Louis Segond 1910
Versliste
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Et toi, fils de l'homme, jugeras-tu, jugeras-tu la ville sanguinaire? Fais-lui connaître toutes ses abominations!
Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Ville qui répands le sang au milieu de toi, pour que ton jour arrive, et qui te fais des idoles pour te souiller!
Tu es coupable à cause du sang que tu as répandu, et tu t'es souillée par les idoles que tu as faites. Tu as ainsi avancé tes jours, et tu es parvenue au terme de tes années. C'est pourquoi je te rends un objet d'opprobre pour les nations et de moquerie pour tous les pays.
Ceux qui sont près et ceux qui sont au loin se moqueront de toi, qui es souillée de réputation et pleine de trouble.
Voici, au dedans de toi, tous les princes d'Israël usent de leur force pour répandre le sang;
au dedans de toi, l'on méprise père et mère, on maltraite l'étranger, on opprime l'orphelin et la veuve.
Tu dédaignes mes sanctuaires, tu profanes mes sabbats.
Il y a chez toi des calomniateurs pour répandre le sang; chez toi, l'on mange sur les montagnes; on commet le crime dans ton sein.
Au milieu de toi, on découvre la nudité du père; au milieu de toi, on fait violence à la femme pendant son impureté.
Au milieu de toi, chacun se livre à des abominations avec la femme de son prochain, chacun se souille par l'inceste avec sa belle-fille, chacun déshonore sa soeur, fille de son père.
Chez toi, l'on reçoit des présents pour répandre le sang: tu exiges un intérêt et une usure, tu dépouilles ton prochain par la violence, et moi, tu m'oublies, dit le Seigneur, l'Eternel.
Voici, je frappe des mains à cause de la cupidité que tu as eue, et du sang qui a été répandu au milieu de toi.
Ton coeur sera-t-il ferme, tes mains auront-elles de la force dans les jours où j'agirai contre toi? Moi, l'Eternel, j'ai parlé, et j'agirai.
Je te disperserai parmi les nations, je te répandrai en divers pays, et je ferai disparaître ton impureté du milieu de toi.
Tu seras souillée par toi-même aux yeux des nations, et tu sauras que je suis l'Eternel.
Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Malheur à la ville sanguinaire, chaudière pleine de rouille, et dont la rouille ne se détache pas! Tires-en les morceaux les uns après les autres, sans recourir au sort.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Malheur à la ville sanguinaire! Moi aussi je veux faire un grand bûcher.
Malheur à la ville sanguinaire, Pleine de mensonge, pleine de violence, Et qui ne cesse de se livrer à la rapine!...
Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
Si un homme quelconque maudit son père ou sa mère, il sera puni de mort; il a maudit son père ou sa mère: son sang retombera sur lui.
Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère! -Et tout le peuple dira: Amen!
Si quelqu'un maudit son père et sa mère, Sa lampe s'éteindra au milieu des ténèbres.
Achab rentra dans sa maison, triste et irrité, à cause de cette parole que lui avait dite Naboth de Jizreel: Je ne te donnerai pas l'héritage de mes pères! Et il se coucha sur son lit, détourna le visage, et ne mangea rien.
Jézabel, sa femme, vint auprès de lui, et lui dit: Pourquoi as-tu l'esprit triste et ne manges-tu point?
Il lui répondit: J'ai parlé à Naboth de Jizreel, et je lui ai dit: Cède-moi ta vigne pour de l'argent; ou, si tu veux, je te donnerai une autre vigne à la place. Mais il a dit: Je ne te donnerai pas ma vigne!
Alors Jézabel, sa femme, lui dit: Est-ce bien toi maintenant qui exerces la souveraineté sur Israël? Lève-toi, prends de la nourriture, et que ton coeur se réjouisse; moi, je te donnerai la vigne de Naboth de Jizreel.
Et elle écrivit au nom d'Achab des lettres qu'elle scella du sceau d'Achab, et qu'elle envoya aux anciens et aux magistrats qui habitaient avec Naboth dans sa ville.
Voici ce qu'elle écrivit dans ces lettres: Publiez un jeûne; placez Naboth à la tête du peuple,
et mettez en face de lui deux méchants hommes qui déposeront ainsi contre lui: Tu as maudit Dieu et le roi! Puis menez-le dehors, lapidez-le, et qu'il meure.
Les gens de la ville de Naboth, les anciens et les magistrats qui habitaient dans la ville, agirent comme Jézabel le leur avait fait dire, d'après ce qui était écrit dans les lettres qu'elle leur avait envoyées.
Ils publièrent un jeûne, et ils placèrent Naboth à la tête du peuple;
les deux méchants hommes vinrent se mettre en face de lui, et ces méchants hommes déposèrent ainsi devant le peuple contre Naboth: Naboth a maudit Dieu et le roi! Puis ils le menèrent hors de la ville, ils le lapidèrent, et il mourut.
Maudit soit celui qui couche avec la femme de son père, car il soulève la couverture de son père! -Et tout le peuple dira: Amen!
Et Achitophel dit à Absalom: Va vers les concubines que ton père a laissées pour garder la maison; ainsi tout Israël saura que tu t'es rendu odieux à ton père, et les mains de tous ceux qui sont avec toi se fortifieront.
On dressa pour Absalom une tente sur le toit, et Absalom alla vers les concubines de son père, aux yeux de tout Israël.
Les conseils donnés en ce temps-là par Achitophel avaient autant d'autorité que si l'on eût consulté Dieu lui-même. Il en était ainsi de tous les conseils d'Achitophel, soit pour David, soit pour Absalom.
On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son père.
Tu ne t'approcheras point d'une femme pendant son impureté menstruelle, pour découvrir sa nudité.
Tu n'auras point commerce avec la femme de ton prochain, pour te souiller avec elle.
Tu ne découvriras point la nudité de ta belle-fille. C'est la femme de ton fils: tu ne découvriras point sa nudité.
Tu ne découvriras point la nudité de ta soeur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison.
Tu ne découvriras point la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père. C'est ta soeur.
Maudit soit celui qui couche avec sa soeur, fille de son père ou fille de sa mère! -Et tout le peuple dira: Amen!
Elle lui répondit: Non, mon frère, ne me déshonore pas, car on n'agit point ainsi en Israël; ne commets pas cette infamie.
Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus Christ: