Louis Segond 1910
Versliste
Liban, ouvre tes portes, Et que le feu dévore tes cèdres!
Gémis, cyprès, car le cèdre est tombé, Ceux qui s'élevaient sont détruits! Gémissez, chênes de Basan, Car la forêt inaccessible est renversée!
Les bergers poussent des cris lamentables, Parce que leur magnificence est détruite; Les lionceaux rugissent, Parce que l'orgueil du Jourdain est abattu.
Car les théraphim ont des paroles de néant, Les devins prophétisent des faussetés, Les songes mentent et consolent par la vanité. C'est pourquoi ils sont errants comme un troupeau, Ils sont malheureux parce qu'il n'y a point de pasteur.
Ma colère s'est enflammée contre les pasteurs, Et je châtierai les boucs; Car l'Eternel des armées visite son troupeau, la maison de Juda, Et il en fera comme son cheval de gloire dans la bataille;
Ainsi parle l'Eternel, mon Dieu: Pais les brebis destinées à la boucherie!
C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention! -
alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes;
que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison;
et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau.
Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là!
Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat.
Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais.
Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.
Contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, Et contre tous les chênes de Basan;
Voici, tel qu'un lion, il monte des rives orgueilleuses du Jourdain Contre la demeure forte; Soudain j'en ferai fuir Edom, Et j'établirai sur elle celui que j'ai choisi. Car qui est semblable à moi? qui me donnera des ordres? Et quel est le chef qui me résistera?
Voici, tel qu'un lion, il monte des rives orgueilleuses du Jourdain Contre la demeure forte; Soudain je les en chasserai, Et j'établirai sur elle celui que j'ai choisi. Car qui est semblable à moi? qui me donnera des ordres? Et quel est le chef qui me résistera?
Gémissez, pasteurs, et criez! Roulez-vous dans la cendre, conducteurs de troupeaux! Car les jours sont venus où vous allez être égorgés. Je vous briserai, et vous tomberez comme un vase de prix.
Plus de refuge pour les pasteurs! Plus de salut pour les conducteurs de troupeaux!
On entend les cris des pasteurs, Les gémissements des conducteurs de troupeaux; Car l'Eternel ravage leur pâturage.
Les habitations paisibles sont détruites Par la colère ardente de l'Eternel.
Il a abandonné sa demeure comme un lionceau sa tanière; Car leur pays est réduit en désert Par la fureur du destructeur Et par son ardente colère.