Louis Segond 1910
Versliste
L'orgueilleux, le hautain, s'appelle un moqueur; Il agit avec la fureur de l'arrogance.
Les désirs du paresseux le tuent, Parce que ses mains refusent de travailler;
Tout le jour il éprouve des désirs; Mais le juste donne sans parcimonie.
Le sacrifice des méchants est quelque chose d'abominable; Combien plus quand ils l'offrent avec des pensées criminelles!
Le témoin menteur périra, Mais l'homme qui écoute parlera toujours.
Le méchant prend un air effronté, Mais l'homme droit affermit sa voie.
Il n'y a ni sagesse, ni intelligence, Ni conseil, en face de l'Eternel.
Le cheval est équipé pour le jour de la bataille, Mais la délivrance appartient à l'Eternel.
Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
Ainsi parle l'Eternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure?
Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l'existence, dit l'Eternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole.
Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l'encens est comme celui qui adorerait des idoles; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations.
Moi aussi, je me complairai dans leur infortune, Et je ferai venir sur eux ce qui cause leur effroi, Parce que j'ai appelé, et qu'ils n'ont point répondu, Parce que j'ai parlé, et qu'ils n'ont point écouté; Mais ils ont fait ce qui est mal à mes yeux, Et ils ont choisi ce qui me déplaît.