Louis Segond 1910
Versliste
Le roi d'Arad, Cananéen, qui habitait le midi, apprit qu'Israël venait par le chemin d'Atharim. Il combattit Israël, et emmena des prisonniers.
Alors Israël fit un voeu à l'Eternel, et dit: Si tu livres ce peuple entre mes mains, je dévouerai ses villes par interdit.
L'Eternel entendit la voix d'Israël, et livra les Cananéens. On les dévoua par interdit, eux et leurs villes; et l'on nomma ce lieu Horma.
Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d'Edom. Le peuple s'impatienta en route,
et parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Egypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n'y a point de pain, et il n'y a point d'eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture.
Alors l'Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël.
Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Eternel et contre toi. Prie l'Eternel, afin qu'il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.
L'Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.
Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie.
Les enfants d'Israël partirent, et ils campèrent à Oboth.
Ils partirent d'Oboth et ils campèrent à Ijjé-Abarim, dans le désert qui est vis-à-vis de Moab, vers le soleil levant.
De là ils partirent, et ils campèrent dans la vallée de Zéred.
De là ils partirent, et ils campèrent de l'autre côté de l'Arnon, qui coule dans le désert en sortant du territoire des Amoréens; car l'Arnon est la frontière de Moab, entre Moab et les Amoréens.
C'est pourquoi il est dit dans le livre des Guerres de l'Eternel: ...Vaheb en Supha, et les torrents de l'Arnon,
et le cours des torrents, qui s'étend du côté d'Ar et touche à la frontière de Moab.
De là ils allèrent à Beer. C'est ce Beer, où l'Eternel dit à Moïse: Rassemble le peuple, et je leur donnerai de l'eau.
Alors Israël chanta ce cantique: Monte, puits! Chantez en son honneur!
Puits, que des princes ont creusé, Que les grands du peuple ont creusé, Avec le sceptre, avec leurs bâtons! Du désert ils allèrent à Matthana;
de Matthana, à Nahaliel; de Nahaliel, à Bamoth;
de Bamoth, à la vallée qui est dans le territoire de Moab, au sommet du Pisga, en regard du désert.
Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoréens, pour lui dire:
Laisse-moi passer par ton pays; nous n'entrerons ni dans les champs, ni dans les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits; nous suivrons la route royale, jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire.
Sihon n'accorda point à Israël le passage sur son territoire; il rassembla tout son peuple, et sortit à la rencontre d'Israël, dans le désert; il vint à Jahats, et combattit Israël.
Israël le frappa du tranchant de l'épée et s'empara de son pays depuis l'Arnon jusqu'au Jabbok, jusqu'à la frontière des enfants d'Ammon; car la frontière des enfants d'Ammon était fortifiée.
Israël prit toutes les villes, et s'établit dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans toutes les villes de son ressort.
Car Hesbon était la ville de Sihon, roi des Amoréens; il avait fait la guerre au précédent roi de Moab, et lui avait enlevé tout son pays jusqu'à l'Arnon.
C'est pourquoi les poètes disent: Venez à Hesbon! Que la ville de Sihon soit rebâtie et fortifiée!
Car il est sorti un feu de Hesbon, Une flamme de la ville de Sihon; Elle a dévoré Ar-Moab, Les habitants des hauteurs de l'Arnon.
Malheur à toi, Moab! Tu es perdu, peuple de Kemosch! Il a fait de ses fils des fuyards, Et il a livré ses filles captives A Sihon, roi des Amoréens.
Nous avons lancé sur eux nos traits: De Hesbon à Dibon tout est détruit; Nous avons étendu nos ravages jusqu'à Nophach, Jusqu'à Médeba.
Israël s'établit dans le pays des Amoréens.
Moïse envoya reconnaître Jaezer; et ils prirent les villes de son ressort, et chassèrent les Amoréens qui y étaient.
Ils changèrent ensuite de direction, et montèrent par le chemin de Basan. Og, roi de Basan, sortit à leur rencontre, avec tout son peuple, pour les combattre à Edréi.
L'Eternel dit à Moïse: Ne le crains point; car je le livre entre tes mains, lui et tout son peuple, et son pays; tu le traiteras comme tu as traité Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon.
Et ils le battirent, lui et ses fils, et tout son peuple, sans en laisser échapper un seul, et ils s'emparèrent de son pays.
Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.
Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?
Jephthé, le Galaadite, était un vaillant héros. Il était fils d'une femme prostituée; et c'est Galaad qui avait engendré Jephthé.
La femme de Galaad lui enfanta des fils, qui, devenus grands, chassèrent Jephthé, et lui dirent: Tu n'hériteras pas dans la maison de notre père, car tu es fils d'une autre femme.
Et Jephthé s'enfuit loin de ses frères, et il habita dans le pays de Tob. Des gens de rien se rassemblèrent auprès de Jephthé, et ils faisaient avec lui des excursions.
Quelque temps après, les fils d'Ammon firent la guerre à Israël.
Et comme les fils d'Ammon faisaient la guerre à Israël, les anciens de Galaad allèrent chercher Jephthé au pays de Tob.
Ils dirent à Jephthé: Viens, tu seras notre chef, et nous combattrons les fils d'Ammon.
Jephthé répondit aux anciens de Galaad: N'avez-vous pas eu de la haine pour moi, et ne m'avez-vous pas chassé de la maison de mon père? Pourquoi venez-vous à moi maintenant que vous êtes dans la détresse?
Les anciens de Galaad dirent à Jephthé: Nous revenons à toi maintenant, afin que tu marches avec nous, que tu combattes les fils d'Ammon, et que tu sois notre chef, celui de tous les habitants de Galaad.
Jephthé répondit aux anciens de Galaad: Si vous me ramenez pour combattre les fils d'Ammon, et que l'Eternel les livre devant moi, je serai votre chef.
Les anciens de Galaad dirent à Jephthé: Que l'Eternel nous entende, et qu'il juge, si nous ne faisons pas ce que tu dis.
Et Jephthé partit avec les anciens de Galaad. Le peuple le mit à sa tête et l'établit comme chef, et Jephthé répéta devant l'Eternel, à Mitspa, toutes les paroles qu'il avait prononcées.
Jephthé envoya des messagers au roi des fils d'Ammon, pour lui dire: Qu'y a-t-il entre moi et toi, que tu viennes contre moi pour faire la guerre à mon pays?
Le roi des fils d'Ammon répondit aux messagers de Jephthé: C'est qu'Israël, quand il est monté d'Egypte, s'est emparé de mon pays, depuis l'Arnon jusqu'au Jabbok et au Jourdain. Rends-le maintenant de bon gré.
Jephthé envoya de nouveau des messagers au roi des fils d'Ammon,
pour lui dire: Ainsi parle Jephthé: Israël ne s'est point emparé du pays de Moab, ni du pays des fils d'Ammon.
Car lorsque Israël est monté d'Egypte, il a marché dans le désert jusqu'à la mer Rouge, et il est arrivé à Kadès.
Alors Israël envoya des messagers au roi d'Edom, pour lui dire: Laisse-moi passer par ton pays. Mais le roi d'Edom n'y consentit pas. Il en envoya aussi au roi de Moab, qui refusa. Et Israël resta à Kadès.
Puis il marcha par le désert, tourna le pays d'Edom et le pays de Moab, et vint à l'orient du pays de Moab; ils campèrent au delà de l'Arnon, sans entrer sur le territoire de Moab, car l'Arnon est la frontière de Moab.
Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoréens, roi de Hesbon, et Israël lui dit: Laisse-nous passer par ton pays jusqu'au lieu où nous allons.
Mais Sihon n'eut pas assez confiance en Israël pour le laisser passer sur son territoire; il rassembla tout son peuple, campa à Jahats, et combattit Israël.
L'Eternel, le Dieu d'Israël, livra Sihon et tout son peuple entre les mains d'Israël, qui les battit. Israël s'empara de tout le pays des Amoréens établis dans cette contrée.
Ils s'emparèrent de tout le territoire des Amoréens, depuis l'Arnon jusqu'au Jabbok, et depuis le désert jusqu'au Jourdain.
Et maintenant que l'Eternel, le Dieu d'Israël, a chassé les Amoréens devant son peuple d'Israël, est-ce toi qui aurais la possession de leur pays?
