Louis Segond 1910
Versliste
Venez, retournons à l'Eternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; Il a frappé, mais il bandera nos plaies.
Il nous rendra la vie dans deux jours; Le troisième jour il nous relèvera, Et nous vivrons devant lui.
Connaissons, cherchons à connaître l'Eternel; Sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre.
Que te ferai-je, Ephraïm? Que te ferai-je, Juda? Votre piété est comme la nuée du matin, Comme la rosée qui bientôt se dissipe.
C'est pourquoi je les frapperai par les prophètes, Je les tuerai par les paroles de ma bouche, Et mes jugements éclateront comme la lumière.
Car j'aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.
Ils ont, comme le vulgaire, transgressé l'alliance; C'est alors qu'ils m'ont été infidèles.
Galaad est une ville de malfaiteurs, Elle porte des traces de sang.
La troupe des sacrificateurs est comme une bande en embuscade, Commettant des assassinats sur le chemin de Sichem; Car ils se livrent au crime.
Dans la maison d'Israël j'ai vu des choses horribles: Là Ephraïm se prostitue, Israël se souille.
A toi aussi, Juda, une moisson est préparée, Quand je ramènerai les captifs de mon peuple.
Que te ferai-je, Ephraïm? Que te ferai-je, Juda? Votre piété est comme la nuée du matin, Comme la rosée qui bientôt se dissipe.
Lorsqu'Ephraïm parlait, c'était une terreur: Il s'élevait en Israël. Mais il s'est rendu coupable par Baal, et il est mort.
Maintenant ils continuent à pécher, Ils se font avec leur argent des images en fonte, Des idoles de leur invention; Toutes sont l'oeuvre des artisans. On dit à leur sujet: Que ceux qui sacrifient baisent les veaux!
C'est pourquoi ils seront comme la nuée du matin, Comme la rosée qui bientôt se dissipe, Comme la balle emportée par le vent hors de l'aire, Comme la fumée qui sort d'une fenêtre.
Et moi, je suis l'Eternel, ton Dieu, dès le pays d'Egypte. Tu ne connais d'autre Dieu que moi, Et il n'y a de sauveur que moi.
Je t'ai connu dans le désert, Dans une terre aride.
Ils se sont rassasiés dans leurs pâturages; Ils se sont rassasiés, et leur coeur s'est enflé; C'est pourquoi ils m'ont oublié.
Je serai pour eux comme un lion; Comme une panthère, je les épierai sur la route.
Je les attaquerai, comme une ourse à qui l'on a enlevé ses petits, Et je déchirerai l'enveloppe de leur coeur; Je les dévorerai, comme une lionne; Les bêtes des champs les mettront en pièces.
Ce qui cause ta ruine, Israël, C'est que tu as été contre moi, contre celui qui pouvait te secourir.
Où donc est ton roi? Qu'il te délivre dans toutes tes villes! Où sont tes juges, au sujet desquels tu disais: Donne-moi un roi et des princes?
Je t'ai donné un roi dans ma colère, Je te l'ôterai dans ma fureur.
L'iniquité d'Ephraïm est gardée, Son péché est mis en réserve.
Les douleurs de celle qui enfante viendront pour lui; C'est un enfant peu sage, Qui, au terme voulu, ne sort pas du sein maternel.
Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, Je les délivrerai de la mort. O mort, où est ta peste? Séjour des morts, où est ta destruction? Mais le repentir se dérobe à mes regards!
Ephraïm a beau être fertile au milieu de ses frères, Le vent d'orient viendra, le vent de l'Eternel s'élèvera du désert, Desséchera ses sources, tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous les objets précieux.
Samarie sera punie, parce qu'elle s'est révoltée contre son Dieu. Ils tomberont par l'épée; Leurs petits enfants seront écrasés, Et l'on fendra le ventre de leurs femmes enceintes.
C'est pourquoi ils seront comme la nuée du matin, Comme la rosée qui bientôt se dissipe, Comme la balle emportée par le vent hors de l'aire, Comme la fumée qui sort d'une fenêtre.
Ephraïm a beau être fertile au milieu de ses frères, Le vent d'orient viendra, le vent de l'Eternel s'élèvera du désert, Desséchera ses sources, tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous les objets précieux.
Que mes instructions se répandent comme la pluie, Que ma parole tombe comme la rosée, Comme des ondées sur la verdure, Comme des gouttes d'eau sur l'herbe!
Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre.
Quand la rosée descendait la nuit sur le camp, la manne y descendait aussi.
Je suis le pain de vie.
Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.
C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.
Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.