Louis Segond 1910
Versliste
Ecoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, Qui cherchez l'Eternel! Portez les regards sur le rocher d'où vous avez été taillés, Sur le creux de la fosse d'où vous avez été tirés.
Portez les regards sur Abraham votre père, Et sur Sara qui vous a enfantés; Car lui seul je l'ai appelé, Je l'ai béni et multiplié.
Ainsi l'Eternel a pitié de Sion, Il a pitié de toutes ses ruines; Il rendra son désert semblable à un Eden, Et sa terre aride à un jardin de l'Eternel. La joie et l'allégresse se trouveront au milieu d'elle, Les actions de grâces et le chant des cantiques.
Mon peuple, sois attentif! Ma nation, prête-moi l'oreille! Car la loi sortira de moi, Et j'établirai ma loi pour être la lumière des peuples.
Ma justice est proche, mon salut va paraître, Et mes bras jugeront les peuples; Les îles espéreront en moi, Elles se confieront en mon bras.
Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre! Car les cieux s'évanouiront comme une fumée, La terre tombera en lambeaux comme un vêtement, Et ses habitants périront comme des mouches; Mais mon salut durera éternellement, Et ma justice n'aura point de fin.
Ecoutez-moi, vous qui connaissez la justice, Peuple, qui as ma loi dans ton coeur! Ne craignez pas l'opprobre des hommes, Et ne tremblez pas devant leurs outrages.
Car la teigne les dévorera comme un vêtement, Et la gerce les rongera comme de la laine; Mais ma justice durera éternellement, Et mon salut s'étendra d'âge en âge.
Réveille-toi, réveille-toi! revêts-toi de force, bras de l'Eternel! Réveille-toi, comme aux jours d'autrefois, Dans les anciens âges! N'est-ce pas toi qui abattis l'Egypte, Qui transperças le monstre?
N'est-ce pas toi qui mis à sec la mer, Les eaux du grand abîme, Qui frayas dans les profondeurs de la mer Un chemin pour le passage des rachetés?
Ainsi les rachetés de l'Eternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L'allégresse et la joie s'approcheront, La douleur et les gémissements s'enfuiront.
C'est moi, c'est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l'homme mortel, Et du fils de l'homme, pareil à l'herbe?
Et tu oublierais l'Eternel, qui t'a fait, Qui a étendu les cieux et fondé la terre! Et tu tremblerais incessamment tout le jour Devant la colère de l'oppresseur, Parce qu'il cherche à détruire! Où donc est la colère de l'oppresseur?
Bientôt celui qui est courbé sous les fers sera délivré; Il ne mourra pas dans la fosse, Et son pain ne lui manquera pas.
Je suis l'Eternel, ton Dieu, Qui soulève la mer et fais mugir ses flots. L'Eternel des armées est son nom.
Je mets mes paroles dans ta bouche, Et je te couvre de l'ombre de ma main, Pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre, Et pour dire à Sion: Tu es mon peuple!
Réveille-toi, réveille-toi! lève-toi, Jérusalem, Qui as bu de la main de l'Eternel la coupe de sa colère, Qui as bu, sucé jusqu'à la lie la coupe d'étourdissement!
Il n'y en a aucun pour la conduire De tous les fils qu'elle a enfantés, Il n'y en a aucun pour la prendre par la main De tous les fils qu'elle a élevés.
Ces deux choses te sont arrivées: -Qui te plaindra? -Le ravage et la ruine, la famine et l'épée. -Qui suis-je pour te consoler? -
Tes fils en défaillance gisaient à tous les coins de rues, Comme le cerf dans un filet, Chargés de la colère de l'Eternel, Des menaces de ton Dieu.
C'est pourquoi, écoute ceci, malheureuse, Ivre, mais non de vin!
Ainsi parle ton Seigneur, l'Eternel, Ton Dieu, qui défend son peuple: Voici, je prends de ta main la coupe d'étourdissement, La coupe de ma colère; Tu ne la boiras plus!
Je la mettrai dans la main de tes oppresseurs, Qui te disaient: Courbe-toi, et nous passerons! Tu faisais alors de ton dos comme une terre, Comme une rue pour les passants.
Réveille-toi! réveille-toi! revêts ta parure, Sion! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte! Car il n'entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur.
Secoue ta poussière, lève-toi, Mets-toi sur ton séant, Jérusalem! Détache les liens de ton cou, Captive, fille de Sion!
Car ainsi parle l'Eternel: C'est gratuitement que vous avez été vendus, Et ce n'est pas à prix d'argent que vous serez rachetés.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Jadis mon peuple descendit en Egypte, pour y séjourner; Puis l'Assyrien l'opprima sans cause.
Et maintenant, qu'ai-je à faire, dit l'Eternel, Quand mon peuple a été gratuitement enlevé? Ses tyrans poussent des cris, dit l'Eternel, Et toute la durée du jour mon nom est outragé.
C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom; C'est pourquoi il saura, en ce jour, Que c'est moi qui parle: me voici!
Qu'ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut! De celui qui dit à Sion: ton Dieu règne!
La voix de tes sentinelles retentit; Elles élèvent la voix, Elles poussent ensemble des cris d'allégresse; Car de leurs propres yeux elles voient Que l'Eternel ramène Sion.
Eclatez ensemble en cris de joie, Ruines de Jérusalem! Car l'Eternel console son peuple, Il rachète Jérusalem.
L'Eternel découvre le bras de sa sainteté, Aux yeux de toutes les nations; Et toutes les extrémités de la terre verront Le salut de notre Dieu.
Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d'impur! Sortez du milieu d'elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l'Eternel!
Ne sortez pas avec précipitation, Ne partez pas en fuyant; Car l'Eternel ira devant vous, Et le Dieu d'Israël fermera votre marche.
Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne; et, après qu'il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui.
Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit:
Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!
Heureux les affligés, car ils seront consolés!
Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre!
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!
Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu!
Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux!
Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.
Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée;
et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé.
Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d'être puni par les juges.
Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! mérite d'être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! mérite d'être puni par le feu de la géhenne.
Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande.
Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu'il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l'officier de justice, et que tu ne sois mis en prison.
Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies payé le dernier quadrant.
Vous avez appris qu'il a été dit: Tu ne commettras point d'adultère.
Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur.
Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n'aille pas dans la géhenne.
Il a été dit: Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce.
Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.
Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens: Tu ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment.
Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu;
ni par la terre, parce que c'est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand roi.
Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu.
Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin.
Vous avez appris qu'il a été dit: oeil pour oeil, et dent pour dent.
Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre.
Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui.
Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.
Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,
afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même?
Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même?
Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
Mon peuple, sois attentif! Ma nation, prête-moi l'oreille! Car la loi sortira de moi, Et j'établirai ma loi pour être la lumière des peuples.
Ma justice est proche, mon salut va paraître, Et mes bras jugeront les peuples; Les îles espéreront en moi, Elles se confieront en mon bras.
Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre! Car les cieux s'évanouiront comme une fumée, La terre tombera en lambeaux comme un vêtement, Et ses habitants périront comme des mouches; Mais mon salut durera éternellement, Et ma justice n'aura point de fin.
Mon peuple, sois attentif! Ma nation, prête-moi l'oreille! Car la loi sortira de moi, Et j'établirai ma loi pour être la lumière des peuples.
Ecoutez-moi, vous qui connaissez la justice, Peuple, qui as ma loi dans ton coeur! Ne craignez pas l'opprobre des hommes, Et ne tremblez pas devant leurs outrages.
Car la teigne les dévorera comme un vêtement, Et la gerce les rongera comme de la laine; Mais ma justice durera éternellement, Et mon salut s'étendra d'âge en âge.
Réveille-toi, réveille-toi! revêts-toi de force, bras de l'Eternel! Réveille-toi, comme aux jours d'autrefois, Dans les anciens âges! N'est-ce pas toi qui abattis l'Egypte, Qui transperças le monstre?
N'est-ce pas toi qui mis à sec la mer, Les eaux du grand abîme, Qui frayas dans les profondeurs de la mer Un chemin pour le passage des rachetés?
Ainsi les rachetés de l'Eternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L'allégresse et la joie s'approcheront, La douleur et les gémissements s'enfuiront.
C'est moi, c'est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l'homme mortel, Et du fils de l'homme, pareil à l'herbe?
Et tu oublierais l'Eternel, qui t'a fait, Qui a étendu les cieux et fondé la terre! Et tu tremblerais incessamment tout le jour Devant la colère de l'oppresseur, Parce qu'il cherche à détruire! Où donc est la colère de l'oppresseur?
Bientôt celui qui est courbé sous les fers sera délivré; Il ne mourra pas dans la fosse, Et son pain ne lui manquera pas.
Je suis l'Eternel, ton Dieu, Qui soulève la mer et fais mugir ses flots. L'Eternel des armées est son nom.
Je mets mes paroles dans ta bouche, Et je te couvre de l'ombre de ma main, Pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre, Et pour dire à Sion: Tu es mon peuple!
Réveille-toi! réveille-toi! revêts ta parure, Sion! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte! Car il n'entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur.
Secoue ta poussière, lève-toi, Mets-toi sur ton séant, Jérusalem! Détache les liens de ton cou, Captive, fille de Sion!
Car ainsi parle l'Eternel: C'est gratuitement que vous avez été vendus, Et ce n'est pas à prix d'argent que vous serez rachetés.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Jadis mon peuple descendit en Egypte, pour y séjourner; Puis l'Assyrien l'opprima sans cause.
Et maintenant, qu'ai-je à faire, dit l'Eternel, Quand mon peuple a été gratuitement enlevé? Ses tyrans poussent des cris, dit l'Eternel, Et toute la durée du jour mon nom est outragé.
C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom; C'est pourquoi il saura, en ce jour, Que c'est moi qui parle: me voici!
Qu'ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut! De celui qui dit à Sion: ton Dieu règne!
La voix de tes sentinelles retentit; Elles élèvent la voix, Elles poussent ensemble des cris d'allégresse; Car de leurs propres yeux elles voient Que l'Eternel ramène Sion.
Eclatez ensemble en cris de joie, Ruines de Jérusalem! Car l'Eternel console son peuple, Il rachète Jérusalem.
L'Eternel découvre le bras de sa sainteté, Aux yeux de toutes les nations; Et toutes les extrémités de la terre verront Le salut de notre Dieu.
Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d'impur! Sortez du milieu d'elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l'Eternel!
Ne sortez pas avec précipitation, Ne partez pas en fuyant; Car l'Eternel ira devant vous, Et le Dieu d'Israël fermera votre marche.