Louis Segond 1910
Versliste
Psaume de David. Lorsqu'il était dans le désert de Juda. O Dieu! tu es mon Dieu, je te cherche; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau.
Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, Pour voir ta puissance et ta gloire.
Car ta bonté vaut mieux que la vie: Mes lèvres célèbrent tes louanges.
Je te bénirai donc toute ma vie, J'élèverai mes mains en ton nom.
Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, Et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera.
Lorsque je pense à toi sur ma couche, Je médite sur toi pendant les veilles de la nuit.
Car tu es mon secours, Et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes.
Mon âme est attachée à toi; Ta droite me soutient.
Mais ceux qui cherchent à m'ôter la vie Iront dans les profondeurs de la terre;
Ils seront livrés au glaive, Ils seront la proie des chacals.
Et le roi se réjouira en Dieu; Quiconque jure par lui s'en glorifiera, Car la bouche des menteurs sera fermée.
Au chef des chantres. Sur instruments à cordes. De David. O Dieu! écoute mes cris, Sois attentif à ma prière!
Du bout de la terre je crie à toi, le coeur abattu; Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre!
Car tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l'ennemi.
Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, Me réfugier à l'abri de tes ailes. -Pause.
Car toi, ô Dieu! tu exauces mes voeux, Tu me donnes l'héritage de ceux qui craignent ton nom.
Ajoute des jours aux jours du roi; Que ses années se prolongent à jamais!
Qu'il reste sur le trône éternellement devant Dieu! Fais que ta bonté et ta fidélité veillent sur lui!
Alors je chanterai sans cesse ton nom, En accomplissant chaque jour mes voeux.
Au chef des chantres. D'après Jeduthun. Psaume de David. Oui, c'est en Dieu que mon âme se confie; De lui vient mon salut.
Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut; Ma haute retraite: je ne chancellerai guère.
Jusqu'à quand vous jetterez-vous sur un homme, Chercherez-vous tous à l'abattre, Comme une muraille qui penche, Comme une clôture qu'on renverse?
Ils conspirent pour le précipiter de son poste élevé; Ils prennent plaisir au mensonge; Ils bénissent de leur bouche, Et ils maudissent dans leur coeur. -Pause.
Oui, mon âme, confie-toi en Dieu! Car de lui vient mon espérance.
Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut; Ma haute retraite: je ne chancellerai pas.
Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire; Le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu.
En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, Répandez vos coeurs en sa présence! Dieu est notre refuge, -Pause.
Oui, vanité, les fils de l'homme! Mensonge, les fils de l'homme! Dans une balance ils monteraient Tous ensemble, plus légers qu'un souffle.
Ne vous confiez pas dans la violence, Et ne mettez pas un vain espoir dans la rapine; Quand les richesses s'accroissent, N'y attachez pas votre coeur.
Dieu a parlé une fois; Deux fois j'ai entendu ceci: C'est que la force est à Dieu.
A toi aussi, Seigneur! la bonté; Car tu rends à chacun selon ses oeuvres.
Psaume de David. Lorsqu'il était dans le désert de Juda. O Dieu! tu es mon Dieu, je te cherche; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau.
Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, Pour voir ta puissance et ta gloire.
Car ta bonté vaut mieux que la vie: Mes lèvres célèbrent tes louanges.
Je te bénirai donc toute ma vie, J'élèverai mes mains en ton nom.
Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, Et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera.
Lorsque je pense à toi sur ma couche, Je médite sur toi pendant les veilles de la nuit.
Car tu es mon secours, Et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes.
Mon âme est attachée à toi; Ta droite me soutient.
Mais ceux qui cherchent à m'ôter la vie Iront dans les profondeurs de la terre;
Ils seront livrés au glaive, Ils seront la proie des chacals.
Et le roi se réjouira en Dieu; Quiconque jure par lui s'en glorifiera, Car la bouche des menteurs sera fermée.
Au chef des chantres. Sur la guitthith. Des fils de Koré. Psaume. Que tes demeures sont aimables, Eternel des armées!
Mon âme soupire et languit après les parvis de l'Eternel, Mon coeur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant.
Le passereau même trouve une maison, Et l'hirondelle un nid où elle dépose ses petits... Tes autels, Eternel des armées! Mon roi et mon Dieu!
Heureux ceux qui habitent ta maison! Ils peuvent te célébrer encore. Pause.
Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés.
Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.
Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion.
Eternel, Dieu des armées, écoute ma prière! Prête l'oreille, Dieu de Jacob! Pause.
Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu! Et regarde la face de ton oint!
Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d'habiter sous les tentes de la méchanceté.
Car l'Eternel Dieu est un soleil et un bouclier, L'Eternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité.
Eternel des armées! Heureux l'homme qui se confie en toi!