Louis Segond 1910
Versliste
En ces jours-là, une foule nombreuse s'étant de nouveau réunie et n'ayant pas de quoi manger, Jésus appela les disciples, et leur dit:
Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin; car quelques-uns d'entre eux sont venus de loin.
Ses disciples lui répondirent: Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert?
Jésus leur demanda: Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils.
Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer; et ils les distribuèrent à la foule.
Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus, ayant rendu grâces, les fit aussi distribuer.
Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.
Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les renvoya.
Aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples, et se rendit dans la contrée de Dalmanutha.
Les pharisiens survinrent, se mirent à discuter avec Jésus, et, pour l'éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel.
Jésus, soupirant profondément en son esprit, dit: Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe? Je vous le dis en vérité, il ne sera point donné de signe à cette génération.
Puis il les quitta, et remonta dans la barque, pour passer sur l'autre bord.
Les disciples avaient oublié de prendre des pains; ils n'en avaient qu'un seul avec eux dans la barque.
Jésus leur fit cette recommandation: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et du levain d'Hérode.
Les disciples raisonnaient entre eux, et disaient: C'est parce que nous n'avons pas de pains.
Jésus, l'ayant connu, leur dit: Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n'avez pas de pains? Etes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas? Avez-vous le coeur endurci?
Ayant des yeux, ne voyez-vous pas? Ayant des oreilles, n'entendez-vous pas? Et n'avez-vous point de mémoire?
Quand j'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés? Douze, lui répondirent-ils.
Et quand j'ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées? Sept, répondirent-ils.
Et il leur dit: Ne comprenez-vous pas encore?
Ils se rendirent à Bethsaïda; et on amena vers Jésus un aveugle, qu'on le pria de toucher.
Il prit l'aveugle par la main, et le conduisit hors du village; puis il lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s'il voyait quelque chose.
Il regarda, et dit: J'aperçois les hommes, mais j'en vois comme des arbres, et qui marchent.
Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux; et, quand l'aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit tout distinctement.
Alors Jésus le renvoya dans sa maison, en disant: N'entre pas au village.
Jésus s'en alla, avec ses disciples, dans les villages de Césarée de Philippe, et il leur posa en chemin cette question: Qui dit-on que je suis?
Ils répondirent: Jean Baptiste; les autres, Elie, les autres, l'un des prophètes.
Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis? Pierre lui répondit: Tu es le Christ.
Jésus leur recommanda sévèrement de ne dire cela de lui à personne.
Alors il commença à leur apprendre qu'il fallait que le Fils de l'homme souffrît beaucoup, qu'il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât trois jours après.
Il leur disait ces choses ouvertement. Et Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre.
Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples, réprimanda Pierre, et dit: Arrière de moi, Satan! car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines.
Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive.
Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera.
Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme?
Que donnerait un homme en échange de son âme?
Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges.
Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
Mais ils dirent: Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas de tumulte parmi le peuple.
C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
Je bénirai sa nourriture, Je rassasierai de pain ses indigents;
Je bénirai sa nourriture, Je rassasierai de pain ses indigents;
Cantique des degrés. Eternel, souviens-toi de David, De toutes ses peines!
Il jura à l'Eternel, Il fit ce voeu au puissant de Jacob:
Je n'entrerai pas dans la tente où j'habite, Je ne monterai pas sur le lit où je repose,
Je ne donnerai ni sommeil à mes yeux, Ni assoupissement à mes paupières.
Jusqu'à ce que j'aie trouvé un lieu pour l'Eternel, Une demeure pour le puissant de Jacob.
Voici, nous en entendîmes parler à Ephrata, Nous la trouvâmes dans les champs de Jaar...
Allons à sa demeure, Prosternons-nous devant son marchepied!...
Lève-toi, Eternel, viens à ton lieu de repos, Toi et l'arche de ta majesté!
Que tes sacrificateurs soient revêtus de justice, Et que tes fidèles poussent des cris de joie!
A cause de David, ton serviteur, Ne repousse pas ton oint!
L'Eternel a juré la vérité à David, Il n'en reviendra pas; Je mettrai sur ton trône un fruit de tes entrailles.
Si tes fils observent mon alliance Et mes préceptes que je leur enseigne, Leurs fils aussi pour toujours Seront assis sur ton trône.
Oui, l'Eternel a choisi Sion, Il l'a désirée pour sa demeure:
C'est mon lieu de repos à toujours; J'y habiterai, car je l'ai désirée.
Je bénirai sa nourriture, Je rassasierai de pain ses indigents;
Je revêtirai de salut ses sacrificateurs, Et ses fidèles pousseront des cris de joie.
Là j'élèverai la puissance de David, Je préparerai une lampe à mon oint,
Je revêtirai de honte ses ennemis, Et sur lui brillera sa couronne.
que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois, et le Seigneur des seigneurs,
Tu seras couverte d'une foule de chameaux, De dromadaires de Madian et d'Epha; Ils viendront tous de Séba; Ils porteront de l'or et de l'encens, Et publieront les louanges de l'Eternel.
Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi; Les béliers de Nebajoth seront à ton service; Ils monteront sur mon autel et me seront agréables, Et je glorifierai la maison de ma gloire.
Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, Comme des colombes vers leur colombier?
Car les îles espèrent en moi, Et les navires de Tarsis sont en tête, Pour ramener de loin tes enfants, Avec leur argent et leur or, A cause du nom de l'Eternel, ton Dieu, Du Saint d'Israël qui te glorifie.
Les fils de l'étranger rebâtiront tes murs, Et leurs rois seront tes serviteurs; Car je t'ai frappée dans ma colère, Mais dans ma miséricorde j'ai pitié de toi.
Tes portes seront toujours ouvertes, Elles ne seront fermées ni jour ni nuit, Afin de laisser entrer chez toi les trésors des nations, Et leurs rois avec leur suite.
Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas périront, Ces nations-là seront exterminées.
La gloire du Liban viendra chez toi, Le cyprès, l'orme et le buis, tous ensemble, Pour orner le lieu de mon sanctuaire, Et je glorifierai la place où reposent mes pieds.
Les fils de tes oppresseurs viendront s'humilier devant toi, Et tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds; Ils t'appelleront ville de l'Eternel, Sion du Saint d'Israël.
Au lieu que tu étais délaissée et haïe, Et que personne ne te parcourait, Je ferai de toi un ornement pour toujours, Un sujet de joie de génération en génération.
Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Eternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob.
Au lieu de l'airain je ferai venir de l'or, Au lieu du fer je ferai venir de l'argent, Au lieu du bois, de l'airain, Et au lieu des pierres, du fer; Je ferai régner sur toi la paix, Et dominer la justice.
Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient.
Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses.
Comme l'heure était déjà avancée, ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent: Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée;
renvoie-les, afin qu'ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs, pour s'acheter de quoi manger.
Jésus leur répondit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent: Irions-nous acheter des pains pour deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger?
Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez voir. Ils s'en assurèrent, et répondirent: Cinq, et deux poissons.
Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte,
et ils s'assirent par rangées de cent et de cinquante.
Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous.
Tous mangèrent et furent rassasiés,
et l'on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons.
Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.
Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule.
Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier.
Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre.
Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser.
Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c'était un fantôme, et ils poussèrent des cris;
car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit: Rassurez-vous, c'est moi, n'ayez pas peur!
Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement;
car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur coeur était endurci.
Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth, et ils abordèrent.
Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus,
parcoururent tous les environs, et l'on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l'on apprenait qu'il était.
En quelque lieu qu'il arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.
Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger.