Louis Segond 1910
Versliste
Ta crainte de Dieu n'est-elle pas ton soutien? Ton espérance, n'est-ce pas ton intégrité?
Cherche dans ton souvenir: quel est l'innocent qui a péri? Quels sont les justes qui ont été exterminés?
Pour moi, je l'ai vu, ceux qui labourent l'iniquité Et qui sèment l'injustice en moissonnent les fruits;
Ils périssent par le souffle de Dieu, Ils sont consumés par le vent de sa colère,
Le rugissement des lions prend fin, Les dents des lionceaux sont brisées;
Le lion périt faute de proie, Et les petits de la lionne se dispersent.
Et Satan répondit à l'Eternel: Est-ce d'une manière désintéressée que Job craint Dieu?
Ta crainte de Dieu n'est-elle pas ton soutien? Ton espérance, n'est-ce pas ton intégrité?
Toi, tu détruis même la crainte de Dieu, Tu anéantis tout mouvement de piété devant Dieu.
Est-ce par crainte de toi qu'il te châtie, Qu'il entre en jugement avec toi?
Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Eternel une offrande des fruits de la terre;
et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande;
mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.
Et l'Eternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu?
Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui.
Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
Le juste périt, et nul n'y prend garde; Les gens de bien sont enlevés, et nul ne fait attention Que c'est par suite de la malice que le juste est enlevé.
Tout arrive également à tous; même sort pour le juste et pour le méchant, pour celui qui est bon et pur et pour celui qui est impur, pour celui qui sacrifie et pour celui qui ne sacrifie pas; il en est du bon comme du pécheur, de celui qui jure comme de celui qui craint de jurer.
afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel.
L'Eternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal.
L'Eternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m'excites à le perdre sans motif.
Tous tes fils seront disciples de l'Eternel, Et grande sera la prospérité de tes fils.
Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle.
Celui qui sème l'iniquité moissonne l'iniquité, Et la verge de sa fureur disparaît.
Puisqu'ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête; Ils n'auront pas un épi de blé; Ce qui poussera ne donnera point de farine, Et s'il y en avait, des étrangers la dévoreraient.
Eliphaz de Théman prit la parole et dit:
Un homme peut-il être utile à Dieu? Non; le sage n'est utile qu'à lui-même.
Si tu es juste, est-ce à l'avantage du Tout-Puissant? Si tu es intègre dans tes voies, qu'y gagne-t-il?
Est-ce par crainte de toi qu'il te châtie, Qu'il entre en jugement avec toi?
Ta méchanceté n'est-elle pas grande? Tes iniquités ne sont-elles pas infinies?
Tu enlevais sans motif des gages à tes frères, Tu privais de leurs vêtements ceux qui étaient nus;
Tu ne donnais point d'eau à l'homme altéré, Tu refusais du pain à l'homme affamé.
Le pays était au plus fort, Et le puissant s'y établissait.
Tu renvoyais les veuves à vide; Les bras des orphelins étaient brisés.
C'est pour cela que tu es entouré de pièges, Et que la terreur t'a saisi tout à coup.
Ne vois-tu donc pas ces ténèbres, Ces eaux débordées qui t'envahissent?
Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement.
Le lit de la mer apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par la menace de l'Eternel, Par le bruit du souffle de ses narines.
Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur,