Au chef des chantres. Sur instruments à cordes. De David. O Dieu! écoute mes cris, Sois attentif à ma prière!
Du bout de la terre je crie à toi, le coeur abattu; Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre!
Car tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l'ennemi.
Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, Me réfugier à l'abri de tes ailes. -Pause.
Car toi, ô Dieu! tu exauces mes voeux, Tu me donnes l'héritage de ceux qui craignent ton nom.
Ajoute des jours aux jours du roi; Que ses années se prolongent à jamais!
Qu'il reste sur le trône éternellement devant Dieu! Fais que ta bonté et ta fidélité veillent sur lui!
Alors je chanterai sans cesse ton nom, En accomplissant chaque jour mes voeux.
Querverweise zu Psalm 61,2 Ps 61,2
Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c'est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l'Hermon, depuis la montagne de Mitsear.
Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.
Vive l'Eternel, et béni soit mon rocher! Que le Dieu de mon salut soit exalté,
Si je prends les ailes de l'aurore, Et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer,
La crainte et l'épouvante m'assaillent, Et le frisson m'enveloppe.
Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l'abri de sa tente; Il m'élèvera sur un rocher.
Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.
Je me souviens de Dieu, et je gémis; Je médite, et mon esprit est abattu. -Pause.
Il m'a retiré de la fosse de destruction, Du fond de la boue; Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas.
C'est de là aussi que tu chercheras l'Eternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton coeur et de toute ton âme.
Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche Ils m'ont tendu un piège.
Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut; Ma haute retraite: je ne chancellerai guère.
Il dit: Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Eternel, Et il m'a exaucé; Du sein du séjour des morts j'ai crié, Et tu as entendu ma voix.
Tu m'as jeté dans l'abîme, dans le coeur de la mer, Et les courants d'eau m'ont environné; Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi.
Je disais: Je suis chassé loin de ton regard! Mais je verrai encore ton saint temple.
Mon esprit est abattu au dedans de moi, Mon coeur est troublé dans mon sein.
Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut; Ma haute retraite: je ne chancellerai pas.
Malheureuse, battue de la tempête, et que nul ne console! Voici, je garnirai tes pierres d'antimoine, Et je te donnerai des fondements de saphir;
Chacun sera comme un abri contre le vent, Et un refuge contre la tempête, Comme des courants d'eau dans un lieu desséché, Comme l'ombre d'un grand rocher dans une terre altérée.
Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses.
Il leur dit: Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez.
Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.