Louis Segond 1910
Versliste
Job, sois attentif à ces choses! Considère encore les merveilles de Dieu!
Sais-tu comment Dieu les dirige, Et fait briller son nuage étincelant?
Comprends-tu le balancement des nuées, Les merveilles de celui dont la science est parfaite?
Sais-tu pourquoi tes vêtements sont chauds Quand la terre se repose par le vent du midi?
Peux-tu comme lui étendre les cieux, Aussi solides qu'un miroir de fonte?
Fais-nous connaître ce que nous devons lui dire; Nous sommes trop ignorants pour nous adresser à lui.
Lui annoncera-t-on que je parlerai? Mais quel est l'homme qui désire sa perte?
On ne peut fixer le soleil qui resplendit dans les cieux, Lorsqu'un vent passe et en ramène la pureté;
Le septentrion le rend éclatant comme l'or. Oh! que la majesté de Dieu est redoutable!
Nous ne saurions parvenir jusqu'au Tout-Puissant, Grand par la force, Par la justice, par le droit souverain: Il ne répond pas!
C'est pourquoi les hommes doivent le craindre; Il ne porte les regards sur aucun sage.