Louis Segond 1910
Versliste
Tu avais arraché de l'Egypte une vigne; Tu as chassé des nations, et tu l'as plantée.
Qu'y avait-il encore à faire à ma vigne, Que je n'aie pas fait pour elle? Pourquoi, quand j'ai espéré qu'elle produirait de bons raisins, En a-t-elle produit de mauvais?
Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J'ai appelé mon fils hors d'Egypte.
Quand Israël était jeune, je l'aimais, Et j'appelai mon fils hors d'Egypte.
Iles, écoutez-moi! Peuples lointains, soyez attentifs! L'Eternel m'a appelé dès ma naissance, Il m'a nommé dès ma sortie des entrailles maternelles.
Il a rendu ma bouche semblable à un glaive tranchant, Il m'a couvert de l'ombre de sa main; Il a fait de moi une flèche aiguë, Il m'a caché dans son carquois.
Et il m'a dit: Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai.
Et moi j'ai dit: C'est en vain que j'ai travaillé, C'est pour le vide et le néant que j'ai consumé ma force; Mais mon droit est auprès de l'Eternel, Et ma récompense auprès de mon Dieu.
Maintenant, l'Eternel parle, Lui qui m'a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé; Car je suis honoré aux yeux de l'Eternel, Et mon Dieu est ma force.
Il dit: C'est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d'Israël: Je t'établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre.
Ainsi parle l'Eternel, le rédempteur, le Saint d'Israël, A celui qu'on méprise, qui est en horreur au peuple, A l'esclave des puissants: Des rois le verront, et ils se lèveront, Des princes, et ils se prosterneront, A cause de l'Eternel, qui est fidèle, Du Saint d'Israël, qui t'a choisi.
Ainsi parle l'Eternel: Au temps de la grâce je t'exaucerai, Et au jour du salut je te secourrai; Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour relever le pays, Et pour distribuer les héritages désolés;
Pour dire aux captifs: Sortez! Et à ceux qui sont dans les ténèbres: Paraissez! Ils paîtront sur les chemins, Et ils trouveront des pâturages sur tous les coteaux.
Ils n'auront pas faim et ils n'auront pas soif; Le mirage et le soleil ne les feront point souffrir; Car celui qui a pitié d'eux sera leur guide, Et il les conduira vers des sources d'eaux.
Je changerai toutes mes montagnes en chemins, Et mes routes seront frayées.
Les voici, ils viennent de loin, Les uns du septentrion et de l'occident, Les autres du pays de Sinim.
Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l'allégresse! Montagnes, éclatez en cris de joie! Car l'Eternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux.
Sion disait: L'Eternel m'abandonne, Le Seigneur m'oublie! -
Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point.
Voici, je t'ai gravée sur mes mains; Tes murs sont toujours devant mes yeux.
Tes fils accourent; Ceux qui t'avaient détruite et ravagée Sortiront du milieu de toi.
Porte tes yeux alentour, et regarde: Tous ils s'assemblent, ils viennent vers toi. Je suis vivant! dit l'Eternel, Tu les revêtiras tous comme une parure, Tu t'en ceindras comme une fiancée.
Dans tes places ravagées et désertes, Dans ton pays ruiné, Tes habitants seront désormais à l'étroit; Et ceux qui te dévoraient s'éloigneront.
Ils répéteront à tes oreilles, Ces fils dont tu fus privée: L'espace est trop étroit pour moi; Fais-moi de la place, pour que je puisse m'établir.
Et tu diras en ton coeur: Qui me les a engendrés? Car j'étais sans enfants, j'étais stérile. J'étais exilée, répudiée: qui les a élevés? J'étais restée seule: ceux-ci, où étaient-ils?
Ainsi a parlé le Seigneur, l'Eternel: Voici: Je lèverai ma main vers les nations, Je dresserai ma bannière vers les peuples; Et ils ramèneront tes fils entre leurs bras, Ils porteront tes filles sur les épaules.
Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices; Ils se prosterneront devant toi la face contre terre, Et ils lécheront la poussière de tes pieds, Et tu sauras que je suis l'Eternel, Et que ceux qui espèrent en moi ne seront point confus.
Le butin du puissant lui sera-t-il enlevé? Et la capture faite sur le juste échappera-t-elle? -
Oui, dit l'Eternel, la capture du puissant lui sera enlevée, Et le butin du tyran lui échappera; Je combattrai tes ennemis, Et je sauverai tes fils.
Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair; Ils s'enivreront de leur sang comme du moût; Et toute chair saura que je suis l'Eternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob.
Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit.
Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.
Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.
Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.
Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous.
Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.
Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.
Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé.
Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils n'ont aucune excuse de leur péché.
Celui qui me hait, hait aussi mon Père.
Si je n'avais pas fait parmi eux des oeuvres que nul autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon Père.
Mais cela est arrivé afin que s'accomplît la parole qui est écrite dans leur loi: Ils m'ont haï sans cause.
Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi;
et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement.
Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations.
Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l'écouter?