Louis Segond 1910
Versliste
Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber!
car nous marchons par la foi et non par la vue,
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.
Or, tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l'espérance.
Il avait un fils du nom de Saül, jeune et beau, plus beau qu'aucun des enfants d'Israël, et les dépassant tous de la tête.
On courut le tirer de là, et il se présenta au milieu du peuple. Il les dépassait tous de la tête.
Après la mort de Saül, David, qui avait battu les Amalécites, était depuis deux jours revenu à Tsiklag.
Le troisième jour, un homme arriva du camp de Saül, les vêtements déchirés et la tête couverte de terre. Lorsqu'il fut en présence de David, il se jeta par terre et se prosterna.
David lui dit: D'où viens-tu? Et il lui répondit: Je me suis sauvé du camp d'Israël.
David lui dit: Que s'est-il passé? dis-moi donc! Et il répondit: Le peuple s'est enfui du champ de bataille, et un grand nombre d'hommes sont tombés et ont péri; Saül même et Jonathan, son fils, sont morts.
David dit au jeune homme qui lui apportait ces nouvelles: Comment sais-tu que Saül et Jonathan, son fils, sont morts?
Et le jeune homme qui lui apportait ces nouvelles répondit: Je me trouvais sur la montagne de Guilboa; et voici, Saül s'appuyait sur sa lance, et voici, les chars et les cavaliers étaient près de l'atteindre.
S'étant retourné, il m'aperçut et m'appela. Je dis: Me voici!
Et il me dit: Qui es-tu? Je lui répondis: Je suis Amalécite.
Et il dit: Approche donc, et donne-moi la mort; car je suis pris de vertige, quoique encore plein de vie.
Je m'approchai de lui, et je lui donnai la mort, sachant bien qu'il ne survivrait pas à sa défaite. J'ai enlevé le diadème qui était sur sa tête et le bracelet qu'il avait au bras, et je les apporte ici à mon seigneur.
David saisit ses vêtements et les déchira, et tous les hommes qui étaient auprès de lui firent de même.
Ils furent dans le deuil, pleurèrent et jeûnèrent jusqu'au soir, à cause de Saül, de Jonathan, son fils, du peuple de l'Eternel, et de la maison d'Israël, parce qu'ils étaient tombés par l'épée.
David dit au jeune homme qui lui avait apporté ces nouvelles: D'où es-tu? Et il répondit: Je suis le fils d'un étranger, d'un Amalécite.
David lui dit: Comment n'as-tu pas craint de porter la main sur l'oint de l'Eternel et de lui donner la mort?
Et David appela l'un de ses gens, et dit: Approche, et tue-le! Cet homme frappa l'Amalécite, qui mourut.
Et David lui dit: Que ton sang retombe sur ta tête, car ta bouche a déposé contre toi, puisque tu as dit: J'ai donné la mort à l'oint de l'Eternel!
Voici le cantique funèbre que David composa sur Saül et sur Jonathan, son fils,
et qu'il ordonna d'enseigner aux enfants de Juda. C'est le cantique de l'arc: il est écrit dans le livre du Juste.
L'élite d'Israël a succombé sur tes collines! Comment des héros sont-ils tombés?
Ne l'annoncez point dans Gath, N'en publiez point la nouvelle dans les rues d'Askalon, De peur que les filles des Philistins ne se réjouissent, De peur que les filles des incirconcis ne triomphent.
Montagnes de Guilboa! Qu'il n'y ait sur vous ni rosée ni pluie, Ni champs qui donnent des prémices pour les offrandes! Car là ont été jetés les boucliers des héros, Le bouclier de Saül; L'huile a cessé de les oindre.
Devant le sang des blessés, devant la graisse des plus vaillants, L'arc de Jonathan n'a jamais reculé, Et l'épée de Saül ne retournait point à vide.
Saül et Jonathan, aimables et chéris pendant leur vie, N'ont point été séparés dans leur mort; Ils étaient plus légers que les aigles, Ils étaient plus forts que les lions.
Filles d'Israël! pleurez sur Saül, Qui vous revêtait magnifiquement de cramoisi, Qui mettait des ornements d'or sur vos habits.
Comment des héros sont-ils tombés au milieu du combat? Comment Jonathan a-t-il succombé sur tes collines?
Je suis dans la douleur à cause de toi, Jonathan, mon frère! Tu faisais tout mon plaisir; Ton amour pour moi était admirable, Au-dessus de l'amour des femmes.
Comment des héros sont-ils tombés? Comment leurs armes se sont-elles perdues?
Il y avait un homme de Benjamin, nommé Kis, fils d'Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d'Aphiach, fils d'un Benjamite. C'était un homme fort et vaillant.
Il avait un fils du nom de Saül, jeune et beau, plus beau qu'aucun des enfants d'Israël, et les dépassant tous de la tête.
Les ânesses de Kis, père de Saül, s'égarèrent; et Kis dit à Saül, son fils: Prends avec toi l'un des serviteurs, lève-toi, va, et cherche les ânesses.
Il passa par la montagne d'Ephraïm et traversa le pays de Schalischa, sans les trouver; ils passèrent par le pays de Schaalim, et elles n'y étaient pas; ils parcoururent le pays de Benjamin, et ils ne les trouvèrent pas.
Ils étaient arrivés dans le pays de Tsuph, lorsque Saül dit à son serviteur qui l'accompagnait: Viens, retournons, de peur que mon père, oubliant les ânesses, ne soit en peine de nous.
Le serviteur lui dit: Voici, il y a dans cette ville un homme de Dieu, et c'est un homme considéré; tout ce qu'il dit ne manque pas d'arriver. Allons y donc; peut-être nous fera-t-il connaître le chemin que nous devons prendre.
Saül dit à son serviteur: Mais si nous y allons, que porterons-nous à l'homme de Dieu? Car il n'y a plus de provisions dans nos sacs, et nous n'avons aucun présent à offrir à l'homme de Dieu. Qu'est-ce que nous avons?
Le serviteur reprit la parole, et dit à Saül: Voici, j'ai sur moi le quart d'un sicle d'argent; je le donnerai à l'homme de Dieu, et il nous indiquera notre chemin.
Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait: Venez, et allons au voyant! Car celui qu'on appelle aujourd'hui le prophète s'appelait autrefois le voyant. -
Saül dit à son serviteur: Tu as raison: viens, allons! Et ils se rendirent à la ville où était l'homme de Dieu.
Comme ils montaient à la ville, ils rencontrèrent des jeunes filles sorties pour puiser de l'eau, et ils leur dirent: Le voyant est-il ici?
Elles leur répondirent en disant: Oui, il est devant toi; mais va promptement, car aujourd'hui il est venu à la ville parce qu'il y a un sacrifice pour le peuple sur le haut lieu.
Quand vous serez entrés dans la ville, vous le trouverez avant qu'il monte au haut lieu pour manger; car le peuple ne mangera point qu'il ne soit arrivé, parce qu'il doit bénir le sacrifice; après quoi, les conviés mangeront. Montez donc, car maintenant vous le trouverez.
Et ils montèrent à la ville. Ils étaient arrivés au milieu de la ville, quand ils furent rencontrés par Samuel qui sortait pour monter au haut lieu.
Or, un jour avant l'arrivée de Saül, l'Eternel avait averti Samuel, en disant:
Demain, à cette heure, je t'enverrai un homme du pays de Benjamin, et tu l'oindras pour chef de mon peuple d'Israël. Il sauvera mon peuple de la main des Philistins; car j'ai regardé mon peuple, parce que son cri est venu jusqu'à moi.
Lorsque Samuel eut aperçu Saül, l'Eternel lui dit: Voici l'homme dont je t'ai parlé; c'est lui qui régnera sur mon peuple.
Saül s'approcha de Samuel au milieu de la porte, et dit: Indique-moi, je te prie, où est la maison du voyant.
Samuel répondit à Saül: C'est moi qui suis le voyant. Monte devant moi au haut lieu, et vous mangerez aujourd'hui avec moi. Je te laisserai partir demain, et je te dirai tout ce qui se passe dans ton coeur.
Ne t'inquiète pas des ânesses que tu as perdues il y a trois jours, car elles sont retrouvées. Et pour qui est réservé tout ce qu'il y a de précieux en Israël? N'est-ce pas pour toi et pour toute la maison de ton père?
