Louis Segond 1910
Versliste
Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.
Souvenez-vous de la femme de Lot.
Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir; et Lot était assis à la porte de Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se prosterna la face contre terre.
Puis il dit: Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit; lavez-vous les pieds; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue.
Mais Lot les pressa tellement qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent.
Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards; toute la population était accourue.
Ils appelèrent Lot, et lui dirent: Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions.
Lot sortit vers eux à l'entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui.
Et il dit: Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal!
Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit.
Ils dirent: Retire-toi! Ils dirent encore: Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge! Eh bien, nous te ferons pis qu'à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils s'avancèrent pour briser la porte.
Les hommes étendirent la main, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte.
Et ils frappèrent d'aveuglement les gens qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, de sorte qu'ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte.
Les hommes dirent à Lot: Qui as-tu encore ici? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t'appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu.
Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l'Eternel. L'Eternel nous a envoyés pour le détruire.
Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles: Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu; car l'Eternel va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter.
Dès l'aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant: Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville.
Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l'Eternel voulait l'épargner; ils l'emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville.
Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit: Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses.
Lot leur dit: Oh! non, Seigneur!
Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai.
Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh! que je puisse m'y sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive!
Et il lui dit: Voici, je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles.
Hâte-toi de t'y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. C'est pour cela que l'on a donné à cette ville le nom de Tsoar.
Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar.
Alors l'Eternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Eternel.
Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.
La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.
Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s'était tenu en présence de l'Eternel.
Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine; et voici, il vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise.
Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure.
Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles.
L'aînée dit à la plus jeune: Notre père est vieux; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays.
Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.
Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là; et l'aînée alla coucher avec son père: il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune: Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.
Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là; et la cadette alla coucher avec lui: il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.
Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père.
L'aînée enfanta un fils, qu'elle appela du nom de Moab: c'est le père des Moabites, jusqu'à ce jour.
La plus jeune enfanta aussi un fils, qu'elle appela du nom de Ben-Ammi: c'est le père des Ammonites, jusqu'à ce jour.
Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l'éternité! Amen!
Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.
et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints.
C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte,
Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher.
Il dit: Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égard pour personne.
Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse.
Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personne,
néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête.
Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique.
Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard?
Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres:
Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était pharisien, et l'autre publicain.
Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain;
je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé.
On lui amena aussi les petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples, voyant cela, reprenaient ceux qui les amenaient.
Et Jésus les appela, et dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point.
Un chef interrogea Jésus, et dit: Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?
Jésus lui répondit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul.
Tu connais les commandements: Tu ne commettras point d'adultère; tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère.
J'ai, dit-il, observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
Jésus, ayant entendu cela, lui dit: Il te manque encore une chose: vends tout ce que tu as, distribue- le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi.
Lorsqu'il entendit ces paroles, il devint tout triste; car il était très riche.
Jésus, voyant qu'il était devenu tout triste, dit: Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu!
Car il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Ceux qui l'écoutaient dirent: Et qui peut être sauvé?
Jésus répondit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.
Pierre dit alors: Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi.
Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérité, il n'est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu, sa maison, ou sa femme, ou ses frères, ou ses parents, ou ses enfants,
ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit: Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme s'accomplira.
Car il sera livré aux païens; on se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui,
et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir; et le troisième jour il ressuscitera.
Mais ils ne comprirent rien à cela; c'était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens.
Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, et mendiait.
Entendant la foule passer, il demanda ce que c'était.
On lui dit: C'est Jésus de Nazareth qui passe.
Et il cria: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!
Ceux qui marchaient devant le reprenaient, pour le faire taire; mais il criait beaucoup plus fort: Fils de David, aie pitié de moi!
Jésus, s'étant arrêté, ordonna qu'on le lui amène; et, quand il se fut approché, il lui demanda:
Que veux-tu que je te fasse? Il répondit: Seigneur, que je recouvre la vue.
Et Jésus lui dit: Recouvre la vue; ta foi t'a sauvé.
A l'instant il recouvra la vue, et suivit Jésus, en glorifiant Dieu. Tout le peuple, voyant cela, loua Dieu.
Il est la tête du corps de l'Eglise; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.
Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.
Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple.
Les fils d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l'Eternel du feu étranger, ce qu'il ne leur avait point ordonné.
Alors le feu sortit de devant l'Eternel, et les consuma: ils moururent devant l'Eternel.
Moïse dit à Aaron: C'est ce que l'Eternel a déclaré, lorsqu'il a dit: Je serai sanctifié par ceux qui s'approchent de moi, et je serai glorifié en présence de tout le peuple. Aaron garda le silence.
Et Moïse appela Mischaël et Eltsaphan, fils d'Uziel, oncle d'Aaron, et il leur dit: Approchez-vous, emportez vos frères loin du sanctuaire, hors du camp.
Ils s'approchèrent, et ils les emportèrent dans leurs tuniques hors du camp, comme Moïse l'avait dit.
Moïse dit à Aaron, à Eléazar et à Ithamar, fils d'Aaron: Vous ne découvrirez point vos têtes, et vous ne déchirerez point vos vêtements, de peur que vous ne mouriez, et que l'Eternel ne s'irrite contre toute l'assemblée. Laissez vos frères, toute la maison d'Israël, pleurer sur l'embrasement que l'Eternel a allumé.
Vous ne sortirez point de l'entrée de la tente d'assignation, de peur que vous ne mouriez; car l'huile de l'onction de l'Eternel est sur vous. Ils firent ce que Moïse avait dit.
L'Eternel parla à Aaron, et dit:
Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente d'assignation, de peur que vous ne mouriez: ce sera une loi perpétuelle parmi vos descendants,
afin que vous puissiez distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur,
et enseigner aux enfants d'Israël toutes les lois que l'Eternel leur a données par Moïse.
Moïse dit à Aaron, à Eléazar et à Ithamar, les deux fils qui restaient à Aaron: Prenez ce qui reste de l'offrande parmi les sacrifices consumés par le feu devant l'Eternel, et mangez-le sans levain près de l'autel: car c'est une chose très sainte.
Vous le mangerez dans un lieu saint; c'est ton droit et le droit de tes fils sur les offrandes consumées par le feu devant l'Eternel; car c'est là ce qui m'a été ordonné.
Vous mangerez aussi dans un lieu pur, toi, tes fils et tes filles avec toi, la poitrine qu'on a agitée de côté et d'autre et l'épaule qui a été présentée par élévation; car elles vous sont données, comme ton droit et le droit de tes fils, dans les sacrifices d'actions de grâces des enfants d'Israël.
Ils apporteront, avec les graisses destinées à être consumées par le feu, l'épaule que l'on présente par élévation et la poitrine que l'on agite de côté et d'autre devant l'Eternel: elles seront pour toi et pour tes fils avec toi, par une loi perpétuelle, comme l'Eternel l'a ordonné.
Moïse chercha le bouc expiatoire; et voici, il avait été brûlé. Alors il s'irrita contre Eléazar et Ithamar, les fils qui restaient à Aaron, et il dit:
Pourquoi n'avez-vous pas mangé la victime expiatoire dans le lieu saint? C'est une chose très sainte; et l'Eternel vous l'a donnée, afin que vous portiez l'iniquité de l'assemblée, afin que vous fassiez pour elle l'expiation devant l'Eternel.
Voici, le sang de la victime n'a point été porté dans l'intérieur du sanctuaire; vous deviez la manger dans le sanctuaire, comme cela m'avait été ordonné.
Aaron dit à Moïse: Voici, ils ont offert aujourd'hui leur sacrifice d'expiation et leur holocauste devant l'Eternel; et, après ce qui m'est arrivé, si j'eusse mangé aujourd'hui la victime expiatoire, cela aurait-il été bien aux yeux de l'Eternel?
Moïse entendit et approuva ces paroles.
Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété,
et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres.
Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ?
S'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.
Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs.
Les jeunes gens, s'étant levés, l'enveloppèrent, l'emportèrent, et l'ensevelirent.
Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé.
Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là.
Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront.
Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son mari.
Une grande crainte s'empara de toute l'assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses.
Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon,
et aucun des autres n'osait se joindre à eux; mais le peuple les louait hautement.
Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s'augmentait de plus en plus;
en sorte qu'on apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux.
La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris.
Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie,
mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique.
Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit les portes de la prison, les fit sortir, et leur dit:
Allez, tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie.
Ayant entendu cela, ils entrèrent dès le matin dans le temple, et se mirent à enseigner. Le souverain sacrificateur et ceux qui étaient avec lui étant survenus, ils convoquèrent le sanhédrin et tous les anciens des fils d'Israël, et ils envoyèrent chercher les apôtres à la prison.
Les huissiers, à leur arrivée, ne les trouvèrent point dans la prison. Ils s'en retournèrent, et firent leur rapport,
en disant: Nous avons trouvé la prison soigneusement fermée, et les gardes qui étaient devant les portes; mais, après avoir ouvert, nous n'avons trouvé personne dedans.
Lorsqu'ils eurent entendu ces paroles, le commandant du temple et les principaux sacrificateurs ne savaient que penser des apôtres et des suites de cette affaire.
Quelqu'un vint leur dire: Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple.
Alors le commandant partit avec les huissiers, et les conduisit sans violence, car ils avaient peur d'être lapidés par le peuple.
Après qu'ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea
en ces termes: Ne vous avons-nous pas défendu expressément d'enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme!
Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes.
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois.
Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés.
Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.
Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir.
Mais un pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, estimé de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin, et ordonna de faire sortir un instant les apôtres.
Puis il leur dit: Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à l'égard de ces gens.
Car, il n'y a pas longtemps que parut Theudas, qui se donnait pour quelque chose, et auquel se rallièrent environ quatre cents hommes: il fut tué, et tous ceux qui l'avaient suivi furent mis en déroute et réduits à rien.
Après lui, parut Judas le Galiléen, à l'époque du recensement, et il attira du monde à son parti: il périt aussi, et tous ceux qui l'avaient suivi furent dispersés.
Et maintenant, je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira;
mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu.
Ils se rangèrent à son avis. Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent.
Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus.
Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d'enseigner, et d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,
Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.
Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l'Eternel, il te rejette aussi comme roi.
Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce.
Le huitième jour, Moïse appela Aaron et ses fils, et les anciens d'Israël.
Il dit à Aaron: Prends un jeune veau pour le sacrifice d'expiation, et un bélier pour l'holocauste, l'un et l'autre sans défaut, et sacrifie-les devant l'Eternel.
Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras: Prenez un bouc, pour le sacrifice d'expiation, un veau et un agneau, âgés d'un an et sans défaut, pour l'holocauste;
un boeuf et un bélier, pour le sacrifice d'actions de grâces, afin de les sacrifier devant l'Eternel; et une offrande pétrie à l'huile. Car aujourd'hui l'Eternel vous apparaîtra.
Ils amenèrent devant la tente d'assignation ce que Moïse avait ordonné; et toute l'assemblée s'approcha, et se tint devant l'Eternel.
Moïse dit: Vous ferez ce que l'Eternel a ordonné; et la gloire de l'Eternel vous apparaîtra.
Moïse dit à Aaron: Approche-toi de l'autel; offre ton sacrifice d'expiation et ton holocauste, et fais l'expiation pour toi et pour le peuple; offre aussi le sacrifice du peuple, et fais l'expiation pour lui, comme l'Eternel l'a ordonné.
Aaron s'approcha de l'autel, et il égorgea le veau pour son sacrifice d'expiation.
Les fils d'Aaron lui présentèrent le sang; il trempa son doigt dans le sang, en mit sur les cornes de l'autel, et répandit le sang au pied de l'autel.
Il brûla sur l'autel la graisse, les rognons, et le grand lobe du foie de la victime expiatoire, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.
Mais il brûla au feu hors du camp la chair et la peau.
Il égorgea l'holocauste. Les fils d'Aaron lui présentèrent le sang, et il le répandit sur l'autel tout autour.
Ils lui présentèrent l'holocauste coupé par morceaux, avec la tête, et il les brûla sur l'autel.
Il lava les entrailles et les jambes, et il les brûla sur l'autel, par dessus l'holocauste.
Ensuite, il offrit le sacrifice du peuple. Il prit le bouc pour le sacrifice expiatoire du peuple, il l'égorgea, et l'offrit en expiation, comme la première victime.
Il offrit l'holocauste, et le sacrifia, d'après les règles établies.
Il présenta l'offrande, en prit une poignée, et la brûla sur l'autel, outre l'holocauste du matin.
Il égorgea le boeuf et le bélier, en sacrifice d'actions de grâces pour le peuple. Les fils d'Aaron lui présentèrent le sang, et il le répandit sur l'autel tout autour.
Ils lui présentèrent la graisse du boeuf et du bélier, la queue, la graisse qui couvre les entrailles, les rognons, et le grand lobe du foie;
ils mirent les graisses sur les poitrines, et il brûla les graisses sur l'autel.
Aaron agita de côté et d'autre devant l'Eternel les poitrines et l'épaule droite, comme Moïse l'avait ordonné.
Aaron leva ses mains vers le peuple, et il le bénit. Puis il descendit, après avoir offert le sacrifice d'expiation, l'holocauste et le sacrifice d'actions de grâces.
Moïse et Aaron entrèrent dans la tente d'assignation. Lorsqu'ils en sortirent, ils bénirent le peuple. Et la gloire de l'Eternel apparut à tout le peuple.
Le feu sortit de devant l'Eternel, et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face.
Vous vous trompez vous-mêmes, car vous m'avez envoyé vers l'Eternel, votre Dieu, en disant: Intercède en notre faveur auprès de l'Eternel, notre Dieu, fais-nous connaître tout ce que l'Eternel, notre Dieu, dira, et nous le ferons.
Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance,
désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut,
si vous avez goûté que le Seigneur est bon.
Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu;
et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.
Car il est dit dans l'Ecriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; Et celui qui croit en elle ne sera point confus.
L'honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle,
Et une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale; ils s'y heurtent pour n'avoir pas cru à la parole, et c'est à cela qu'ils sont destinés.
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,
vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme.
Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes oeuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera.
Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain,
soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien.
Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés,
tant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu.
Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi.
Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile.
Car c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement.
En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu.
Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,
Lui qui n'a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude;
lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement;
lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.
Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.
Moïse dit à Aaron: C'est ce que l'Eternel a déclaré, lorsqu'il a dit: Je serai sanctifié par ceux qui s'approchent de moi, et je serai glorifié en présence de tout le peuple. Aaron garda le silence.
Joas fit ce qui est droit aux yeux de l'Eternel pendant toute la vie du sacrificateur Jehojada.
Après la mort de Jehojada, les chefs de Juda vinrent se prosterner devant le roi. Alors le roi les écouta.
Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes résolutions, ma foi, ma douceur, ma charité, ma constance,
Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.
Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y sont attachés.
Amatsia devint roi à l'âge de vingt-cinq ans, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Joaddan, de Jérusalem.
Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Eternel, mais avec un coeur qui n'était pas entièrement dévoué.
Lorsque la royauté fut affermie entre ses mains, il fit périr ses serviteurs qui avaient tué le roi son père.
Mais il ne fit pas mourir leurs fils, car il agit selon ce qui est écrit dans la loi, dans le livre de Moïse, où l'Eternel donne ce commandement: On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l'on ne fera point mourir les enfants pour les pères; mais on fera mourir chacun pour son péché.
Amatsia rassembla les hommes de Juda et les plaça d'après les maisons paternelles, les chefs de milliers et les chefs de centaines, pour tout Juda et Benjamin; il en fit le dénombrement depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, et il trouva trois cent mille hommes d'élite, en état de porter les armes, maniant la lance et le bouclier.
Il prit encore à sa solde dans Israël cent mille vaillants hommes pour cent talents d'argent.
Un homme de Dieu vint auprès de lui, et dit: O roi, qu'une armée d'Israël ne marche point avec toi, car l'Eternel n'est pas avec Israël, avec tous ces fils d'Ephraïm.
Si tu vas avec eux, quand même tu ferais au combat des actes de vaillance, Dieu te fera tomber devant l'ennemi, car Dieu a le pouvoir d'aider et de faire tomber.
Amatsia dit à l'homme de Dieu: Et comment agir à l'égard des cent talents que j'ai donnés à la troupe d'Israël? L'homme de Dieu répondit: L'Eternel peut te donner bien plus que cela.
Alors Amatsia sépara la troupe qui lui était venue d'Ephraïm, afin que ces gens retournassent chez eux. Mais ils furent très irrités contre Juda, et ils s'en allèrent chez eux avec une ardente colère.
Amatsia prit courage, et conduisit son peuple. Il alla dans la vallée du sel, et il battit dix mille hommes des fils de Séir.
Et les fils de Juda en saisirent dix mille vivants, qu'ils menèrent au sommet d'un rocher, d'où ils les précipitèrent; et tous furent écrasés.
Cependant, les gens de la troupe qu'Amatsia avait renvoyés pour qu'ils n'allassent pas à la guerre avec lui firent une invasion dans les villes de Juda depuis Samarie jusqu'à Beth-Horon, y tuèrent trois mille personnes, et enlevèrent de nombreuses dépouilles.
Lorsqu'Amatsia fut de retour après la défaite des Edomites, il fit venir les dieux des fils de Séir, et se les établit pour dieux; il se prosterna devant eux, et leur offrit des parfums.
Alors la colère de l'Eternel s'enflamma contre Amatsia, et il envoya vers lui un prophète, qui lui dit: Pourquoi as-tu recherché les dieux de ce peuple, quand ils n'ont pu délivrer leur peuple de ta main?
Comme il parlait, Amatsia lui dit: Est-ce que nous t'avons fait conseiller du roi? Retire-toi! Pourquoi veux-tu qu'on te frappe? Le prophète se retira, en disant: Je sais que Dieu a résolu de te détruire, parce que tu as fait cela et que tu n'as pas écouté mon conseil.
Après s'être consulté, Amatsia, roi de Juda, envoya dire à Joas, fils de Joachaz, fils de Jéhu, roi d'Israël: Viens, voyons-nous en face!
Et Joas, roi d'Israël, fit dire à Amatsia, roi de Juda: L'épine du Liban envoya dire au cèdre du Liban: Donne ta fille pour femme à mon fils! Et les bêtes sauvages qui sont au Liban passèrent et foulèrent l'épine.
Tu as battu les Edomites, penses-tu, et ton coeur s'élève pour te glorifier. Reste maintenant chez toi. Pourquoi t'engager dans une malheureuse entreprise, qui amènerait ta ruine et celle de Juda?
Mais Amatsia ne l'écouta pas, car Dieu avait résolu de les livrer entre les mains de l'ennemi, parce qu'ils avaient recherché les dieux d'Edom.
Et Joas, roi d'Israël, monta; et ils se virent en face, lui et Amatsia, roi de Juda, à Beth-Schémesch, qui est à Juda.
Juda fut battu par Israël, et chacun s'enfuit dans sa tente.
Joas, roi d'Israël, prit à Beth-Schémesch Amatsia, roi de Juda, fils de Joas, fils de Joachaz. Il l'emmena à Jérusalem, et il fit une brèche de quatre cents coudées dans la muraille de Jérusalem, depuis la porte d'Ephraïm jusqu'à la porte de l'angle.
Il prit tout l'or et l'argent et tous les vases qui se trouvaient dans la maison de Dieu, chez Obed-Edom, et les trésors de la maison du roi; il prit aussi des otages, et il retourna à Samarie.
Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, vécut quinze ans après la mort de Joas, fils de Joachaz, roi d'Israël.
Le reste des actions d'Amatsia, les premières et les dernières, cela n'est-il pas écrit dans le livre des rois de Juda et d'Israël?
Depuis qu'Amatsia se fut détourné de l'Eternel, il se forma contre lui une conspiration à Jérusalem, et il s'enfuit à Lakis; mais on le poursuivit à Lakis, où on le fit mourir.
On le transporta sur des chevaux, et on l'enterra avec ses pères dans la ville de Juda.
Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements!
Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.
puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.