Louis Segond 1910
Versliste
Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus.
Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux.
Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.
Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Ecris; car ces paroles sont certaines et véritables.
Et il me dit: C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement.
Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils.
Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau.
Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu,
ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal.
Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël:
l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes.
La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'agneau.
Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille.
La ville avait la forme d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales.
Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange.
La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur.
Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce: le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d'émeraude,
le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d'hyacinthe, le douzième d'améthyste.
Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent.
Je ne vis point de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l'agneau.
La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau.
Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire.
Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit.
On y apportera la gloire et l'honneur des nations.
Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau.
Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth; Obed engendra Isaï;
Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les oeuvres, lorsqu'elle reçut les messagers et qu'elle les fit partir par un autre chemin?
Bénie soit entre les femmes Jaël, Femme de Héber, le Kénien! Bénie soit-elle entre les femmes qui habitent sous les tentes!
Tout le peuple qui était à la porte et les anciens dirent: Nous en sommes témoins! Que l'Eternel rende la femme qui entre dans ta maison semblable à Rachel et à Léa, qui toutes les deux ont bâti la maison d'Israël! Manifeste ta force dans Ephrata, et fais-toi un nom dans Bethléhem!
Après cela, Absalom se procura un char et des chevaux, et cinquante hommes qui couraient devant lui.
Il se levait de bon matin, et se tenait au bord du chemin de la porte. Et chaque fois qu'un homme ayant une contestation se rendait vers le roi pour obtenir un jugement, Absalom l'appelait, et disait: De quelle ville es-tu? Lorsqu'il avait répondu: Je suis d'une telle tribu d'Israël,
Absalom lui disait: Vois, ta cause est bonne et juste; mais personne de chez le roi ne t'écoutera.
Absalom disait: Qui m'établira juge dans le pays? Tout homme qui aurait une contestation et un procès viendrait à moi, et je lui ferais justice.
Et quand quelqu'un s'approchait pour se prosterner devant lui, il lui tendait la main, le saisissait et l'embrassait.
Absalom agissait ainsi à l'égard de tous ceux d'Israël, qui se rendaient vers le roi pour demander justice. Et Absalom gagnait le coeur des gens d'Israël.
Au bout de quarante ans, Absalom dit au roi: Permets que j'aille à Hébron, pour accomplir le voeu que j'ai fait à l'Eternel.
Car ton serviteur a fait un voeu, pendant que je demeurais à Gueschur en Syrie; j'ai dit: Si l'Eternel me ramène à Jérusalem, je servirai l'Eternel.
Le roi lui dit: Va en paix. Et Absalom se leva et partit pour Hébron.
Absalom envoya des espions dans toutes les tribus d'Israël, pour dire: Quand vous entendrez le son de la trompette, vous direz: Absalom règne à Hébron.
Deux cents hommes de Jérusalem, qui avaient été invités, accompagnèrent Absalom; et ils le firent en toute simplicité, sans rien savoir.
Pendant qu'Absalom offrait les sacrifices, il envoya chercher à la ville de Guilo Achitophel, le Guilonite, conseiller de David. La conjuration devint puissante, et le peuple était de plus en plus nombreux auprès d'Absalom.
Quelqu'un vint informer David, et lui dit: Le coeur des hommes d'Israël s'est tourné vers Absalom.
Et David dit à tous ses serviteurs qui étaient avec lui à Jérusalem: Levez-vous, fuyons, car il n'y aura point de salut pour nous devant Absalom. Hâtez-vous de partir; sinon, il ne tarderait pas à nous atteindre, et il nous précipiterait dans le malheur et frapperait la ville du tranchant de l'épée.
Les serviteurs du roi lui dirent: Tes serviteurs feront tout ce que voudra mon seigneur le roi.
Le roi sortit, et toute sa maison le suivait, et il laissa dix concubines pour garder la maison.
Le roi sortit, et tout le peuple le suivait, et ils s'arrêtèrent à la dernière maison.
