Louis Segond 1910
Versliste
Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les temps passés ont couvert d'opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort Une lumière resplendit.
Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on pousse des cris d'allégresse au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui, Le bâton qui frappait son dos, La verge de celui qui l'opprimait, Tu les brises, comme à la journée de Madian.
Car toute chaussure qu'on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu.
Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées.
Le Seigneur envoie une parole à Jacob: Elle tombe sur Israël.
Tout le peuple en aura connaissance, Ephraïm et les habitants de Samarie, Qui disent avec orgueil et fierté:
Des briques sont tombées, Nous bâtirons en pierres de taille; Des sycomores ont été coupés, Nous les remplacerons par des cèdres.
L'Eternel élèvera contre eux les ennemis de Retsin, Et il armera leurs ennemis,
Les Syriens à l'orient, les Philistins à l'occident; Et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.
Le peuple ne revient pas à celui qui le frappe, Et il ne cherche pas l'Eternel des armées.
Aussi l'Eternel arrachera d'Israël la tête et la queue, La branche de palmier et le roseau, En un seul jour.
L'ancien et le magistrat, c'est la tête, Et le prophète qui enseigne le mensonge, c'est la queue.
Ceux qui conduisent ce peuple l'égarent, Et ceux qui se laissent conduire se perdent.
C'est pourquoi le Seigneur ne saurait se réjouir de leurs jeunes hommes, Ni avoir pitié de leurs orphelins et de leurs veuves; Car tous sont des impies et des méchants, Et toutes les bouches profèrent des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.
Car la méchanceté consume comme un feu, Qui dévore ronces et épines; Il embrase l'épaisseur de la forêt, D'où s'élèvent des colonnes de fumée.
Par la colère de l'Eternel des armées le pays est embrasé, Et le peuple est comme la proie du feu; Nul n'épargne son frère.
On pille à droite, et l'on a faim; On dévore à gauche, et l'on n'est pas rassasié; Chacun dévore la chair de son bras.
Manassé dévore Ephraïm, Ephraïm Manassé, Et ensemble ils fondent sur Juda. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.
Maintenant, fille de troupes, rassemble tes troupes! On nous assiège; Avec la verge on frappe sur la joue le juge d'Israël.
Et toi, Bethléhem Ephrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l'origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l'éternité.
C'est pourquoi il les livrera Jusqu'au temps où enfantera celle qui doit enfanter, Et le reste de ses frères Reviendra auprès des enfants d'Israël.
Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l'Eternel, Avec la majesté du nom de l'Eternel, son Dieu: Et ils auront une demeure assurée, Car il sera glorifié jusqu'aux extrémités de la terre.
C'est lui qui ramènera la paix. Lorsque l'Assyrien viendra dans notre pays, Et qu'il pénétrera dans nos palais, Nous ferons lever contre lui sept pasteurs Et huit princes du peuple.
Ils feront avec l'épée leur pâture du pays d'Assyrie Et du pays de Nimrod au dedans de ses portes. Il nous délivrera ainsi de l'Assyrien, Lorsqu'il viendra dans notre pays, Et qu'il pénétrera sur notre territoire.
Le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux Comme une rosée qui vient de l'Eternel, Comme des gouttes d'eau sur l'herbe: Elles ne comptent pas sur l'homme, Elles ne dépendent pas des enfants des hommes.
Le reste de Jacob sera parmi les nations, Au milieu des peuples nombreux, Comme un lion parmi les bêtes de la forêt, Comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis: Lorsqu'il passe, il foule et déchire, Et personne ne délivre.
Que ta main se lève sur tes adversaires, Et que tous tes ennemis soient exterminés!
En ce jour-là, dit l'Eternel, J'exterminerai du milieu de toi tes chevaux, Et je détruirai tes chars;
J'exterminerai les villes de ton pays, Et je renverserai toutes tes forteresses;
J'exterminerai de ta main les enchantements, Et tu n'auras plus de magiciens;
J'exterminerai du milieu de toi tes idoles et tes statues, Et tu ne te prosterneras plus devant l'ouvrage de tes mains;
J'exterminerai du milieu de toi tes idoles d'Astarté, Et je détruirai tes villes.
