Louis Segond 1910
Versliste
Au chef des chantres. Sur Meurs pour le fils. Psaume de David. Je louerai l'Eternel de tout mon coeur, Je raconterai toutes tes merveilles.
Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, Je chanterai ton nom, Dieu Très-Haut!
Mes ennemis reculent, Ils chancellent, ils périssent devant ta face.
Car tu soutiens mon droit et ma cause, Tu sièges sur ton trône en juste juge.
Tu châties les nations, tu détruis le méchant, Tu effaces leur nom pour toujours et à perpétuité.
Plus d'ennemis! Des ruines éternelles! Des villes que tu as renversées! Leur souvenir est anéanti.
L'Eternel règne à jamais, Il a dressé son trône pour le jugement;
Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture.
L'Eternel est un refuge pour l'opprimé, Un refuge au temps de la détresse.
Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Eternel!
Chantez à l'Eternel, qui réside en Sion, Publiez parmi les peuples ses hauts faits!
Car il venge le sang et se souvient des malheureux, Il n'oublie pas leurs cris.
Aie pitié de moi, Eternel! Vois la misère où me réduisent mes ennemis, Enlève-moi des portes de la mort,
Afin que je publie toutes tes louanges, Dans les portes de la fille de Sion, Et que je me réjouisse de ton salut.
Les nations tombent dans la fosse qu'elles ont faite, Leur pied se prend au filet qu'elles ont caché.
L'Eternel se montre, il fait justice, Il enlace le méchant dans l'oeuvre de ses mains. -Jeu d'instruments. Pause.
Les méchants se tournent vers le séjour des morts, Toutes les nations qui oublient Dieu.
Car le malheureux n'est point oublié à jamais, L'espérance des misérables ne périt pas à toujours.
Lève-toi, ô Eternel! Que l'homme ne triomphe pas! Que les nations soient jugées devant ta face!
Frappe-les d'épouvante, ô Eternel! Que les peuples sachent qu'ils sont des hommes! -Pause.
Pourquoi, ô Eternel! te tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse?
Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu'il a conçues.
Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l'Eternel.
Le méchant dit avec arrogance: Il ne punit pas! Il n'y a point de Dieu! -Voilà toutes ses pensées.
Ses voies réussissent en tout temps; Tes jugements sont trop élevés pour l'atteindre, Il souffle contre tous ses adversaires.
Il dit en son coeur: Je ne chancelle pas, Je suis pour toujours à l'abri du malheur!
Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies et de fraudes; Il y a sous sa langue de la malice et de l'iniquité.
Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l'innocent dans des lieux écartés; Ses yeux épient le malheureux.
Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux; Il le surprend et l'attire dans son filet.
Il se courbe, il se baisse, Et les misérables tombent dans ses griffes.
Il dit en son coeur: Dieu oublie! Il cache sa face, il ne regarde jamais!
Lève-toi, Eternel! ô Dieu, lève ta main! N'oublie pas les malheureux!
Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu? Pourquoi dit-il en son coeur: Tu ne punis pas?
Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C'est à toi que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en aide à l'orphelin.
Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités, et qu'il disparaisse à tes yeux!
L'Eternel est roi à toujours et à perpétuité; Les nations sont exterminées de son pays.
Tu entends les voeux de ceux qui souffrent, ô Eternel! Tu affermis leur coeur; tu prêtes l'oreille
Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer l'effroi.
Au chef des chantres. Sur Meurs pour le fils. Psaume de David. Je louerai l'Eternel de tout mon coeur, Je raconterai toutes tes merveilles.
Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, Je chanterai ton nom, Dieu Très-Haut!
Mes ennemis reculent, Ils chancellent, ils périssent devant ta face.
Car tu soutiens mon droit et ma cause, Tu sièges sur ton trône en juste juge.
Tu châties les nations, tu détruis le méchant, Tu effaces leur nom pour toujours et à perpétuité.
Plus d'ennemis! Des ruines éternelles! Des villes que tu as renversées! Leur souvenir est anéanti.
L'Eternel règne à jamais, Il a dressé son trône pour le jugement;
Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture.
L'Eternel est un refuge pour l'opprimé, Un refuge au temps de la détresse.
Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Eternel!
Chantez à l'Eternel, qui réside en Sion, Publiez parmi les peuples ses hauts faits!
Car il venge le sang et se souvient des malheureux, Il n'oublie pas leurs cris.
Aie pitié de moi, Eternel! Vois la misère où me réduisent mes ennemis, Enlève-moi des portes de la mort,
Afin que je publie toutes tes louanges, Dans les portes de la fille de Sion, Et que je me réjouisse de ton salut.
Les nations tombent dans la fosse qu'elles ont faite, Leur pied se prend au filet qu'elles ont caché.
L'Eternel se montre, il fait justice, Il enlace le méchant dans l'oeuvre de ses mains. -Jeu d'instruments. Pause.
Les méchants se tournent vers le séjour des morts, Toutes les nations qui oublient Dieu.
Car le malheureux n'est point oublié à jamais, L'espérance des misérables ne périt pas à toujours.
Lève-toi, ô Eternel! Que l'homme ne triomphe pas! Que les nations soient jugées devant ta face!
Frappe-les d'épouvante, ô Eternel! Que les peuples sachent qu'ils sont des hommes! -Pause.
Pourquoi, ô Eternel! te tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse?
Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu'il a conçues.
Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l'Eternel.
Le méchant dit avec arrogance: Il ne punit pas! Il n'y a point de Dieu! -Voilà toutes ses pensées.
Ses voies réussissent en tout temps; Tes jugements sont trop élevés pour l'atteindre, Il souffle contre tous ses adversaires.
Il dit en son coeur: Je ne chancelle pas, Je suis pour toujours à l'abri du malheur!
Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies et de fraudes; Il y a sous sa langue de la malice et de l'iniquité.
Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l'innocent dans des lieux écartés; Ses yeux épient le malheureux.
Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux; Il le surprend et l'attire dans son filet.
Il se courbe, il se baisse, Et les misérables tombent dans ses griffes.
Il dit en son coeur: Dieu oublie! Il cache sa face, il ne regarde jamais!
Lève-toi, Eternel! ô Dieu, lève ta main! N'oublie pas les malheureux!
Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu? Pourquoi dit-il en son coeur: Tu ne punis pas?
Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C'est à toi que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en aide à l'orphelin.
Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités, et qu'il disparaisse à tes yeux!
L'Eternel est roi à toujours et à perpétuité; Les nations sont exterminées de son pays.
Tu entends les voeux de ceux qui souffrent, ô Eternel! Tu affermis leur coeur; tu prêtes l'oreille
Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer l'effroi.
Au chef des chantres. Sur Meurs pour le fils. Psaume de David. Je louerai l'Eternel de tout mon coeur, Je raconterai toutes tes merveilles.
Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, Je chanterai ton nom, Dieu Très-Haut!
Mes ennemis reculent, Ils chancellent, ils périssent devant ta face.
Car tu soutiens mon droit et ma cause, Tu sièges sur ton trône en juste juge.
Tu châties les nations, tu détruis le méchant, Tu effaces leur nom pour toujours et à perpétuité.
Plus d'ennemis! Des ruines éternelles! Des villes que tu as renversées! Leur souvenir est anéanti.
L'Eternel règne à jamais, Il a dressé son trône pour le jugement;
Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture.
L'Eternel est un refuge pour l'opprimé, Un refuge au temps de la détresse.
Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Eternel!
Chantez à l'Eternel, qui réside en Sion, Publiez parmi les peuples ses hauts faits!
Car il venge le sang et se souvient des malheureux, Il n'oublie pas leurs cris.
Aie pitié de moi, Eternel! Vois la misère où me réduisent mes ennemis, Enlève-moi des portes de la mort,
Afin que je publie toutes tes louanges, Dans les portes de la fille de Sion, Et que je me réjouisse de ton salut.
Les nations tombent dans la fosse qu'elles ont faite, Leur pied se prend au filet qu'elles ont caché.
L'Eternel se montre, il fait justice, Il enlace le méchant dans l'oeuvre de ses mains. -Jeu d'instruments. Pause.
Les méchants se tournent vers le séjour des morts, Toutes les nations qui oublient Dieu.
Car le malheureux n'est point oublié à jamais, L'espérance des misérables ne périt pas à toujours.
Lève-toi, ô Eternel! Que l'homme ne triomphe pas! Que les nations soient jugées devant ta face!
Frappe-les d'épouvante, ô Eternel! Que les peuples sachent qu'ils sont des hommes! -Pause.
Pourquoi, ô Eternel! te tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse?
Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu'il a conçues.
Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l'Eternel.
Le méchant dit avec arrogance: Il ne punit pas! Il n'y a point de Dieu! -Voilà toutes ses pensées.
Ses voies réussissent en tout temps; Tes jugements sont trop élevés pour l'atteindre, Il souffle contre tous ses adversaires.
Il dit en son coeur: Je ne chancelle pas, Je suis pour toujours à l'abri du malheur!
Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies et de fraudes; Il y a sous sa langue de la malice et de l'iniquité.
Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l'innocent dans des lieux écartés; Ses yeux épient le malheureux.
Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux; Il le surprend et l'attire dans son filet.
Il se courbe, il se baisse, Et les misérables tombent dans ses griffes.
Il dit en son coeur: Dieu oublie! Il cache sa face, il ne regarde jamais!
Lève-toi, Eternel! ô Dieu, lève ta main! N'oublie pas les malheureux!
Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu? Pourquoi dit-il en son coeur: Tu ne punis pas?
Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C'est à toi que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en aide à l'orphelin.
Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités, et qu'il disparaisse à tes yeux!
L'Eternel est roi à toujours et à perpétuité; Les nations sont exterminées de son pays.
Tu entends les voeux de ceux qui souffrent, ô Eternel! Tu affermis leur coeur; tu prêtes l'oreille
Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer l'effroi.
la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus;
Au chef des chantres. Sur Meurs pour le fils. Psaume de David. Je louerai l'Eternel de tout mon coeur, Je raconterai toutes tes merveilles.
Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, Je chanterai ton nom, Dieu Très-Haut!
Mes ennemis reculent, Ils chancellent, ils périssent devant ta face.
Car tu soutiens mon droit et ma cause, Tu sièges sur ton trône en juste juge.
Tu châties les nations, tu détruis le méchant, Tu effaces leur nom pour toujours et à perpétuité.
Plus d'ennemis! Des ruines éternelles! Des villes que tu as renversées! Leur souvenir est anéanti.
L'Eternel règne à jamais, Il a dressé son trône pour le jugement;
Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture.
L'Eternel est un refuge pour l'opprimé, Un refuge au temps de la détresse.
Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Eternel!
Chantez à l'Eternel, qui réside en Sion, Publiez parmi les peuples ses hauts faits!
Car il venge le sang et se souvient des malheureux, Il n'oublie pas leurs cris.
Aie pitié de moi, Eternel! Vois la misère où me réduisent mes ennemis, Enlève-moi des portes de la mort,
Afin que je publie toutes tes louanges, Dans les portes de la fille de Sion, Et que je me réjouisse de ton salut.
Les nations tombent dans la fosse qu'elles ont faite, Leur pied se prend au filet qu'elles ont caché.
L'Eternel se montre, il fait justice, Il enlace le méchant dans l'oeuvre de ses mains. -Jeu d'instruments. Pause.
Les méchants se tournent vers le séjour des morts, Toutes les nations qui oublient Dieu.
Car le malheureux n'est point oublié à jamais, L'espérance des misérables ne périt pas à toujours.
Lève-toi, ô Eternel! Que l'homme ne triomphe pas! Que les nations soient jugées devant ta face!
Frappe-les d'épouvante, ô Eternel! Que les peuples sachent qu'ils sont des hommes! -Pause.
Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes,
Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu, -
qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Ecritures,
et qui concerne son Fils né de la postérité de David, selon la chair,
et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur,
par qui nous avons reçu la grâce et l'apostolat, pour amener en son nom à l'obéissance de la foi tous les païens,
parmi lesquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ, -
tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!
Je rends d'abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier.
Dieu, que je sers en mon esprit dans l'Evangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous,
demandant continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d'aller vers vous.
Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis,
ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.
Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j'en ai été empêché jusqu'ici.
Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.
Ainsi j'ai un vif désir de vous annoncer aussi l'Evangile, à vous qui êtes à Rome.
Car je n'ai point honte de l'Evangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec,
parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi.
La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,
car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous;
et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps;
eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!
C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;
et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes,
tant remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs,
médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
dépourvus d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde.
Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.
O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses.
Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité.
Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu?
Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?
Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu,
qui rendra à chacun selon ses oeuvres;
réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l'immortalité;
mais l'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice.
Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec!
Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec!
Car devant Dieu il n'y a point d'acception de personnes.
Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi.
Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.
Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes;
ils montrent que l'oeuvre de la loi est écrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant tour à tour.
C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.
Toi qui te donnes le nom de Juif, qui te reposes sur la loi, qui te glorifies de Dieu,
qui connais sa volonté, qui apprécies la différence des choses, étant instruit par la loi;
toi qui te flattes d'être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,
le docteur des insensés, le maître des ignorants, parce que tu as dans la loi la règle de la science et de la vérité;
toi donc, qui enseignes les autres, tu ne t'enseignes pas toi-même! Toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes!
Toi qui dis de ne pas commettre d'adultère, tu commets l'adultère! Toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges!
Toi qui te fais une gloire de la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi!
Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit.
La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision.
Si donc l'incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision?
L'incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision?
Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair.
Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du coeur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël: L'Eternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant.
Je dis à l'Eternel: Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie!
Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, De la peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour,
Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la contagion qui frappe en plein midi.
Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint;
De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras la rétribution des méchants.
Car tu es mon refuge, ô Eternel! Tu fais du Très-Haut ta retraite.
Aucun malheur ne t'arrivera, Aucun fléau n'approchera de ta tente.
Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes tes voies;
Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
Tu marcheras sur le lion et sur l'aspic, Tu fouleras le lionceau et le dragon.
Puisqu'il m'aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu'il connaît mon nom.
Il m'invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.
Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut.
Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre!
Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout.
Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement.
L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple.
Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.
Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!
Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée.
Alors je dis: Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées.
Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes.
Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié.
J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi.
Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point.
Rends insensible le coeur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son coeur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri.
Je dis: Jusqu'à quand, Seigneur? Et il répondit: Jusqu'à ce que les villes soient dévastées Et privées d'habitants; Jusqu'à ce qu'il n'y ait personne dans les maisons, Et que le pays soit ravagé par la solitude;
Jusqu'à ce que l'Eternel ait éloigné les hommes, Et que le pays devienne un immense désert,
Et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront à leur tour anéantis. Mais, comme le térébinthe et le chêne Conservent leur tronc quand ils sont abattus, Une sainte postérité renaîtra de ce peuple.