Louis Segond 1910
Versliste
Alors tes greniers seront remplis d'abondance, Et tes cuves regorgeront de moût.
La neuvième année du règne de Sédécias, le dixième jour du dixième mois, Nebucadnetsar, roi de Babylone, vint avec toute son armée contre Jérusalem; il campa devant elle, et éleva des retranchements tout autour.
La ville fut assiégée jusqu'à la onzième année du roi Sédécias.
Le neuvième jour du mois, la famine était forte dans la ville, et il n'y avait pas de pain pour le peuple du pays.
Alors la brèche fut faite à la ville; et tous les gens de guerre s'enfuirent de nuit par le chemin de la porte entre les deux murs près du jardin du roi, pendant que les Chaldéens environnaient la ville. Les fuyards prirent le chemin de la plaine.
Mais l'armée des Chaldéens poursuivit le roi et l'atteignit dans les plaines de Jéricho, et toute son armée se dispersa loin de lui.
Ils saisirent le roi, et le firent monter vers le roi de Babylone à Ribla; et l'on prononça contre lui une sentence.
Les fils de Sédécias furent égorgés en sa présence; puis on creva les yeux à Sédécias, on le lia avec des chaînes d'airain, et on le mena à Babylone.
Le septième jour du cinquième mois, -c'était la dix-neuvième année du règne de Nebucadnetsar, roi de Babylone, -Nebuzaradan, chef des gardes, serviteur du roi de Babylone, entra dans Jérusalem.
Il brûla la maison de l'Eternel, la maison du roi, et toutes les maisons de Jérusalem; il livra au feu toutes les maisons de quelque importance.
Toute l'armée des Chaldéens, qui était avec le chef des gardes, démolit les murailles formant l'enceinte de Jérusalem.
Un tiers de tes habitants mourra de la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi; un tiers tombera par l'épée autour de toi; et j'en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l'épée derrière eux.
Vois, Eternel, regarde qui tu as ainsi traité! Fallait-il que des femmes dévorassent le fruit de leurs entrailles, Les petits enfants objets de leur tendresse? Que sacrificateurs et prophètes fussent massacrés dans le sanctuaire du Seigneur?
Les femmes, malgré leur tendresse, Font cuire leurs enfants; Ils leur servent de nourriture, Au milieu du désastre de la fille de mon peuple.
Notre peau est brûlante comme un four, Par l'ardeur de la faim.
La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel, après que Nebuzaradan, chef des gardes, l'eut renvoyé de Rama. Quand il le fit chercher, Jérémie était lié de chaînes parmi tous les captifs de Jérusalem et de Juda qu'on emmenait à Babylone.
Le chef des gardes envoya chercher Jérémie, et lui dit: L'Eternel, ton Dieu, a annoncé ces malheurs contre ce lieu;
l'Eternel a fait venir et a exécuté ce qu'il avait dit, et ces choses vous sont arrivées parce que vous avez péché contre l'Eternel et que vous n'avez pas écouté sa voix.
Maintenant voici, je te délivre aujourd'hui des chaînes que tu as aux mains; si tu veux venir avec moi à Babylone, viens, j'aurai soin de toi; si cela te déplaît de venir avec moi à Babylone, ne viens pas; regarde, tout le pays est devant toi, va où il te semblera bon et convenable d'aller.
Et comme il tardait à répondre: Retourne, ajouta-t-il, vers Guedalia, fils d'Achikam, fils de Schaphan, que le roi de Babylone a établi sur les villes de Juda, et reste avec lui parmi le peuple; ou bien, va partout où il te conviendra d'aller. Le chef des gardes lui donna des vivres et des présents, et le congédia.
Jérémie alla vers Guedalia, fils d'Achikam, à Mitspa, et il resta avec lui parmi le peuple qui était demeuré dans le pays.
Lorsque tous les chefs des troupes qui étaient dans les campagnes eurent appris, eux et leurs hommes, que le roi de Babylone avait établi gouverneur du pays Guedalia, fils d'Achikam, et qu'il lui avait confié les hommes, les femmes, les enfants, et ceux des pauvres du pays qu'on n'avait pas emmenés captifs à Babylone,
Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité; J'ai dit: J'avouerai mes transgressions à l'Eternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. -Pause.
Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché.
Belle est la colline, joie de toute la terre, la montagne de Sion; Le côté septentrional, c'est la ville du grand roi.