Ce que ton dieu Kemosch te donne à posséder, ne le posséderais-tu pas? Et tout ce que l'Eternel, notre Dieu, a mis en notre possession devant nous, nous ne le posséderions pas!
Vaux-tu donc mieux que Balak, fils de Tsippor, roi de Moab? A-t-il contesté avec Israël, ou lui a-t-il fait la guerre?
Voilà trois cents ans qu'Israël habite à Hesbon et dans les villes de son ressort, à Aroër et dans les villes de son ressort, et dans toutes les villes qui sont sur les bords de l'Arnon: pourquoi ne les lui avez-vous pas enlevées pendant ce temps-là?
Je ne t'ai point offensé, et tu agis mal avec moi en me faisant la guerre. Que l'Eternel, le juge, soit aujourd'hui juge entre les enfants d'Israël et les fils d'Ammon!
Le roi des fils d'Ammon n'écouta point les paroles que Jephthé lui fit dire.
L'esprit de l'Eternel fut sur Jephthé. Il traversa Galaad et Manassé; il passa à Mitspé de Galaad; et de Mitspé de Galaad, il marcha contre les fils d'Ammon.
Jephthé fit un voeu à l'Eternel, et dit: Si tu livres entre mes mains les fils d'Ammon,
quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d'Ammon, sera consacré à l'Eternel, et je l'offrirai en holocauste.
Jephthé marcha contre les fils d'Ammon, et l'Eternel les livra entre ses mains.
Il leur fit éprouver une très grande défaite, depuis Aroër jusque vers Minnith, espace qui renfermait vingt villes, et jusqu'à Abel-Keramim. Et les fils d'Ammon furent humiliés devant les enfants d'Israël.
Jephthé retourna dans sa maison à Mitspa. Et voici, sa fille sortit au-devant de lui avec des tambourins et des danses. C'était son unique enfant; il n'avait point de fils et point d'autre fille.
Dès qu'il la vit, il déchira ses vêtements, et dit: Ah! ma fille! tu me jettes dans l'abattement, tu es au nombre de ceux qui me troublent! J'ai fait un voeu à l'Eternel, et je ne puis le révoquer.
Elle lui dit: Mon père, si tu as fait un voeu à l'Eternel, traite-moi selon ce qui est sorti de ta bouche, maintenant que l'Eternel t'a vengé de tes ennemis, des fils d'Ammon.
Et elle dit à son père: Que ceci me soit accordé: laisse-moi libre pendant deux mois! Je m'en irai, je descendrai dans les montagnes, et je pleurerai ma virginité avec mes compagnes.
Il répondit: Va! Et il la laissa libre pour deux mois. Elle s'en alla avec ses compagnes, et elle pleura sa virginité sur les montagnes.
Au bout des deux mois, elle revint vers son père, et il accomplit sur elle le voeu qu'il avait fait. Elle n'avait point connu d'homme. Dès lors s'établit en Israël la coutume
que tous les ans les filles d'Israël s'en vont célébrer la fille de Jephthé, le Galaadite, quatre jours par année.
Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j'ai même découvert un autel avec cette inscription: A un dieu inconnu! Ce que vous révérez sans le connaître, c'est ce que je vous annonce.
car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être. C'est ce qu'ont dit aussi quelques-uns de vos poètes: De lui nous sommes la race...
Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,
et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.
Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures;
qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures;
et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze.
Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.
Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.
Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton;
car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu.
Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine; loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.
Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru.
Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts?
S'il n'y a point de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité.
Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point.
Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n'est pas ressuscité.
Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés,
et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.
Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts.
Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,
mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement.
Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance.
Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds.
Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort.
Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté.
Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux?
Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril?
Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus-Christ notre Seigneur.
Si c'est dans des vues humaines que j'ai combattu contre les bêtes à Ephèse, quel avantage m'en revient-il? Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.
Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs.
Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et ne péchez point; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte.
Mais quelqu'un dira: Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils?
Insensé! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s'il ne meurt.
Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps qui naîtra; c'est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence;
puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.
Toute chair n'est pas la même chair; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons.
Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres.
Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile.
Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible;
il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force;
il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite.
Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel.
Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.
Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.
Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.
Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.
Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire.
O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?
L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.
Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!
Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.