Louis Segond 1910
Versliste
Du côté septentrional, leur limite partait du Jourdain. Elle montait au nord de Jéricho, s'élevait dans la montagne vers l'occident, et aboutissait au désert de Beth-Aven.
Elle passait de là par Luz, au midi de Luz, qui est Béthel, et elle descendait à Atharoth-Addar par-dessus la montagne qui est au midi de Beth-Horon la basse.
Du côté occidental, la limite se prolongeait et tournait au midi depuis la montagne qui est vis-à-vis de Beth-Horon; elle continuait vers le midi, et aboutissait à Kirjath-Baal, qui est Kirjath-Jearim, ville des fils de Juda. C'était le côté occidental.
Le côté méridional commençait à l'extrémité de Kirjath-Jearim. La limite se prolongeait vers l'occident jusqu'à la source des eaux de Nephthoach.
Elle descendait à l'extrémité de la montagne qui est vis-à-vis de la vallée de Ben-Hinnom, dans la vallée des Rephaïm au nord. Elle descendait par la vallée de Hinnom, sur le côté méridional des Jébusiens, jusqu'à En-Roguel.
Elle se dirigeait vers le nord à En-Schémesch, puis à Gueliloth, qui est vis-à-vis de la montée d'Adummim, et elle descendait à la pierre de Bohan, fils de Ruben.
Elle passait sur le côté septentrional en face d'Araba, descendait à Araba,
et continuait sur le côté septentrional de Beth-Hogla, pour aboutir à la langue septentrionale de la mer Salée, vers l'embouchure du Jourdain au midi. C'était la limite méridionale.
Du côté oriental, le Jourdain formait la limite. Tel fut l'héritage des fils de Benjamin, selon leurs familles, avec ses limites de tous les côtés.
Josué était vieux, avancé en âge. L'Eternel lui dit alors: Tu es devenu vieux, tu es avancé en âge, et le pays qui te reste à soumettre est très grand.
Voici le pays qui reste: tous les districts des Philistins et tout le territoire des Gueschuriens,
depuis le Schichor qui coule devant l'Egypte jusqu'à la frontière d'Ekron au nord, contrée qui doit être tenue pour cananéenne, et qui est occupée par les cinq princes des Philistins, celui de Gaza, celui d'Asdod, celui d'Askalon, celui de Gath et celui d'Ekron, et par les Avviens;
partir du midi, tout le pays des Cananéens, et Meara qui est aux Sidoniens, jusqu'à Aphek, jusqu'à la frontière des Amoréens;
le pays des Guibliens, et tout le Liban vers le soleil levant, depuis Baal-Gad au pied de la montagne d'Hermon jusqu'à l'entrée de Hamath;
tous les habitants de la montagne, depuis le Liban jusqu'à Misrephoth-Maïm, tous les Sidoniens. Je les chasserai devant les enfants d'Israël. Donne seulement ce pays en héritage par le sort à Israël, comme je te l'ai prescrit;
et divise maintenant ce pays par portions entre les neuf tribus et la demi-tribu de Manassé.
Les Rubénites et les Gadites, avec l'autre moitié de la tribu de Manassé, ont reçu leur héritage, que Moïse leur a donné de l'autre côté du Jourdain, à l'orient, comme le leur a donné Moïse, serviteur de l'Eternel:
depuis Aroër sur les bords du torrent de l'Arnon, et depuis la ville qui est au milieu de la vallée, toute la plaine de Médeba, jusqu'à Dibon;
toutes les villes de Sihon, roi des Amoréens, qui régnait à Hesbon, jusqu'à la frontière des enfants d'Ammon;
Galaad, le territoire des Gueschuriens et des Maacathiens, toute la montagne d'Hermon, et tout Basan, jusqu'à Salca;
tout le royaume d'Og en Basan, qui régnait à Aschtaroth et à Edréï, et qui était le seul reste des Rephaïm. Moïse battit ces rois, et les chassa.
Mais les enfants d'Israël ne chassèrent point les Gueschuriens et les Maacathiens, qui ont habité au milieu d'Israël jusqu'à ce jour.
La tribu de Lévi fut la seule à laquelle Moïse ne donna point d'héritage; les sacrifices consumés par le feu devant l'Eternel, le Dieu d'Israël, tel fut son héritage, comme il le lui avait dit.
Moïse avait donné à la tribu des fils de Ruben une part selon leurs familles.
Ils eurent pour territoire, à partir d'Aroër sur les bords du torrent d'Arnon, et de la ville qui est au milieu de la vallée, toute la plaine près de Médeba,
Hesbon et toutes ses villes dans la plaine, Dibon, Bamoth-Baal, Beth-Baal-Meon,
Jahats, Kedémoth, Méphaath,
Kirjathaïm, Sibma, Tséreth-Haschachar sur la montagne de la vallée,
Beth-Peor, les coteaux du Pisga, Beth-Jeschimoth,
toutes les villes de la plaine, et tout le royaume de Sihon, roi des Amoréens, qui régnait à Hesbon: Moïse l'avait battu, lui et les princes de Madian, Evi, Rékem, Tsur, Hur et Réba, princes qui relevaient de Sihon et qui habitaient dans le pays.
Parmi ceux que tuèrent les enfants d'Israël, ils avaient aussi fait périr avec l'épée le devin Balaam, fils de Beor.
Le Jourdain servait de limite au territoire des fils de Ruben. Voilà l'héritage des fils de Ruben selon leurs familles; les villes et leurs villages.
Moïse avait donné à la tribu de Gad, aux fils de Gad, une part selon leurs familles.
Ils eurent pour territoire Jaezer, toutes les villes de Galaad, la moitié du pays des enfants d'Ammon jusqu'à Aroër vis-à-vis de Rabba,
depuis Hesbon jusqu'à Ramath-Mitspé et Bethonim, depuis Mahanaïm jusqu'à la frontière de Debir,
et, dans la vallée, Beth-Haram, Beth-Nimra, Succoth et Tsaphon, reste du royaume de Sihon, roi de Hesbon, ayant le Jourdain pour limite jusqu'à l'extrémité de la mer de Kinnéreth de l'autre côté du Jourdain, à l'orient.
Voilà l'héritage des fils de Gad selon leurs familles; les villes et leurs villages.
Moïse avait donné à la demi-tribu de Manassé, aux fils de Manassé, une part selon leurs familles.
Ils eurent pour territoire, à partir de Mahanaïm, tout Basan, tout le royaume d'Og, roi de Basan, et tous les bourgs de Jaïr en Basan, soixante villes.
La moitié de Galaad, Aschtaroth et Edréï, villes du royaume d'Og en Basan, échurent aux fils de Makir, fils de Manassé, à la moitié des fils de Makir, selon leurs familles.
Telles sont les parts que fit Moïse, lorsqu'il était dans les plaines de Moab, de l'autre côté du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho, à l'orient.
Moïse ne donna point d'héritage à la tribu de Lévi; l'Eternel, le Dieu d'Israël, tel fut son héritage, comme il le lui avait dit.
C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.
Tous les enfants d'Israël sortirent, depuis Dan jusqu'à Beer-Schéba et au pays de Galaad, et l'assemblée se réunit comme un seul homme devant l'Eternel, à Mitspa.
Les chefs de tout le peuple, toutes les tribus d'Israël, se présentèrent dans l'assemblée du peuple de Dieu: quatre cent mille hommes de pied, tirant l'épée.
Et les fils de Benjamin apprirent que les enfants d'Israël étaient montés à Mitspa. Les enfants d'Israël dirent: Parlez, comment ce crime a-t-il été commis?
Alors le Lévite, le mari de la femme qui avait été tuée, prit la parole, et dit: J'étais arrivé, avec ma concubine, à Guibea de Benjamin, pour y passer la nuit.
Les habitants de Guibea se sont soulevés contre moi, et ont entouré pendant la nuit la maison où j'étais. Ils avaient l'intention de me tuer, et ils ont fait violence à ma concubine, et elle est morte.
