Et la parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, tourne ta face vers Jérusalem, Et parle contre les lieux saints! Prophétise contre le pays d'Israël!
Tu diras au pays d'Israël: Ainsi parle l'Eternel: Voici, j'en veux à toi, Je tirerai mon épée de son fourreau, Et j'exterminerai du milieu de toi le juste et le méchant.
Parce que je veux exterminer du milieu de toi le juste et le méchant, Mon épée sortira de son fourreau, Pour frapper toute chair, Du midi au septentrion.
Et toute chair saura Que moi, l'Eternel, j'ai tiré mon épée de son fourreau. Elle n'y rentrera plus.
Et toi, fils de l'homme, gémis! Les reins brisés et l'amertume dans l'âme, Gémis sous leurs regards!
Et s'ils te disent: Pourquoi gémis-tu? Tu répondras: Parce qu'il arrive une nouvelle... Tous les coeurs s'alarmeront, Toutes les mains deviendront faibles, Tous les esprits seront abattus, Tous les genoux se fondront en eau... Voici, elle arrive, elle est là! Dit le Seigneur, l'Eternel.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, prophétise, et dis: Ainsi parle l'Eternel. Dis: L'épée! l'épée! Elle est aiguisée, elle est polie.
C'est pour massacrer qu'elle est aiguisée, C'est pour étinceler qu'elle est polie... Nous réjouirons-nous? Le sceptre de mon fils méprise tout bois...
On l'a donnée à polir, Pour que la main la saisisse; Elle est aiguisée, l'épée, elle est polie, Pour armer la main de celui qui massacre.
Crie et gémis, fils de l'homme! Car elle est tirée contre mon peuple, Contre tous les princes d'Israël; Ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe donc sur ta cuisse!
Oui, l'épreuve sera faite; Et que sera-ce, si ce sceptre qui méprise tout est anéanti? Dit le Seigneur, l'Eternel.
Et toi, fils de l'homme, prophétise, Et frappe des mains! Et que les coups de l'épée soient doublés, soient triplés! C'est l'épée du carnage, l'épée du grand carnage, L'épée qui doit les poursuivre.
Pour jeter l'effroi dans les coeurs, Pour multiplier les victimes, A toutes leurs portes je les menacerai de l'épée. Ah! elle est faite pour étinceler, Elle est aiguisée pour massacrer.
Rassemble tes forces, tourne-toi à droite! Place-toi, tourne-toi à gauche! Dirige de tous côtés ton tranchant!
Et moi aussi, je frapperai des mains, Et j'assouvirai ma fureur. C'est moi, l'Eternel, qui parle.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, trace deux chemins pour servir de passage à l'épée du roi de Babylone; tous les deux doivent sortir du même pays; marque un signe, marque-le à l'entrée du chemin qui conduit à une ville.
Tu traceras l'un des chemins pour que l'épée arrive à Rabbath, ville des enfants d'Ammon, et l'autre pour qu'elle arrive en Juda, à Jérusalem, ville fortifiée.
Car le roi de Babylone se tient au carrefour, à l'entrée des deux chemins, pour tirer des présages; il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.
Le sort, qui est dans sa droite, désigne Jérusalem, où l'on devra dresser des béliers, commander le carnage, et pousser des cris de guerre; on dressera des béliers contre les portes, on élèvera des terrasses, on formera des retranchements.
Ils ne voient là que de vaines divinations, eux qui ont fait des serments. Mais lui, il se souvient de leur iniquité, en sorte qu'ils seront pris.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que vous rappelez le souvenir de votre iniquité, en mettant à nu vos transgressions, en manifestant vos péchés dans toutes vos actions; parce que vous en rappelez le souvenir, vous serez saisis par sa main.
Et toi, profane, méchant, prince d'Israël, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme!
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé.
J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n'aura lieu qu'à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.
Et toi, fils de l'homme, prophétise, et dis: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, sur les enfants d'Ammon et sur leur opprobre. Dis: L'épée, l'épée est tirée, elle est polie, pour massacrer, pour dévorer, pour étinceler!
Au milieu de tes visions vaines et de tes oracles menteurs, elle te fera tomber parmi les cadavres des méchants, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme.
Remets ton épée dans le fourreau. Je te jugerai dans le lieu où tu as été créé, dans le pays de ta naissance.
Je répandrai sur toi ma colère, je soufflerai contre toi avec le feu de ma fureur, et je te livrerai entre les mains d'hommes qui dévorent, qui ne travaillent qu'à détruire.
Tu seras consumé par le feu; ton sang coulera au milieu du pays; on ne se souviendra plus de toi. Car moi, l'Eternel, j'ai parlé.
Querverweise zu Hesekiel 21,31 Hes 21,31
Maintenant je vais bientôt répandre ma fureur sur toi, Assouvir sur toi ma colère; Je te jugerai selon tes voies, Je te chargerai de toutes tes abominations.
Comme on rassemble l'argent, l'airain, le fer, le plomb et l'étain, dans le creuset, et qu'on souffle le feu pour les fondre, ainsi je vous rassemblerai dans ma colère et dans ma fureur, et je vous mettrai au creuset pour vous fondre.
Alors tu prononceras ce chant sur le roi de Babylone, Et tu diras: Eh quoi! le tyran n'est plus! L'oppression a cessé!
L'Eternel a brisé le bâton des méchants, La verge des dominateurs.
Celui qui dans sa fureur frappait les peuples, Par des coups sans relâche, Celui qui dans sa colère subjuguait les nations, Est poursuivi sans ménagement.
Ou si j'envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes,
Je vous rassemblerai, et je soufflerai contre vous avec le feu de ma fureur; et vous serez fondus au milieu de Jérusalem.
Le lion s'élance de son taillis, Le destructeur des nations est en marche, il a quitté son lieu, Pour ravager ton pays; Tes villes seront ruinées, il n'y aura plus d'habitants.
Comme l'argent fond dans le creuset, ainsi vous serez fondus au milieu d'elle. Et vous saurez que moi, l'Eternel, j'ai répandu ma fureur sur vous.
Le lit des eaux apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par ta menace, ô Eternel! Par le bruit du souffle de tes narines.
Ainsi parle l'Eternel: Voici, un peuple vient du pays du septentrion, Une grande nation se lève des extrémités de la terre.
Qui résistera devant sa fureur? Qui tiendra contre son ardente colère? Sa fureur se répand comme le feu, Et les rochers se brisent devant lui.
Depuis longtemps un bûcher est préparé, Il est préparé pour le roi, Il est profond, il est vaste; Son bûcher, c'est du feu et du bois en abondance; Le souffle de l'Eternel l'enflamme, comme un torrent de soufre.
Ils portent l'arc et le javelot; Ils sont cruels, sans miséricorde; Leur voix mugit comme la mer; Ils sont montés sur des chevaux, Prêts à combattre comme un seul homme, Contre toi, fille de Sion!
Je vais mettre en lui un esprit tel que, sur une nouvelle qu'il recevra, il retournera dans son pays; et je le ferai tomber par l'épée dans son pays.
Tu as été pour moi un marteau, un instrument de guerre. J'ai brisé par toi des nations, Par toi j'ai détruit des royaumes.
L'herbe sèche, la fleur tombe, Quand le vent de l'Eternel souffle dessus. -Certainement le peuple est comme l'herbe:
Par toi j'ai brisé le cheval et son cavalier; Par toi j'ai brisé le char et celui qui était dessus.
Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu; Vous l'avez rentré chez vous, mais j'ai soufflé dessus. Pourquoi? dit l'Eternel des armées. A cause de ma maison, qui est détruite, Tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison.
Voici, je vais susciter les Chaldéens, Peuple furibond et impétueux, Qui traverse de vastes étendues de pays, Pour s'emparer de demeures qui ne sont pas à lui.
Il est terrible et formidable; De lui seul viennent son droit et sa grandeur.
Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, Plus agiles que les loups du soir, Et ses cavaliers s'avancent avec orgueil; Ses cavaliers arrivent de loin, Ils volent comme l'aigle qui fond sur sa proie.
Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage; Ses regards avides se portent en avant, Et il assemble des prisonniers comme du sable.
Il se moque des rois, Et les princes font l'objet de ses railleries; Il se rit de toutes les forteresses, Il amoncelle de la terre, et il les prend.