Tous ses serviteurs, tous les Kéréthiens et tous les Péléthiens, passèrent à ses côtés; et tous les Gathiens, au nombre de six cents hommes, venus de Gath à sa suite, passèrent devant le roi.
Le roi dit à Ittaï de Gath: Pourquoi viendrais-tu aussi avec nous? Retourne, et reste avec le roi, car tu es étranger, et même tu as été emmené de ton pays.
Tu es arrivé d'hier, et aujourd'hui je te ferais errer avec nous çà et là, quand je ne sais moi-même où je vais! Retourne, et emmène tes frères avec toi. Que l'Eternel use envers toi de bonté et de fidélité!
Ittaï répondit au roi, et dit: L'Eternel est vivant et mon seigneur le roi est vivant! au lieu où sera mon seigneur le roi, soit pour mourir, soit pour vivre, là aussi sera ton serviteur.
David dit alors à Ittaï: Va, passe! Et Ittaï de Gath passa, avec tous ses gens et tous les enfants qui étaient avec lui.
Toute la contrée était en larmes et l'on poussait de grands cris, au passage de tout le peuple. Le roi passa le torrent de Cédron, et tout le peuple passa vis-à-vis du chemin qui mène au désert.
Tsadok était aussi là, et avec lui tous les Lévites portant l'arche de l'alliance de Dieu; et ils posèrent l'arche de Dieu, et Abiathar montait, pendant que tout le peuple achevait de sortir de la ville.
Le roi dit à Tsadok: Reporte l'arche de Dieu dans la ville. Si je trouve grâce aux yeux de l'Eternel, il me ramènera, et il me fera voir l'arche et sa demeure.
Mais s'il dit: Je ne prends point plaisir en toi! me voici, qu'il me fasse ce qui lui semblera bon.
Le roi dit encore au sacrificateur Tsadok: Comprends-tu? retourne en paix dans la ville, avec Achimaats, ton fils, et avec Jonathan, fils d'Abiathar, vos deux fils.
Voyez, j'attendrai dans les plaines du désert, jusqu'à ce qu'il m'arrive des nouvelles de votre part.
Ainsi Tsadok et Abiathar reportèrent l'arche de Dieu à Jérusalem, et ils y restèrent.
David monta la colline des oliviers. Il montait en pleurant et la tête couverte, et il marchait nu-pieds; et tous ceux qui étaient avec lui se couvrirent aussi la tête, et ils montaient en pleurant.
On vint dire à David: Achitophel est avec Absalom parmi les conjurés. Et David dit: O Eternel, réduis à néant les conseils d'Achitophel!
Lorsque David fut arrivé au sommet, où il se prosterna devant Dieu, voici, Huschaï, l'Arkien, vint au-devant de lui, la tunique déchirée et la tête couverte de terre.
David lui dit: Si tu viens avec moi, tu me seras à charge.
Et, au contraire, tu anéantiras en ma faveur les conseils d'Achitophel, si tu retournes à la ville, et que tu dises à Absalom: O roi, je serai ton serviteur; je fus autrefois le serviteur de ton père, mais je suis maintenant ton serviteur.
Les sacrificateurs Tsadok et Abiathar ne seront-ils pas là avec toi? Tout ce que tu apprendras de la maison du roi, tu le diras aux sacrificateurs Tsadok et Abiathar.
Et comme ils ont là auprès d'eux leurs deux fils, Achimaats, fils de Tsadok, et Jonathan, fils d'Abiathar, c'est par eux que vous me ferez savoir tout ce que vous aurez appris.
Huschaï, ami de David, retourna donc à la ville. Et Absalom entra dans Jérusalem.
Il y avait dans Samarie soixante-dix fils d'Achab. Jéhu écrivit des lettres qu'il envoya à Samarie aux chefs de Jizreel, aux anciens, et aux gouverneurs des enfants d'Achab. Il y était dit:
Maintenant, quand cette lettre vous sera parvenue, -puisque vous avez avec vous les fils de votre maître, avec vous les chars et les chevaux, une ville forte et les armes, -
voyez lequel des fils de votre maître est le meilleur et convient le mieux, mettez-le sur le trône de son père, et combattez pour la maison de votre maître!
Ils eurent une très grande peur, et ils dirent: Voici, deux rois n'ont pu lui résister; comment résisterions-nous?
Et le chef de la maison, le chef de la ville, les anciens, et les gouverneurs des enfants, envoyèrent dire à Jéhu: Nous sommes tes serviteurs, et nous ferons tout ce que tu nous diras; nous n'établirons personne roi, fais ce qui te semble bon.
Jéhu leur écrivit une seconde lettre où il était dit: Si vous êtes à moi et si vous obéissez à ma voix, prenez les têtes de ces hommes, fils de votre maître, et venez auprès de moi demain à cette heure, à Jizreel. Or les soixante-dix fils du roi étaient chez les grands de la ville, qui les élevaient.
Quand la lettre leur fut parvenue, ils prirent les fils du roi, et ils égorgèrent ces soixante-dix hommes; puis ils mirent leurs têtes dans des corbeilles, et les envoyèrent à Jéhu, à Jizreel.
Le messager vint l'en informer, en disant: Ils ont apporté les têtes des fils du roi. Et il dit: Mettez-les en deux tas à l'entrée de la porte, jusqu'au matin.
Le matin, il sortit; et se présentant à tout le peuple, il dit: Vous êtes justes! voici, moi, j'ai conspiré contre mon maître et je l'ai tué; mais qui a frappé tous ceux-ci?
Sachez donc qu'il ne tombera rien à terre de la parole de l'Eternel, de la parole que l'Eternel a prononcée contre la maison d'Achab; l'Eternel accomplit ce qu'il a déclaré par son serviteur Elie.
Et Jéhu frappa tous ceux qui restaient de la maison d'Achab à Jizreel, tous ses grands, ses familiers et ses ministres, sans en laisser échapper un seul.
Puis il se leva, et partit pour aller à Samarie. Arrivé à une maison de réunion des bergers, sur le chemin,
Jéhu trouva les frères d'Achazia, roi de Juda, et il dit: Qui êtes-vous? Ils répondirent: Nous sommes les frères d'Achazia, et nous descendons pour saluer les fils du roi et les fils de la reine.
Jéhu dit: Saisissez-les vivants. Et ils les saisirent vivants, et les égorgèrent au nombre de quarante-deux, à la citerne de la maison de réunion; Jéhu n'en laissa échapper aucun.
Etant parti de là, il rencontra Jonadab, fils de Récab, qui venait au-devant de lui. Il le salua, et lui dit: Ton coeur est-il sincère, comme mon coeur l'est envers le tien? Et Jonadab répondit: Il l'est. S'il l'est, répliqua Jéhu, donne-moi ta main. Jonadab lui donna la main. Et Jéhu le fit monter auprès de lui dans son char,
et dit: Viens avec moi, et tu verras mon zèle pour l'Eternel. Il l'emmena ainsi dans son char.
Lorsque Jéhu fut arrivé à Samarie, il frappa tous ceux qui restaient d'Achab à Samarie, et il les détruisit entièrement, selon la parole que l'Eternel avait dite à Elie.
Puis il assembla tout le peuple, et leur dit: Achab a peu servi Baal, Jéhu le servira beaucoup.
Maintenant convoquez auprès de moi tous les prophètes de Baal, tous ses serviteurs et tous ses prêtres, sans qu'il en manque un seul, car je veux offrir un grand sacrifice à Baal: quiconque manquera ne vivra pas. Jéhu agissait avec ruse, pour faire périr les serviteurs de Baal.
Il dit: Publiez une fête en l'honneur de Baal. Et ils la publièrent.
Il envoya des messagers dans tout Israël; et tous les serviteurs de Baal arrivèrent, il n'y en eut pas un qui ne vînt; ils entrèrent dans la maison de Baal, et la maison de Baal fut remplie d'un bout à l'autre.
Jéhu dit à celui qui avait la garde du vestiaire: Sors des vêtements pour tous les serviteurs de Baal. Et cet homme sortit des vêtements pour eux.
Alors Jéhu vint à la maison de Baal avec Jonadab, fils de Récab, et il dit aux serviteurs de Baal: Cherchez et regardez, afin qu'il n'y ait pas ici des serviteurs de l'Eternel, mais qu'il y ait seulement des serviteurs de Baal.
Et ils entrèrent pour offrir des sacrifices et des holocaustes. Jéhu avait placé dehors quatre-vingts hommes, en leur disant: Celui qui laissera échapper quelqu'un des hommes que je remets entre vos mains, sa vie répondra de la sienne.
Lorsqu'on eut achevé d'offrir les holocaustes, Jéhu dit aux coureurs et aux officiers: Entrez, frappez-les, que pas un ne sorte. Et ils les frappèrent du tranchant de l'épée. Les coureurs et les officiers les jetèrent là, et ils allèrent jusqu'à la ville de la maison de Baal.
Ils tirèrent dehors les statues de la maison de Baal, et les brûlèrent.
Ils renversèrent la statue de Baal, ils renversèrent aussi la maison de Baal, et ils en firent un cloaque, qui a subsisté jusqu'à ce jour.
Jéhu extermina Baal du milieu d'Israël;
mais il ne se détourna point des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël, il n'abandonna point les veaux d'or qui étaient à Béthel et à Dan.
L'Eternel dit à Jéhu: Parce que tu as bien exécuté ce qui était droit à mes yeux, et que tu as fait à la maison d'Achab tout ce qui était conforme à ma volonté, tes fils jusqu'à la quatrième génération seront assis sur le trône d'Israël.
Toutefois Jéhu ne prit point garde à marcher de tout son coeur dans la loi de l'Eternel, le Dieu d'Israël; il ne se détourna point des péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël.
Dans ce temps-là, l'Eternel commença à entamer le territoire d'Israël; et Hazaël les battit sur toute la frontière d'Israël.
Depuis le Jourdain, vers le soleil levant, il battit tout le pays de Galaad, les Gadites, les Rubénites et les Manassites, depuis Aroër sur le torrent de l'Arnon jusqu'à Galaad et à Basan.
Le reste des actions de Jéhu, tout ce qu'il a fait, et tous ses exploits, cela n'est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d'Israël?
Jéhu se coucha avec ses pères, et on l'enterra à Samarie. Et Joachaz, son fils, régna à sa place.
Jéhu avait régné vingt-huit ans sur Israël à Samarie.
Les fils du Kénien, beau-père de Moïse, montèrent de la ville des palmiers, avec les fils de Juda, dans le désert de Juda au midi d'Arad, et ils allèrent s'établir parmi le peuple.
Nous obéissons à tout ce que nous a prescrit Jonadab, fils de Récab, notre père: nous ne buvons pas de vin pendant toute notre vie, nous, nos femmes, nos fils et nos filles;
En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, -qui alla au-devant d'Abraham lorsqu'il revenait de la défaite des rois, qui le bénit,
et à qui Abraham donna la dîme de tout, -qui est d'abord roi de justice, d'après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix, -
qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, -ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.
Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin.
Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d'après la loi, l'ordre de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d'Abraham;
et lui, qui ne tirait pas d'eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses.
Or c'est sans contredit l'inférieur qui est béni par le supérieur.
Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant.
De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l'a payée, pour ainsi dire, par Abraham;
car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d'Abraham.
Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, -car c'est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, -qu'était-il encore besoin qu'il parût un autre sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron?
Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi.
En effet, celui de qui ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n'a fait le service de l'autel;
car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce.
Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek,
institué, non d'après la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable;
car ce témoignage lui est rendu: Tu es sacrificateur pour toujours Selon l'ordre de Melchisédek.
Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, -
car la loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu.
Et, comme cela n'a pas eu lieu sans serment,
car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. -
Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente.
De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents.
Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible.
C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux,
qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même.
En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité.