La sagesse a bâti sa maison, Elle a taillé ses sept colonnes.
Elle a égorgé ses victimes, mêlé son vin, Et dressé sa table.
Elle a envoyé ses servantes, elle crie Sur le sommet des hauteurs de la ville:
Que celui qui est stupide entre ici! Elle dit à ceux qui sont dépourvus de sens:
Venez, mangez de mon pain, Et buvez du vin que j'ai mêlé;
Quittez la stupidité, et vous vivrez, Et marchez dans la voie de l'intelligence!
Celui qui reprend le moqueur s'attire le dédain, Et celui qui corrige le méchant reçoit un outrage.
Ne reprends pas le moqueur, de crainte qu'il ne te haïsse; Reprends le sage, et il t'aimera.
Donne au sage, et il deviendra plus sage; Instruis le juste, et il augmentera son savoir.
Le commencement de la sagesse, c'est la crainte de l'Eternel; Et la science des saints, c'est l'intelligence.
C'est par moi que tes jours se multiplieront, Et que les années de ta vie augmenteront.
Si tu es sage, tu es sage pour toi; Si tu es moqueur, tu en porteras seul la peine.
La folie est une femme bruyante, Stupide et ne sachant rien.
Elle s'assied à l'entrée de sa maison, Sur un siège, dans les hauteurs de la ville,
Pour crier aux passants, Qui vont droit leur chemin:
Que celui qui est stupide entre ici! Elle dit à celui qui est dépourvu de sens:
Les eaux dérobées sont douces, Et le pain du mystère est agréable!
Et il ne sait pas que là sont les morts, Et que ses invités sont dans les vallées du séjour des morts.
Querverweise zu Sprüche 9,18 Spr 9,18
La crainte de l'Eternel est le commencement de la science; Les insensés méprisent la sagesse et l'instruction.
Car sa maison penche vers la mort, Et sa route mène chez les morts:
Ils n'ont ni savoir ni intelligence, Ils marchent dans les ténèbres; Tous les fondements de la terre sont ébranlés.
Aucun de ceux qui vont à elle ne revient, Et ne retrouve les sentiers de la vie.
Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau,
Ses pieds descendent vers la mort, Ses pas atteignent le séjour des morts.
Car pour la femme prostituée on se réduit à un morceau de pain, Et la femme mariée tend un piège à la vie précieuse.
Sa maison, c'est le chemin du séjour des morts; Il descend vers les demeures de la mort.