Louis Segond 1910
Versliste
La parole de l'Eternel qui fut adressée à Jérémie, le prophète, sur les Philistins, avant que Pharaon frappât Gaza.
Ainsi parle l'Eternel: Voici, des eaux s'élèvent du septentrion, Elles sont comme un torrent qui déborde; Elles inondent le pays et ce qu'il contient, Les villes et leurs habitants. Les hommes poussent des cris, Tous les habitants du pays se lamentent,
A cause du retentissement des sabots de ses puissants chevaux, Du bruit de ses chars et du fracas des roues; Les pères ne se tournent pas vers leurs enfants, Tant les mains sont affaiblies,
Parce que le jour arrive où seront détruits tous les Philistins, Exterminés tous ceux qui servaient encore d'auxiliaires à Tyr et à Sidon; Car l'Eternel va détruire les Philistins, Les restes de l'île de Caphtor.
Gaza est devenue chauve, Askalon est dans le silence, le reste de leur plaine aussi. Jusques à quand te feras-tu des incisions? -
Ah! épée de l'Eternel, quand te reposeras-tu? Rentre dans ton fourreau, Arrête, et sois tranquille! -
Comment te reposerais-tu? L'Eternel lui donne ses ordres, C'est contre Askalon et la côte de la mer qu'il la dirige.
Après cela, David battit les Philistins et les humilia, et il enleva de la main des Philistins les rênes de leur capitale.
Il battit les Philistins jusqu'à Gaza, et ravagea leur territoire depuis les tours des gardes jusqu'aux villes fortes.
De son temps, Pharaon Néco, roi d'Egypte, monta contre le roi d'Assyrie, vers le fleuve de l'Euphrate. Le roi Josias marcha à sa rencontre; et Pharaon le tua à Meguiddo, dès qu'il le vit.
Sur l'Egypte. Sur l'armée de Pharaon Neco, roi d'Egypte, qui était près du fleuve de l'Euphrate, à Carkemisch, et qui fut battue par Nebucadnetsar, roi de Babylone, la quatrième année de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda.
Et l'Eternel excita contre Joram l'esprit des Philistins et des Arabes qui sont dans le voisinage des Ethiopiens.
Ils montèrent contre Juda, y firent une invasion, pillèrent toutes les richesses qui se trouvaient dans la maison du roi, et emmenèrent ses fils et ses femmes, de sorte qu'il ne lui resta d'autre fils que Joachaz, le plus jeune de ses fils.
En ce temps-là, le roi Achaz envoya demander du secours aux rois d'Assyrie.
Car l'Eternel humilia Juda, à cause d'Achaz, roi d'Israël, qui avait jeté le désordre dans Juda et commis des péchés contre l'Eternel.
N'êtes-vous pas pour moi comme les enfants des Ethiopiens, Enfants d'Israël? dit l'Eternel. N'ai-je pas fait sortir Israël du pays d'Egypte, Comme les Philistins de Caphtor et les Syriens de Kir?
les Patrusim, les Casluhim, d'où sont sortis les Philistins, et les Caphtorim.
Les Avviens, qui habitaient dans des villages jusqu'à Gaza, furent détruits par les Caphtorim, sortis de Caphtor, qui s'établirent à leur place.
Et ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu'à ce que le sang coulât sur eux.
La parole de l'Eternel qui fut adressée à Jérémie, le prophète, sur les Philistins, avant que Pharaon frappât Gaza.
Ainsi parle l'Eternel: Voici, des eaux s'élèvent du septentrion, Elles sont comme un torrent qui déborde; Elles inondent le pays et ce qu'il contient, Les villes et leurs habitants. Les hommes poussent des cris, Tous les habitants du pays se lamentent,
A cause du retentissement des sabots de ses puissants chevaux, Du bruit de ses chars et du fracas des roues; Les pères ne se tournent pas vers leurs enfants, Tant les mains sont affaiblies,
Parce que le jour arrive où seront détruits tous les Philistins, Exterminés tous ceux qui servaient encore d'auxiliaires à Tyr et à Sidon; Car l'Eternel va détruire les Philistins, Les restes de l'île de Caphtor.
Gaza est devenue chauve, Askalon est dans le silence, le reste de leur plaine aussi. Jusques à quand te feras-tu des incisions? -
Ah! épée de l'Eternel, quand te reposeras-tu? Rentre dans ton fourreau, Arrête, et sois tranquille! -
Comment te reposerais-tu? L'Eternel lui donne ses ordres, C'est contre Askalon et la côte de la mer qu'il la dirige.
Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
Epée, lève-toi sur mon pasteur Et sur l'homme qui est mon compagnon! Dit l'Eternel des armées. Frappe le pasteur, et que les brebis se dispersent! Et je tournerai ma main vers les faibles.
Dieu envoya un ange à Jérusalem pour la détruire; et comme il la détruisait, l'Eternel regarda et se repentit de ce mal, et il dit à l'ange qui détruisait: Assez! Retire maintenant ta main. L'ange de l'Eternel se tenait près de l'aire d'Ornan, le Jébusien.
David leva les yeux, et vit l'ange de l'Eternel se tenant entre la terre et le ciel et ayant à la main son épée nue tournée contre Jérusalem. Alors David et les anciens, couverts de sacs, tombèrent sur leur visage.
Et David dit à Dieu: N'est-ce pas moi qui ai ordonné le dénombrement du peuple? C'est moi qui ai péché et qui ai fait le mal; mais ces brebis, qu'ont-elles fait? Eternel, mon Dieu, que ta main soit donc sur moi et sur la maison de mon père, et qu'elle ne fasse point une plaie parmi ton peuple!
Ces côtes seront pour les restes de la maison de Juda; C'est là qu'ils paîtront; Ils reposeront le soir dans les maisons d'Askalon; Car l'Eternel, leur Dieu, ne les oubliera pas, Et il ramènera leurs captifs.
Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche; car Dieu dit: Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Egypte.
Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge. Les enfants d'Israël montèrent en armes hors du pays d'Egypte.
Abraham partit de là pour la contrée du midi; il s'établit entre Kadès et Schur, et fit un séjour à Guérar.
Abraham disait de Sara, sa femme: C'est ma soeur. Abimélec, roi de Guérar, fit enlever Sara.
Alors Dieu apparut en songe à Abimélec pendant la nuit, et lui dit: Voici, tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle a un mari.
Abimélec, qui ne s'était point approché d'elle, répondit: Seigneur, ferais-tu périr même une nation juste?
Ne m'a-t-il pas dit: C'est ma soeur? et elle-même n'a-t-elle pas dit: C'est mon frère? J'ai agi avec un coeur pur et avec des mains innocentes.
Dieu lui dit en songe: Je sais que tu as agi avec un coeur pur; aussi t'ai-je empêché de pécher contre moi. C'est pourquoi je n'ai pas permis que tu la touchasses.
Maintenant, rends la femme de cet homme; car il est prophète, il priera pour toi, et tu vivras. Mais, si tu ne la rends pas, sache que tu mourras, toi et tout ce qui t'appartient.
Abimélec se leva de bon matin, il appela tous ses serviteurs, et leur rapporta toutes ces choses; et ces gens furent saisis d'une grande frayeur.
Abimélec appela aussi Abraham, et lui dit: Qu'est-ce que tu nous as fait? Et en quoi t'ai-je offensé, que tu aies fait venir sur moi et sur mon royaume un si grand péché? Tu as commis à mon égard des actes qui ne doivent pas se commettre.
Et Abimélec dit à Abraham: Quelle intention avais-tu pour agir de la sorte?
Abraham répondit: Je me disais qu'il n'y avait sans doute aucune crainte de Dieu dans ce pays, et que l'on me tuerait à cause de ma femme.
De plus, il est vrai qu'elle est ma soeur, fille de mon père; seulement, elle n'est pas fille de ma mère; et elle est devenue ma femme.
Lorsque Dieu me fit errer loin de la maison de mon père, je dis à Sara: Voici la grâce que tu me feras; dans tous les lieux où nous irons, dis de moi: C'est mon frère.
Abimélec prit des brebis et des boeufs, des serviteurs et des servantes, et les donna à Abraham; et il lui rendit Sara, sa femme.
Abimélec dit: Voici, mon pays est devant toi; demeure où il te plaira.
Et il dit à Sara: Voici, je donne à ton frère mille pièces d'argent; cela te sera un voile sur les yeux pour tous ceux qui sont avec toi, et auprès de tous tu seras justifiée.
Abraham pria Dieu, et Dieu guérit Abimélec, sa femme et ses servantes; et elles purent enfanter.
Car l'Eternel avait frappé de stérilité toute la maison d'Abimélec, à cause de Sara, femme d'Abraham.
Isaac sema dans ce pays, et il recueillit cette année le centuple; car l'Eternel le bénit.
Cet homme devint riche, et il alla s'enrichissant de plus en plus, jusqu'à ce qu'il devint fort riche.
Il avait des troupeaux de menu bétail et des troupeaux de gros bétail, et un grand nombre de serviteurs: aussi les Philistins lui portèrent envie.
Tous les puits qu'avaient creusés les serviteurs de son père, du temps d'Abraham, son père, les Philistins les comblèrent et les remplirent de poussière.
Et Abimélec dit à Isaac: Va-t-en de chez nous, car tu es beaucoup plus puissant que nous.
Isaac partit de là, et campa dans la vallée de Guérar, où il s'établit.
Isaac creusa de nouveau les puits d'eau qu'on avait creusés du temps d'Abraham, son père, et qu'avaient comblés les Philistins après la mort d'Abraham; et il leur donna les mêmes noms que son père leur avait donnés.
Les serviteurs d'Isaac creusèrent encore dans la vallée, et y trouvèrent un puits d'eau vive.
Les bergers de Guérar querellèrent les bergers d'Isaac, en disant: L'eau est à nous. Et il donna au puits le nom d'Esek, parce qu'ils s'étaient disputés avec lui.
Ses serviteurs creusèrent un autre puits, au sujet duquel on chercha aussi une querelle; et il l'appela Sitna.
Il se transporta de là, et creusa un autre puits, pour lequel on ne chercha pas querelle; et il l'appela Rehoboth, car, dit-il, l'Eternel nous a maintenant mis au large, et nous prospérerons dans le pays.
La parole de Samuel s'adressait à tout Israël. Israël sortit à la rencontre des Philistins, pour combattre. Ils campèrent près d'Eben-Ezer, et les Philistins étaient campés à Aphek.
Les Philistins se rangèrent en bataille contre Israël, et le combat s'engagea. Israël fut battu par les Philistins, qui tuèrent sur le champ de bataille environ quatre mille hommes.
Le peuple rentra au camp, et les anciens d'Israël dirent: Pourquoi l'Eternel nous a-t-il laissé battre aujourd'hui par les Philistins? Allons chercher à Silo l'arche de l'alliance de l'Eternel; qu'elle vienne au milieu de nous, et qu'elle nous délivre de la main de nos ennemis.
Le peuple envoya à Silo, d'où l'on apporta l'arche de l'alliance de l'Eternel des armées qui siège entre les chérubins. Les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, étaient là, avec l'arche de l'alliance de Dieu.
Lorsque l'arche de l'alliance de l'Eternel entra dans le camp, tout Israël poussa de grands cris de joie, et la terre en fut ébranlée.
Le retentissement de ces cris fut entendu des Philistins, et ils dirent: Que signifient ces grands cris qui retentissent dans le camp des Hébreux? Et ils apprirent que l'arche de l'Eternel était arrivée au camp.
Les Philistins eurent peur, parce qu'ils crurent que Dieu était venu dans le camp. Malheur à nous! dirent-ils, car il n'en a pas été ainsi jusqu'à présent.
Malheur à nous! Qui nous délivrera de la main de ces dieux puissants? Ce sont ces dieux qui ont frappé les Egyptiens de toutes sortes de plaies dans le désert.
Fortifiez-vous et soyez des hommes, Philistins, de peur que vous ne soyez asservis aux Hébreux comme ils vous ont été asservis; soyez des hommes et combattez!
Les Philistins livrèrent bataille, et Israël fut battu. Chacun s'enfuit dans sa tente. La défaite fut très grande, et il tomba d'Israël trente mille hommes de pied.
L'arche de Dieu fut prise, et les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, moururent.