J'ai saisi ma concubine, et je l'ai coupée en morceaux, que j'ai envoyés dans tout le territoire de l'héritage d'Israël; car ils ont commis un crime et une infamie en Israël.
Vous voici tous, enfants d'Israël; consultez-vous, et prenez ici une décision!
Tout le peuple se leva comme un seul homme, en disant: Nul de nous n'ira dans sa tente, et personne ne retournera dans sa maison.
Voici maintenant ce que nous ferons à Guibea: Nous marcherons contre elle d'après le sort.
Nous prendrons dans toutes les tribus d'Israël dix hommes sur cent, cent sur mille, et mille sur dix mille; ils iront chercher des vivres pour le peuple, afin qu'à leur retour on traite Guibea de Benjamin selon toute l'infamie qu'elle a commise en Israël.
Ainsi tous les hommes d'Israël s'assemblèrent contre la ville, unis comme un seul homme.
Les tribus d'Israël envoyèrent des hommes vers toutes les familles de Benjamin, pour dire: Qu'est-ce que ce crime qui s'est commis parmi vous?
Livrez maintenant les gens pervers qui sont à Guibea, afin que nous les fassions mourir et que nous ôtions le mal du milieu d'Israël. Mais les Benjamites ne voulurent point écouter la voix de leurs frères, les enfants d'Israël.
Les Benjamites sortirent de leurs villes, et s'assemblèrent à Guibea, pour combattre les enfants d'Israël.
Le dénombrement que l'on fit en ce jour des Benjamites sortis des villes fut de vingt-six mille hommes, tirant l'épée, sans compter les habitants de Guibea formant sept cents hommes d'élite.
Parmi tout ce peuple, il y avait sept cents hommes d'élite qui ne se servaient pas de la main droite; tous ceux-là pouvaient, en lançant une pierre avec la fronde, viser à un cheveu sans le manquer.
On fit aussi le dénombrement des hommes d'Israël, non compris ceux de Benjamin, et l'on en trouva quatre cent mille tirant l'épée, tous gens de guerre.
Et les enfants d'Israël se levèrent, montèrent à Béthel, et consultèrent Dieu, en disant: Qui de nous montera le premier pour combattre les fils de Benjamin? l'Eternel répondit: Juda montera le premier.
Dès le matin, les enfants d'Israël se mirent en marche, et ils campèrent près de Guibea.
Et les hommes d'Israël s'avancèrent pour combattre ceux de Benjamin, et ils se rangèrent en bataille contre eux devant Guibea.
Les fils de Benjamin sortirent de Guibea, et ils étendirent sur le sol ce jour-là vingt-deux mille hommes d'Israël.
Le peuple, les hommes d'Israël reprirent courage, et ils se rangèrent de nouveau en bataille dans le lieu où ils s'étaient placés le premier jour.
Et les enfants d'Israël montèrent, et ils pleurèrent devant l'Eternel jusqu'au soir; ils consultèrent l'Eternel, en disant: Dois-je m'avancer encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère? L'Eternel répondit: Montez contre lui.
Les enfants d'Israël s'avancèrent contre les fils de Benjamin, le second jour.
Et ce même jour, les Benjamites sortirent de Guibea à leur rencontre, et ils étendirent encore sur le sol dix-huit mille hommes des enfants d'Israël, tous tirant l'épée.
Tous les enfants d'Israël et tout le peuple montèrent et vinrent à Béthel; ils pleurèrent et restèrent là devant l'Eternel, ils jeûnèrent en ce jour jusqu'au soir, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces devant l'Eternel.
Et les enfants d'Israël consultèrent l'Eternel, -c'était là que se trouvait alors l'arche de l'alliance de Dieu,
et c'était Phinées, fils d'Eléazar, fils d'Aaron, qui se tenait à cette époque en présence de Dieu, -et ils dirent: Dois-je marcher encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère, ou dois-je m'en abstenir? L'Eternel répondit: Montez, car demain je les livrerai entre vos mains.
Alors Israël plaça une embuscade autour de Guibea.
Les enfants d'Israël montèrent contre les fils de Benjamin, le troisième jour, et ils se rangèrent en bataille devant Guibea, comme les autres fois.
Et les fils de Benjamin sortirent à la rencontre du peuple, et ils se laissèrent attirer loin de la ville. Ils commencèrent à frapper à mort parmi le peuple comme les autres fois, sur les routes dont l'une monte à Béthel et l'autre à Guibea par la campagne, et ils tuèrent environ trente hommes d'Israël.
Les fils de Benjamin disaient: Les voilà battus devant nous comme auparavant! Mais les enfants d'Israël disaient: Fuyons, et attirons-les loin de la ville dans les chemins.
Tous les hommes d'Israël quittèrent leur position, et se rangèrent à Baal-Thamar; et l'embuscade d'Israël s'élança du lieu où elle était, de Maaré-Guibea.
Dix mille hommes choisis sur tout Israël arrivèrent devant Guibea. Le combat fut rude, et les Benjamites ne se doutaient pas du désastre qu'ils allaient éprouver.
L'Eternel battit Benjamin devant Israël, et les enfants d'Israël tuèrent ce jour-là vingt-cinq mille et cent hommes de Benjamin, tous tirant l'épée.
Les fils de Benjamin regardaient comme battus les hommes d'Israël, qui cédaient du terrain à Benjamin et se reposaient sur l'embuscade qu'ils avaient placée contre Guibea.
Les gens en embuscade se jetèrent promptement sur Guibea, ils se portèrent en avant et frappèrent toute la ville du tranchant de l'épée.
Suivant un signal convenu avec les hommes d'Israël, ceux de l'embuscade devaient faire monter de la ville une épaisse fumée.
Les hommes d'Israël firent alors volte-face dans la bataille. Les Benjamites leur avaient tué déjà environ trente hommes, et ils disaient: Certainement les voilà battus devant nous comme dans le premier combat!
Cependant une épaisse colonne de fumée commençait à s'élever de la ville. Les Benjamites regardèrent derrière eux; et voici, de la ville entière les flammes montaient vers le ciel.
Les hommes d'Israël avaient fait volte-face; et ceux de Benjamin furent épouvantés, en voyant le désastre qui allait les atteindre.
Ils tournèrent le dos devant les hommes d'Israël, et s'enfuirent par le chemin du désert. Mais les assaillants s'attachèrent à leurs pas, et ils détruisirent pendant le trajet ceux qui étaient sortis des villes.
Ils enveloppèrent Benjamin, le poursuivirent, l'écrasèrent dès qu'il voulait se reposer, jusqu'en face de Guibea du côté du soleil levant.
Il tomba dix-huit mille hommes de Benjamin, tous vaillants.
Parmi ceux qui tournèrent le dos pour s'enfuir vers le désert au rocher de Rimmon, les hommes d'Israël en firent périr cinq mille sur les routes; ils les poursuivirent jusqu'à Guideom, et ils en tuèrent deux mille.
Le nombre total des Benjamites qui périrent ce jour-là fut de vingt-cinq mille hommes tirant l'épée, tous vaillants.
Six cents hommes, qui avaient tourné le dos et qui s'étaient enfuis vers le désert au rocher de Rimmon, demeurèrent là pendant quatre mois.
Les hommes d'Israël revinrent vers les fils de Benjamin, et ils les frappèrent du tranchant de l'épée, depuis les hommes des villes jusqu'au bétail, et tout ce que l'on trouva. Ils mirent aussi le feu à toutes les villes qui existaient.
Roboam, arrivé à Jérusalem, rassembla toute la maison de Juda et la tribu de Benjamin, cent quatre-vingt mille hommes d'élite propres à la guerre, pour qu'ils combattissent contre la maison d'Israël afin de la ramener sous la domination de Roboam, fils de Salomon.
Il y avait un homme de Benjamin, nommé Kis, fils d'Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d'Aphiach, fils d'un Benjamite. C'était un homme fort et vaillant.
Moi aussi, cependant, j'aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage,
moi, circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux; quant à la loi, pharisien;