J'exercerai ma vengeance avec colère, avec fureur, sur les nations Qui n'ont pas écouté.
Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu, -
qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Ecritures,
et qui concerne son Fils né de la postérité de David, selon la chair,
et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur,
par qui nous avons reçu la grâce et l'apostolat, pour amener en son nom à l'obéissance de la foi tous les païens,
parmi lesquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ, -
tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!
Je rends d'abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier.
Dieu, que je sers en mon esprit dans l'Evangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous,
demandant continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d'aller vers vous.
Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis,
ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.
Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j'en ai été empêché jusqu'ici.
Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.
Ainsi j'ai un vif désir de vous annoncer aussi l'Evangile, à vous qui êtes à Rome.
Car je n'ai point honte de l'Evangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec,
parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi.
La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,
car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous;
et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps;
eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!
C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;
et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes,
tant remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs,
médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
dépourvus d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde.
Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.
Il y eut un homme envoyé de Dieu: son nom était Jean.
Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.
Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.
Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue.
Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue.
Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi.
Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce;
car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.
Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu?
Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ.
Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Elie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non.
Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même?
Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète.
Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens.
Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie, ni le prophète?
Jean leur répondit: Moi, je baptise d'eau, mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers.
Ces choses se passèrent à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait.
Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
C'est celui dont j'ai dit: Après moi vient un homme qui m'a précédé, car il était avant moi.
Je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d'eau.
Jean rendit ce témoignage: J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui.
Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint-Esprit.
Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu.
Le lendemain, Jean était encore là, avec deux de ses disciples;
et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit: Voilà l'Agneau de Dieu.
Les deux disciples l'entendirent prononcer ces paroles, et ils suivirent Jésus.
Jésus se retourna, et voyant qu'ils le suivaient, il leur dit: Que cherchez-vous? Ils lui répondirent: Rabbi ce qui signifie Maître, où demeures-tu?
Venez, leur dit-il, et voyez. Ils allèrent, et ils virent où il demeurait; et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C'était environ la dixième heure.
André, frère de Simon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus.
Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Simon, et il lui dit: Nous avons trouvé le Messie ce qui signifie Christ.
Et il le conduisit vers Jésus. Jésus, l'ayant regardé, dit: Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas ce qui signifie Pierre.
Le lendemain, Jésus voulut se rendre en Galilée, et il rencontra Philippe. Il lui dit: Suis-moi.
Philippe était de Bethsaïda, de la ville d'André et de Pierre.
Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph.
Nathanaël lui dit: Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? Philippe lui répondit: Viens, et vois.
Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui: Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n'y a point de fraude.
D'où me connais-tu? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit: Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu.
Nathanaël répondit et lui dit: Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël.
Jésus lui répondit: Parce que je t'ai dit que je t'ai vu sous le figuier, tu crois; tu verras de plus grandes choses que celles-ci.
Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme.
Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!
Jésus s'écria d'une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.
Il leur dit: Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez.
En répandant ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour ma sépulture.
Car assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham.
En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple;
Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.
Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l'Esprit dans le désert,
où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu'ils furent écoulés, il eut faim.
Le diable lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain.
Jésus lui répondit: Il est écrit: L'Homme ne vivra pas de pain seulement.
Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre,
et lui dit: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux.
Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi.
Jésus lui répondit: Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
Le diable le conduisit encore à Jérusalem, le plaça sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d'ici en bas;
car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, Afin qu'ils te gardent;
et: Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
Jésus lui répondit: Il est dit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.
Après l'avoir tenté de toutes ces manières, le diable s'éloigna de lui jusqu'à un moment favorable.
Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme,
Il n'est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde, Pour que nous allions ensemble en justice.
Il n'y a pas entre nous d'arbitre, Qui pose sa main sur nous deux.