Louis Segond 1910
Versliste
Le feu marche devant lui, Et embrase à l'entour ses adversaires.
Ses éclairs illuminent le monde, La terre le voit et tremble;
Les montagnes se fondent comme la cire devant l'Eternel, Devant le Seigneur de toute la terre.
Car voici, l'Eternel sort de sa demeure, Il descend, il marche sur les hauteurs de la terre.
Sous lui les montagnes se fondent, Les vallées s'entr'ouvrent, Comme la cire devant le feu, Comme l'eau qui coule sur une pente.
L'Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille.
Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée: Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi.
Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel; Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, Au temps d'Ozias, roi de Juda. Et l'Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui.
Tout le pays deviendra comme la plaine, de Guéba à Rimmon, Au midi de Jérusalem; Et Jérusalem sera élevée et restera à sa place, Depuis la porte de Benjamin jusqu'au lieu de la première porte, Jusqu'à la porte des angles, Et depuis la tour de Hananeel jusqu'aux pressoirs du roi.
Le septième versa sa coupe dans l'air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait: C'en est fait!
Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la terre, un aussi grand tremblement.
Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu, se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère.
La terre est déchirée, La terre se brise, La terre chancelle.