Louis Segond 1910
Versliste
Louez l'Eternel! Mon âme, loue l'Eternel!
Je louerai l'Eternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai.
Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver.
Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre, Et ce même jour leurs desseins périssent.
Louez l'Eternel! Louez l'Eternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!
Qui dira les hauts faits de l'Eternel? Qui publiera toute sa louange?
Heureux ceux qui observent la loi, Qui pratiquent la justice en tout temps!
Eternel, souviens-toi de moi dans ta bienveillance pour ton peuple! Souviens-toi de moi en lui accordant ton secours,
Afin que je voie le bonheur de tes élus, Que je me réjouisse de la joie de ton peuple, Et que je me glorifie avec ton héritage!
Nous avons péché comme nos pères, Nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal.
Nos pères en Egypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge.
Mais il les sauva à cause de son nom, Pour manifester sa puissance.
Il menaça la mer Rouge, et elle se dessécha; Et il les fit marcher à travers les abîmes comme dans un désert.
Il les sauva de la main de celui qui les haïssait, Il les délivra de la main de l'ennemi.
Les eaux couvrirent leurs adversaires: Il n'en resta pas un seul.
Et ils crurent à ses paroles, Ils chantèrent ses louanges.
Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, Ils n'attendirent pas l'exécution de ses desseins.
Ils furent saisis de convoitise dans le désert, Et ils tentèrent Dieu dans la solitude.
Il leur accorda ce qu'ils demandaient; Puis il envoya le dépérissement dans leur corps.
Ils se montrèrent, dans le camp, jaloux contre Moïse, Contre Aaron, le saint de l'Eternel.
La terre s'ouvrit et engloutit Dathan, Et elle se referma sur la troupe d'Abiram;
Le feu embrasa leur troupe, La flamme consuma les méchants.
Ils firent un veau en Horeb, Ils se prosternèrent devant une image de fonte,
Ils échangèrent leur gloire Contre la figure d'un boeuf qui mange l'herbe.
Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, Qui avait fait de grandes choses en Egypte,
Des miracles dans le pays de Cham, Des prodiges sur la mer Rouge.
Et il parla de les exterminer; Mais Moïse, son élu, se tint à la brèche devant lui, Pour détourner sa fureur et l'empêcher de les détruire.
Ils méprisèrent le pays des délices; Ils ne crurent pas à la parole de l'Eternel,
Ils murmurèrent dans leurs tentes, Ils n'obéirent point à sa voix.
Et il leva la main pour jurer De les faire tomber dans le désert,
De faire tomber leur postérité parmi les nations, Et de les disperser au milieu des pays.
Ils s'attachèrent à Baal-Peor, Et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts.
Ils irritèrent l'Eternel par leurs actions, Et une plaie fit irruption parmi eux.
Phinées se leva pour intervenir, Et la plaie s'arrêta;
Cela lui fut imputé à justice, De génération en génération pour toujours.
Ils irritèrent l'Eternel près des eaux de Meriba; Et Moïse fut puni à cause d'eux,
Car ils aigrirent son esprit, Et il s'exprima légèrement des lèvres.
Ils ne détruisirent point les peuples Que l'Eternel leur avait ordonné de détruire.
Ils se mêlèrent avec les nations, Et ils apprirent leurs oeuvres.
Ils servirent leurs idoles, Qui furent pour eux un piège;
Ils sacrifièrent leurs fils Et leurs filles aux idoles,
Ils répandirent le sang innocent, Le sang de leurs fils et de leurs filles, Qu'ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, Et le pays fut profané par des meurtres.
Ils se souillèrent par leurs oeuvres, Ils se prostituèrent par leurs actions.
La colère de l'Eternel s'enflamma contre son peuple, Et il prit en horreur son héritage.
Il les livra entre les mains des nations; Ceux qui les haïssaient dominèrent sur eux;
Leurs ennemis les opprimèrent, Et ils furent humiliés sous leur puissance.
Plusieurs fois il les délivra; Mais ils se montrèrent rebelles dans leurs desseins, Et ils devinrent malheureux par leur iniquité.
Il vit leur détresse, Lorsqu'il entendit leurs supplications.
Il se souvint en leur faveur de son alliance;
Il eut pitié selon sa grande bonté, Et il excita pour eux la compassion De tous ceux qui les retenaient captifs.
Sauve-nous, Eternel, notre Dieu! Et rassemble-nous du milieu des nations, Afin que nous célébrions ton saint nom, Et que nous mettions notre gloire à te louer!
Béni soit l'Eternel, le Dieu d'Israël, d'éternité en éternité! Et que tout le peuple dise: Amen! Louez l'Eternel!
Louez l'Eternel! Serviteurs de l'Eternel, louez, Louez le nom de l'Eternel!
Que le nom de l'Eternel soit béni, Dès maintenant et à jamais!
Du lever du soleil jusqu'à son couchant, Que le nom de l'Eternel soit célébré!
L'Eternel est élevé au-dessus de toutes les nations, Sa gloire est au-dessus des cieux.
Qui est semblable à l'Eternel, notre Dieu? Il a sa demeure en haut;
Il abaisse les regards Sur les cieux et sur la terre.
De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il relève l'indigent,
Pour les faire asseoir avec les grands, Avec les grands de son peuple.
Il donne une maison à celle qui était stérile, Il en fait une mère joyeuse au milieu de ses enfants. Louez l'Eternel!
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu;
Après cela, j'entendis dans le ciel comme une voix forte d'une foule nombreuse qui disait: Alléluia! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu,
parce que ses jugements sont véritables et justes; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main.
Et ils dirent une seconde fois: Alléluia! ...et sa fumée monte aux siècles des siècles.
Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant: Amen! Alléluia!
Et une voix sortit du trône, disant: Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands!
Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant: Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne.
Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée,
et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints.
Et l'ange me dit: Ecris: Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l'agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu.
Et je tombai à ses pieds pour l'adorer; mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. -Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie.
Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.
Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même;
et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu.
Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur.
De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant.
Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d'une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel: Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu,
afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.
Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblées pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée.
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.
Et les autres furent tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair.
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.
En toi se confiaient nos pères; Ils se confiaient, et tu les délivrais.
Comme ton nom, ô Dieu! Ta louange retentit jusqu'aux extrémités de la terre; Ta droite est pleine de justice.
Heureux ceux qui habitent ta maison! Ils peuvent te célébrer encore. Pause.
La crainte de l'Eternel est le commencement de la sagesse; Tous ceux qui l'observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.
Du lever du soleil jusqu'à son couchant, Que le nom de l'Eternel soit célébré!
Louez l'Eternel! Mon âme, loue l'Eternel!
Je louerai l'Eternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai.
Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver.
Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre, Et ce même jour leurs desseins périssent.
Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met son espoir en l'Eternel, son Dieu!
Il a fait les cieux et la terre, La mer et tout ce qui s'y trouve. Il garde la fidélité à toujours.
Il fait droit aux opprimés; Il donne du pain aux affamés; L'Eternel délivre les captifs;
L'Eternel ouvre les yeux des aveugles; L'Eternel redresse ceux qui sont courbés; L'Eternel aime les justes.
L'Eternel protège les étrangers, Il soutient l'orphelin et la veuve, Mais il renverse la voie des méchants.
L'Eternel règne éternellement; Ton Dieu, ô Sion! subsiste d'âge en âge! Louez l'Eternel!
Louange. De David. Je t'exalterai, ô mon Dieu, mon roi! Et je bénirai ton nom à toujours et à perpétuité.
Chaque jour je te bénirai, Et je célébrerai ton nom à toujours et à perpétuité.
Les yeux de tous espèrent en toi, Et tu leur donnes la nourriture en son temps.
Les yeux de tous espèrent en toi, Et tu leur donnes la nourriture en son temps.
L'Eternel soutient tous ceux qui tombent, Et il redresse tous ceux qui sont courbés.
Ton règne est un règne de tous les siècles, Et ta domination subsiste dans tous les âges.
Ainsi parle l'Eternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l'Eternel!
Mieux vaut chercher un refuge en l'Eternel Que de se confier à l'homme;
Mieux vaut chercher un refuge en l'Eternel Que de se confier aux grands.
Cessez de vous confier en l'homme, Dans les narines duquel il n'y a qu'un souffle: Car de quelle valeur est-il?
Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui?
C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, Et tu dis: Fils de l'homme, retournez!
Tu caches ta face: ils sont tremblants; Tu leur retires le souffle: ils expirent, Et retournent dans leur poussière.
Tout va dans un même lieu; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière.