Louis Segond 1910
Versliste
Le sage monte dans la ville des héros, Et il abat la force qui lui donnait de l'assurance.
Celui qui veille sur sa bouche et sur sa langue Préserve son âme des angoisses.
Et j'ai dit: La sagesse vaut mieux que la force. Cependant la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées.
La sagesse rend le sage plus fort que dix chefs qui sont dans une ville.
Il y avait une petite ville, avec peu d'hommes dans son sein; un roi puissant marcha sur elle, l'investit, et éleva contre elle de grands forts.
Il s'y trouvait un homme pauvre et sage, qui sauva la ville par sa sagesse. Et personne ne s'est souvenu de cet homme pauvre.
Josué se leva avec tous les gens de guerre, pour monter contre Aï. Il choisit trente mille vaillants hommes, qu'il fit partir de nuit,
et auxquels il donna cet ordre: Ecoutez, vous vous mettrez en embuscade derrière la ville; ne vous éloignez pas beaucoup de la ville, et soyez tous prêts.
Mais moi et tout le peuple qui est avec moi, nous nous approcherons de la ville. Et quand ils sortiront à notre rencontre, comme la première fois, nous prendrons la fuite devant eux.
Ils nous poursuivront jusqu'à ce que nous les ayons attirés loin de la ville, car ils diront: Ils fuient devant nous, comme la première fois! Et nous fuirons devant eux.
Vous sortirez alors de l'embuscade, et vous vous emparerez de la ville, et l'Eternel, votre Dieu, la livrera entre vos mains.
Quand vous aurez pris la ville, vous y mettrez le feu, vous agirez comme l'Eternel l'a dit: c'est l'ordre que je vous donne.
Josué les fit partir, et ils allèrent se placer en embuscade entre Béthel et Aï, à l'occident d'Aï. Mais Josué passa cette nuit-là au milieu du peuple.
Josué se leva de bon matin, passa le peuple en revue, et marcha contre Aï, à la tête du peuple, lui et les anciens d'Israël.
Tous les gens de guerre qui étaient avec lui montèrent et s'approchèrent; lorsqu'ils furent arrivés en face de la ville, ils campèrent au nord d'Aï, dont ils étaient séparés par la vallée.
Josué prit environ cinq mille hommes, et les mit en embuscade entre Béthel et Aï, à l'occident de la ville.
Après que tout le camp eut pris position au nord de la ville, et l'embuscade à l'occident de la ville, Josué s'avança cette nuit-là au milieu de la vallée.
Lorsque le roi d'Aï vit cela, les gens d'Aï se levèrent en hâte de bon matin, et sortirent à la rencontre d'Israël, pour le combattre. Le roi se dirigea, avec tout son peuple, vers un lieu fixé, du côté de la plaine, et il ne savait pas qu'il y avait derrière la ville une embuscade contre lui.
Josué et tout Israël feignirent d'être battus devant eux, et ils s'enfuirent par le chemin du désert.
Alors tout le peuple qui était dans la ville s'assembla pour se mettre à leur poursuite. Ils poursuivirent Josué, et ils furent attirés loin de la ville.
Il n'y eut dans Aï et dans Béthel pas un homme qui ne sortît contre Israël. Ils laissèrent la ville ouverte, et poursuivirent Israël.
L'Eternel dit à Josué: Etends vers Aï le javelot que tu as à la main, car je vais la livrer en ton pouvoir. Et Josué étendit vers la ville le javelot qu'il avait à la main.
Aussitôt qu'il eut étendu sa main, les hommes en embuscade sortirent précipitamment du lieu où ils étaient; ils pénétrèrent dans la ville, la prirent, et se hâtèrent d'y mettre le feu.
Les gens d'Aï, ayant regardé derrière eux, virent la fumée de la ville monter vers le ciel, et ils ne purent se sauver d'aucun côté. Le peuple qui fuyait vers le désert se retourna contre ceux qui le poursuivaient;
car Josué et tout Israël, voyant la ville prise par les hommes de l'embuscade, et la fumée de la ville qui montait, se retournèrent et battirent les gens d'Aï.
Les autres sortirent de la ville à leur rencontre, et les gens d'Aï furent enveloppés par Israël de toutes parts. Israël les battit, sans leur laisser un survivant ni un fuyard;
Et l'Eternel dit à Gédéon: C'est par les trois cents hommes qui ont lapé, que je vous sauverai et que je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le reste du peuple s'en aille chacun chez soi.
Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair.
Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.
Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ.
un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler;
Celui qui veille sur sa bouche garde son âme; Celui qui ouvre de grandes lèvres court à sa perte.
Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.