Louis Segond 1910
Versliste
Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Cantique de David. O Dieu! prête l'oreille à ma prière, Et ne te dérobe pas à mes supplications!
Ecoute-moi, et réponds-moi! J'erre çà et là dans mon chagrin et je m'agite,
A cause de la voix de l'ennemi et de l'oppression du méchant; Car ils font tomber sur moi le malheur, Et me poursuivent avec colère.
Mon coeur tremble au dedans de moi, Et les terreurs de la mort me surprennent;
La crainte et l'épouvante m'assaillent, Et le frisson m'enveloppe.
Je dis: Oh! si j'avais les ailes de la colombe, Je m'envolerais, et je trouverais le repos;
Voici, je fuirais bien loin, J'irais séjourner au désert; -Pause.
Je m'échapperais en toute hâte, Plus rapide que le vent impétueux, que la tempête.
Ecoutez donc ce que dit l'Eternel: Lève-toi, plaide devant les montagnes, Et que les collines entendent ta voix!...
Ecoutez, montagnes, le procès de l'Eternel, Et vous, solides fondements de la terre! Car l'Eternel a un procès avec son peuple, Il veut plaider avec Israël. -
Mon peuple, que t'ai-je fait? En quoi t'ai-je fatigué? Réponds-moi!
Car je t'ai fait monter du pays d'Egypte, Je t'ai délivré de la maison de servitude, Et j'ai envoyé devant toi Moïse, Aaron et Marie.
Mon peuple, rappelle-toi ce que projetait Balak, roi de Moab, Et ce que lui répondit Balaam, fils de Beor, De Sittim à Guilgal, Afin que tu reconnaisses les bienfaits de l'Eternel.
Avec quoi me présenterai-je devant l'Eternel, Pour m'humilier devant le Dieu Très-Haut? Me présenterai-je avec des holocaustes, Avec des veaux d'un an?
L'Eternel agréera-t-il des milliers de béliers, Des myriades de torrents d'huile? Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-né, Pour le péché de mon âme le fruit de mes entrailles? -
On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l'Eternel demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu.
La voix de l'Eternel crie à la ville, Et celui qui est sage craindra ton nom. Entendez la verge et celui qui l'envoie!
Y a-t-il encore dans la maison du méchant Des trésors iniques, Et un épha trop petit, objet de malédiction?
Est-on pur avec des balances fausses, Et avec de faux poids dans le sac?
Ses riches sont pleins de violence, Ses habitants profèrent le mensonge, Et leur langue n'est que tromperie dans leur bouche.
C'est pourquoi je te frapperai par la souffrance, Je te ravagerai à cause de tes péchés.
Tu mangeras sans te rassasier, Et la faim sera au dedans de toi; Tu mettras en réserve et tu ne sauveras pas, Et ce que tu sauveras, je le livrerai à l'épée.
Tu sèmeras, et tu ne moissonneras pas, Tu presseras l'olive, et tu ne feras pas d'onctions avec l'huile, Tu presseras le moût, et tu ne boiras pas le vin.
On observe les coutumes d'Omri Et toute la manière d'agir de la maison d'Achab, Et vous marchez d'après leurs conseils; C'est pourquoi je te livrerai à la destruction, Je ferai de tes habitants un sujet de raillerie, Et vous porterez l'opprobre de mon peuple.
Les yeux de l'Eternel sont sur les justes, Et ses oreilles sont attentives à leurs cris.
Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, Qui te caches dans les parois escarpées, Fais-moi voir ta figure, Fais-moi entendre ta voix; Car ta voix est douce, et ta figure est agréable.
Abandonnez les villes, et demeurez dans les rochers, Habitants de Moab! Soyez comme les colombes, Qui font leur nid sur le flanc des cavernes!
Oh! si ma tête était remplie d'eau, Si mes yeux étaient une source de larmes, Je pleurerais jour et nuit Les morts de la fille de mon peuple!
alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes;
que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison;
et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau.
Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là!
Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat.
Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle.
Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent.