Oracle sur Moab. La nuit même où elle est ravagée, Ar-Moab est détruite! La nuit même où elle est ravagée, Kir-Moab est détruite!...
On monte au temple et à Dibon, Sur les hauts lieux, pour pleurer; Moab est en lamentations, sur Nebo et sur Médeba: Toutes les têtes sont rasées, Toutes les barbes sont coupées.
Dans les rues, ils sont couverts de sacs; Sur les toits et dans les places, Tout gémit et fond en larmes.
Hesbon et Elealé poussent des cris, On entend leur voix jusqu'à Jahats; Même les guerriers de Moab se lamentent, Ils ont l'effroi dans l'âme.
Mon coeur gémit sur Moab, Dont les fugitifs se sauvent jusqu'à Tsoar, Jusqu'à Eglath-Schelischija; Car ils font, en pleurant, la montée de Luchith, Et ils jettent des cris de détresse sur le chemin de Choronaïm;
Car les eaux de Nimrim sont ravagées, L'herbe est desséchée, le gazon est détruit, La verdure a disparu.
C'est pourquoi ils ramassent ce qui leur reste, Et ils transportent leurs biens au delà du torrent des saules.
Car les cris environnent les frontières de Moab; Ses lamentations retentissent jusqu'à Eglaïm, Ses lamentations retentissent jusqu'à Beer-Elim.
Les eaux de Dimon sont pleines de sang, Et j'enverrai sur Dimon de nouveaux malheurs, Un lion contre les réchappés de Moab, Contre le reste du pays.
Querverweise zu Jesaja 15,7 Jes 15,7
Son rugissement est comme celui d'une lionne; Il rugit comme des lionceaux, il gronde, et saisit la proie, Il l'emporte, et personne ne vient au secours.
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
Je l'ai lâché contre une nation impie, Je l'ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, Pour qu'il se livre au pillage et fasse du butin, Pour qu'il le foule aux pieds comme la boue des rues.
Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.
J'ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid, Et, comme on ramasse des oeufs abandonnés, J'ai ramassé toute la terre: Nul n'a remué l'aile, Ni ouvert le bec, ni poussé un cri. -
Le lion déchirait pour ses petits, Etranglait pour ses lionnes; Il remplissait de proie ses antres, De dépouilles ses repaires.
Voici, j'en veux à toi, dit l'Eternel des armées; Je réduirai tes chars en fumée, L'épée dévorera tes lionceaux, J'arracherai du pays ta proie, Et l'on n'entendra plus la voix de tes messagers.