Louis Segond 1910
Versliste
Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de Galaad.
Tes dents sont comme un troupeau de brebis, Qui remontent de l'abreuvoir; Toutes portent des jumeaux, Aucune d'elles n'est stérile.
Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile...
Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de Galaad.
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Eternel?
Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple?
On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.
Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains.
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
Cantique. Psaume des fils de Koré. L'Eternel est grand, il est l'objet de toutes les louanges, Dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne sainte.
Belle est la colline, joie de toute la terre, la montagne de Sion; Le côté septentrional, c'est la ville du grand roi.
Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite.
Car voici, les rois s'étaient concertés: Ils n'ont fait que passer ensemble.
Ils ont regardé, tout stupéfaits, Ils ont eu peur, et ont pris la fuite.
Là un tremblement les a saisis, Comme la douleur d'une femme qui accouche.
Ils ont été chassés comme par le vent d'orient, Qui brise les navires de Tarsis.
Ce que nous avions entendu dire, nous l'avons vu Dans la ville de l'Eternel des armées, Dans la ville de notre Dieu: Dieu la fera subsister à toujours. -Pause.
O Dieu, nous pensons à ta bonté Au milieu de ton temple.
Comme ton nom, ô Dieu! Ta louange retentit jusqu'aux extrémités de la terre; Ta droite est pleine de justice.
La montagne de Sion se réjouit, Les filles de Juda sont dans l'allégresse, A cause de tes jugements.
Parcourez Sion, parcourez-en l'enceinte, Comptez ses tours,
Observez son rempart, Examinez ses palais, Pour le raconter à la génération future.
Voilà le Dieu qui est notre Dieu éternellement et à jamais; Il sera notre guide jusqu'à la mort.
Circuit: dix-huit mille cannes. Et, dès ce jour, le nom de la ville sera: l'Eternel est ici.
Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de Galaad.
Tes dents sont comme un troupeau de brebis, Qui remontent de l'abreuvoir; Toutes portent des jumeaux, Aucune d'elles n'est stérile.
Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile...