butin.
Je pris avec moi des témoins dignes de foi, le sacrificateur Urie, et Zacharie, fils de Bérékia.
Je m'étais approché de la prophétesse; elle conçut, et elle enfanta un fils. L'Eternel me dit: Donne-lui pour nom Maher-Schalal-Chasch-Baz.
Car, avant que l'enfant sache dire: Mon père! ma mère! on emportera devant le roi d'Assyrie les richesses de Damas et le butin de Samarie.
L'Eternel me parla encore, et me dit:
Parce que ce peuple a méprisé les eaux de Siloé qui coulent doucement Et qu'il s'est réjoui au sujet de Retsin et du fils de Remalia,
Voici, le Seigneur va faire monter contre eux Les puissantes et grandes eaux du fleuve Le roi d'Assyrie et toute sa gloire; Il s'élèvera partout au-dessus de son lit, Et il se répandra sur toutes ses rives;
Il pénétrera dans Juda, il débordera et inondera, Il atteindra jusqu'au cou. Le déploiement de ses ailes Remplira l'étendue de ton pays, ô Emmanuel!
Poussez des cris de guerre, peuples! et vous serez brisés; Prêtez l'oreille, vous tous qui habitez au loin! Préparez-vous au combat, et vous serez brisés; Préparez-vous au combat, et vous serez brisés.
Formez des projets, et ils seront anéantis; Donnez des ordres, et ils seront sans effet: Car Dieu est avec nous.
Ainsi m'a parlé l'Eternel, quand sa main me saisit, Et qu'il m'avertit de ne pas marcher dans la voie de ce peuple:
N'appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration; Ne craignez pas ce qu'il craint, et ne soyez pas effrayés.
C'est l'Eternel des armées que vous devez sanctifier, C'est lui que vous devez craindre et redouter.
Et il sera un sanctuaire, Mais aussi une pierre d'achoppement, Un rocher de scandale pour les deux maisons d'Israël, Un filet et un piège Pour les habitants de Jérusalem.
Plusieurs trébucheront; Ils tomberont et se briseront, Ils seront enlacés et pris.
Enveloppe cet oracle, Scelle cette révélation, parmi mes disciples. -
J'espère en l'Eternel, Qui cache sa face à la maison de Jacob; Je place en lui ma confiance.
Voici, moi et les enfants que l'Eternel m'a donnés, Nous sommes des signes et des présages en Israël, De la part de l'Eternel des armées, Qui habite sur la montagne de Sion.
Si l'on vous dit: Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, Qui poussent des sifflements et des soupirs, Répondez: Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants?
A la loi et au témoignage! Si l'on ne parle pas ainsi, Il n'y aura point d'aurore pour le peuple.
Il sera errant dans le pays, accablé et affamé; Et, quand il aura faim, il s'irritera, Maudira son roi et son Dieu, Et tournera les yeux en haut;
Puis il regardera vers la terre, Et voici, il n'y aura que détresse, obscurité et de sombres angoisses: Il sera repoussé dans d'épaisses ténèbres.
Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les temps passés ont couvert d'opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort Une lumière resplendit.
Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on pousse des cris d'allégresse au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui, Le bâton qui frappait son dos, La verge de celui qui l'opprimait, Tu les brises, comme à la journée de Madian.
Car toute chaussure qu'on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu.
Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées.
Le Seigneur envoie une parole à Jacob: Elle tombe sur Israël.
Tout le peuple en aura connaissance, Ephraïm et les habitants de Samarie, Qui disent avec orgueil et fierté:
Des briques sont tombées, Nous bâtirons en pierres de taille; Des sycomores ont été coupés, Nous les remplacerons par des cèdres.
L'Eternel élèvera contre eux les ennemis de Retsin, Et il armera leurs ennemis,
Les Syriens à l'orient, les Philistins à l'occident; Et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.
Le peuple ne revient pas à celui qui le frappe, Et il ne cherche pas l'Eternel des armées.
Aussi l'Eternel arrachera d'Israël la tête et la queue, La branche de palmier et le roseau, En un seul jour.
L'ancien et le magistrat, c'est la tête, Et le prophète qui enseigne le mensonge, c'est la queue.
Ceux qui conduisent ce peuple l'égarent, Et ceux qui se laissent conduire se perdent.
C'est pourquoi le Seigneur ne saurait se réjouir de leurs jeunes hommes, Ni avoir pitié de leurs orphelins et de leurs veuves; Car tous sont des impies et des méchants, Et toutes les bouches profèrent des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.
Car la méchanceté consume comme un feu, Qui dévore ronces et épines; Il embrase l'épaisseur de la forêt, D'où s'élèvent des colonnes de fumée.
Par la colère de l'Eternel des armées le pays est embrasé, Et le peuple est comme la proie du feu; Nul n'épargne son frère.
On pille à droite, et l'on a faim; On dévore à gauche, et l'on n'est pas rassasié; Chacun dévore la chair de son bras.
Manassé dévore Ephraïm, Ephraïm Manassé, Et ensemble ils fondent sur Juda. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.