Saül répondit: Ne suis-je pas Benjamite, de l'une des plus petites tribus d'Israël? et ma famille n'est-elle pas la moindre de toutes les familles de la tribu de Benjamin? Pourquoi donc me parles-tu de la sorte?
Samuel prit Saül et son serviteur, les fit entrer dans la salle, et leur donna une place à la tête des conviés, qui étaient environ trente hommes.
Samuel dit au cuisinier: Sers la portion que je t'ai donnée, en te disant: Mets-la à part.
Le cuisinier donna l'épaule et ce qui l'entoure, et il la servit à Saül. Et Samuel dit: Voici ce qui a été réservé; mets-le devant toi, et mange, car on l'a gardé pour toi lorsque j'ai convié le peuple. Ainsi Saül mangea avec Samuel ce jour-là.
Ils descendirent du haut lieu à la ville, et Samuel s'entretint avec Saül sur le toit.
Puis ils se levèrent de bon matin; et, dès l'aurore, Samuel appela Saül sur le toit, et dit: Viens, et je te laisserai partir. Saül se leva, et ils sortirent tous deux, lui et Samuel.
Quand ils furent descendus à l'extrémité de la ville, Samuel dit à Saül: Dis à ton serviteur de passer devant nous. Et le serviteur passa devant. Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je te ferai entendre la parole de Dieu.
Samuel prit une fiole d'huile, qu'il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit: L'Eternel ne t'a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage?
Aujourd'hui, après m'avoir quitté, tu trouveras deux hommes près du sépulcre de Rachel, sur la frontière de Benjamin, à Tseltsach. Ils te diront: Les ânesses que tu es allé chercher sont retrouvées; et voici, ton père ne pense plus aux ânesses, mais il est en peine de vous, et dit: Que dois-je faire au sujet de mon fils?
De là tu iras plus loin, et tu arriveras au chêne de Thabor, où tu seras rencontré par trois hommes montant vers Dieu à Béthel, et portant l'un trois chevreaux, l'autre trois gâteaux de pain, et l'autre une outre de vin.
Ils te demanderont comment tu te portes, et ils te donneront deux pains, que tu recevras de leur main.
Après cela, tu arriveras à Guibea-Elohim, où se trouve une garnison de Philistins. En entrant dans la ville, tu rencontreras une troupe de prophètes descendant du haut lieu, précédés du luth, du tambourin, de la flûte et de la harpe, et prophétisant eux-mêmes.
L'esprit de l'Eternel te saisira, tu prophétiseras avec eux, et tu seras changé en un autre homme.
Lorsque ces signes auront eu pour toi leur accomplissement, fais ce que tu trouveras à faire, car Dieu est avec toi.
Puis tu descendras avant moi à Guilgal; et voici, je descendrai vers toi, pour offrir des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Tu attendras sept jours, jusqu'à ce que j'arrive auprès de toi et que je te dise ce que tu dois faire.
Dès que Saül eut tourné le dos pour se séparer de Samuel, Dieu lui donna un autre coeur, et tous ces signes s'accomplirent le même jour.
Lorsqu'ils arrivèrent à Guibea, voici, une troupe de prophètes vint à sa rencontre. L'esprit de Dieu le saisit, et il prophétisa au milieu d'eux.
Tous ceux qui l'avaient connu auparavant virent qu'il prophétisait avec les prophètes, et l'on se disait l'un à l'autre dans le peuple: Qu'est-il arrivé au fils de Kis? Saül est-il aussi parmi les prophètes?
Quelqu'un de Guibea répondit: Et qui est leur père? -De là le proverbe: Saül est-il aussi parmi les prophètes?
Lorsqu'il eut fini de prophétiser, il se rendit au haut lieu.
L'oncle de Saül dit à Saül et à son serviteur: Où êtes-vous allés? Saül répondit: Chercher les ânesses; mais nous ne les avons pas aperçues, et nous sommes allés vers Samuel.
L'oncle de Saül reprit: Raconte-moi donc ce que vous a dit Samuel.
Et Saül répondit à son oncle: Il nous a assuré que les ânesses étaient retrouvées. Et il ne lui dit rien de la royauté dont avait parlé Samuel.
Samuel convoqua le peuple devant l'Eternel à Mitspa,
et il dit aux enfants d'Israël: Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: J'ai fait monter d'Egypte Israël, et je vous ai délivrés de la main des Egyptiens et de la main de tous les royaumes qui vous opprimaient.
Et aujourd'hui, vous rejetez votre Dieu, qui vous a délivrés de tous vos maux et de toutes vos souffrances, et vous lui dites: Etablis un roi sur nous! Présentez-vous maintenant devant l'Eternel, selon vos tribus et selon vos milliers.
Samuel fit approcher toutes les tribus d'Israël, et la tribu de Benjamin fut désignée.
Il fit approcher la tribu de Benjamin par familles, et la famille de Matri fut désignée. Puis Saül, fils de Kis, fut désigné. On le chercha, mais on ne le trouva point.
On consulta de nouveau l'Eternel: Y a-t-il encore un homme qui soit venu ici? Et l'Eternel dit: Voici, il est caché vers les bagages.
On courut le tirer de là, et il se présenta au milieu du peuple. Il les dépassait tous de la tête.
Samuel dit à tout le peuple: Voyez-vous celui que l'Eternel a choisi? Il n'y a personne dans tout le peuple qui soit semblable à lui. Et tout le peuple poussa les cris de: Vive le roi!
Samuel fit alors connaître au peuple le droit de la royauté, et il l'écrivit dans un livre, qu'il déposa devant l'Eternel. Puis il renvoya tout le peuple, chacun chez soi.
Saül aussi s'en alla dans sa maison à Guibea. Il fut accompagné par les honnêtes gens, dont Dieu avait touché le coeur.
Il y eut toutefois des hommes pervers, qui disaient: Quoi! c'est celui-ci qui nous sauvera! Et ils le méprisèrent, et ne lui apportèrent aucun présent. Mais Saül n'y prit point garde.
Nachasch, l'Ammonite, vint assiéger Jabès en Galaad. Tous les habitants de Jabès dirent à Nachasch: Traite alliance avec nous, et nous te servirons.
Mais Nachasch, l'Ammonite, leur répondit: Je traiterai avec vous à la condition que je vous crève à tous l'oeil droit, et que j'imprime ainsi un opprobre sur tout Israël.
Les anciens de Jabès lui dirent: Accorde-nous une trêve de sept jours, afin que nous envoyions des messagers dans tout le territoire d'Israël; et s'il n'y a personne qui nous secoure, nous nous rendrons à toi.
Les messagers arrivèrent à Guibea de Saül, et dirent ces choses aux oreilles du peuple. Et tout le peuple éleva la voix, et pleura.
Et voici, Saül revenait des champs, derrière ses boeufs, et il dit: Qu'a donc le peuple pour pleurer? On lui raconta ce qu'avaient dit ceux de Jabès.
Dès que Saül eut entendu ces choses, il fut saisi par l'esprit de Dieu, et sa colère s'enflamma fortement.
Il prit une paire de boeufs, et les coupa en morceaux, qu'il envoya par les messagers dans tout le territoire d'Israël, en disant: Quiconque ne marchera pas à la suite de Saül et de Samuel, aura ses boeufs traités de la même manière. La terreur de l'Eternel s'empara du peuple, qui se mit en marche comme un seul homme.
Saül en fit la revue à Bézek; les enfants d'Israël étaient trois cent mille, et les hommes de Juda trente mille.
Ils dirent aux messagers qui étaient venus: Vous parlerez ainsi aux habitants de Jabès en Galaad: Demain vous aurez du secours, quand le soleil sera dans sa chaleur. Les messagers portèrent cette nouvelle à ceux de Jabès, qui furent remplis de joie;
et qui dirent aux Ammonites: Demain nous nous rendrons à vous, et vous nous traiterez comme bon vous semblera.
Le lendemain, Saül divisa le peuple en trois corps. Ils pénétrèrent dans le camp des Ammonites à la veille du matin, et ils les battirent jusqu'à la chaleur du jour. Ceux qui échappèrent furent dispersés, et il n'en resta pas deux ensemble.
Le peuple dit à Samuel: Qui est-ce qui disait: Saül régnera-t-il sur nous? Livrez ces gens, et nous les ferons mourir.
Mais Saül dit: Personne ne sera mis à mort en ce jour, car aujourd'hui l'Eternel a opéré une délivrance en Israël.
Et Samuel dit au peuple: Venez, et allons à Guilgal, pour y confirmer la royauté.
Tout le peuple se rendit à Guilgal, et ils établirent Saül pour roi, devant l'Eternel, à Guilgal. Là, ils offrirent des sacrifices d'actions de grâces devant l'Eternel; et là, Saül et tous les hommes d'Israël se livrèrent à de grandes réjouissances.
Samuel dit: L'Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Eternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.
Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l'Eternel, il te rejette aussi comme roi.
Vous répondîtes, en me disant: Nous avons péché contre l'Eternel; nous monterons et nous combattrons, comme l'Eternel, notre Dieu, nous l'a ordonné. Et vous ceignîtes chacun vos armes, et vous fîtes le projet téméraire de monter à la montagne.
Il me dit: Fils de l'homme, tiens-toi sur tes pieds, et je te parlerai.
Dès qu'il m'eut adressé ces mots, l'esprit entra en moi et me fit tenir sur mes pieds; et j'entendis celui qui me parlait.
Il me dit: Fils de l'homme, je t'envoie vers les enfants d'Israël, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi; eux et leurs pères ont péché contre moi, jusqu'au jour même où nous sommes.
Ce sont des enfants à la face impudente et au coeur endurci; je t'envoie vers eux, et tu leur diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel.
Qu'ils écoutent, ou qu'ils n'écoutent pas, -car c'est une famille de rebelles, -ils sauront qu'un prophète est au milieu d'eux.
Et toi, fils de l'homme, ne les crains pas et ne crains pas leurs discours, quoique tu aies auprès de toi des ronces et des épines, et que tu habites avec des scorpions; ne crains pas leurs discours et ne t'effraie pas de leurs visages, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.
Tu leur diras mes paroles, qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas, car ce sont des rebelles.
Il attendit sept jours, selon le terme fixé par Samuel. Mais Samuel n'arrivait pas à Guilgal, et le peuple se dispersait loin de Saül.
Alors Saül dit: Amenez-moi l'holocauste et les sacrifices d'actions de grâces. Et il offrit l'holocauste.
Comme il achevait d'offrir l'holocauste, voici, Samuel arriva, et Saül sortit au-devant de lui pour le saluer.
Samuel dit: Qu'as-tu fait? Saül répondit: Lorsque j'ai vu que le peuple se dispersait loin de moi, que tu n'arrivais pas au terme fixé, et que les Philistins étaient assemblés à Micmasch,
je me suis dit: Les Philistins vont descendre contre moi à Guilgal, et je n'ai pas imploré l'Eternel! C'est alors que je me suis fait violence et que j'ai offert l'holocauste.
Samuel dit à Saül: Tu as agi en insensé, tu n'as pas observé le commandement que l'Eternel, ton Dieu, t'avait donné. L'Eternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël;
et maintenant ton règne ne durera point. L'Eternel s'est choisi un homme selon son coeur, et l'Eternel l'a destiné à être le chef de son peuple, parce que tu n'as pas observé ce que l'Eternel t'avait commandé.
Puis Samuel se leva, et monta de Guilgal à Guibea de Benjamin. Saül fit la revue du peuple qui se trouvait avec lui: il y avait environ six cents hommes.
Alors Saül dit à Samuel: J'ai péché, car j'ai transgressé l'ordre de l'Eternel, et je n'ai pas obéi à tes paroles; je craignais le peuple, et j'ai écouté sa voix.
Il est dit encore: Nations, réjouissez-vous avec son peuple!
Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps.
Samuel dit: L'Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Eternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.
Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l'Eternel, il te rejette aussi comme roi.
Saül mourut, parce qu'il se rendit coupable d'infidélité envers l'Eternel, dont il n'observa point la parole, et parce qu'il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts.
Il ne consulta point l'Eternel; alors l'Eternel le fit mourir, et transféra la royauté à David, fils d'Isaï.
Il éprouve pour vous un redoublement d'affection, au souvenir de votre obéissance à tous, et de l'accueil que vous lui avez fait avec crainte et tremblement.
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent;
Pour vous, votre obéissance est connue de tous; je me réjouis donc à votre sujet, et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal.
et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.
En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ.
C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte,