Louis Segond 1910
Versliste
Que le juste me frappe, c'est une faveur; Qu'il me châtie, c'est de l'huile sur ma tête: Ma tête ne se détournera pas; Mais de nouveau ma prière s'élèvera contre leur méchanceté.
Que leurs juges soient précipités le long des rochers, Et l'on écoutera mes paroles, car elles sont agréables.
Comme quand on laboure et qu'on fend la terre, Ainsi nos os sont dispersés à l'entrée du séjour des morts.
C'est vers toi, Eternel, Seigneur! que se tournent mes yeux, C'est auprès de toi que je cherche un refuge: N'abandonne pas mon âme!
Ne reprends pas le moqueur, de crainte qu'il ne te haïsse; Reprends le sage, et il t'aimera.
L'oreille attentive aux réprimandes qui mènent à la vie Fait son séjour au milieu des sages.
Une réprimande fait plus d'impression sur l'homme intelligent Que cent coups sur l'insensé.
Frappe le moqueur, et le sot deviendra sage; Reprends l'homme intelligent, et il comprendra la science.
Comme un anneau d'or et une parure d'or fin, Ainsi pour une oreille docile est le sage qui réprimande.
Venez, retournons à l'Eternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; Il a frappé, mais il bandera nos plaies.
Connaissons, cherchons à connaître l'Eternel; Sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre.
Celui qui aime la correction aime la science; Celui qui hait la réprimande est stupide.
Tu n'as point versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.
Supportez le châtiment: c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas?
Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.
Lorsque Saül fut revenu de la poursuite des Philistins, on vint lui dire: Voici, David est dans le désert d'En-Guédi.
Saül prit trois mille hommes d'élite sur tout Israël, et il alla chercher David et ses gens jusque sur les rochers des boucs sauvages.
Il arriva à des parcs de brebis, qui étaient près du chemin; et là se trouvait une caverne, où il entra pour se couvrir les pieds. David et ses gens étaient au fond de la caverne.
Les gens de David lui dirent: Voici le jour où l'Eternel te dit: Je livre ton ennemi entre tes mains; traite-le comme bon te semblera. David se leva, et coupa doucement le pan du manteau de Saül.
Après cela le coeur lui battit, parce qu'il avait coupé le pan du manteau de Saül.
Et il dit à ses gens: Que l'Eternel me garde de commettre contre mon seigneur, l'oint de l'Eternel, une action telle que de porter ma main sur lui! car il est l'oint de l'Eternel.
Par ces paroles David arrêta ses gens, et les empêcha de se jeter sur Saül. Puis Saül se leva pour sortir de la caverne, et continua son chemin.
Après cela, David se leva et sortit de la caverne. Il se mit alors à crier après Saül: O roi, mon seigneur! Saül regarda derrière lui, et David s'inclina le visage contre terre et se prosterna.
Les Ziphiens allèrent auprès de Saül à Guibea, et dirent: David n'est-il pas caché sur la colline de Hakila, en face du désert?
Saül se leva et descendit au désert de Ziph, avec trois mille hommes de l'élite d'Israël, pour chercher David dans le désert de Ziph.
Il campa sur la colline de Hakila, en face du désert, près du chemin. David était dans le désert; et s'étant aperçu que Saül marchait à sa poursuite au désert,
il envoya des espions, et apprit avec certitude que Saül était arrivé.
Alors David se leva et vint au lieu où Saül était campé, et il vit la place où couchait Saül, avec Abner, fils de Ner, chef de son armée. Saül couchait au milieu du camp, et le peuple campait autour de lui.
David prit la parole, et s'adressant à Achimélec, Héthien, et à Abischaï, fils de Tseruja et frère de Joab, il dit: Qui veut descendre avec moi dans le camp vers Saül? Et Abischaï répondit: Moi, je descendrai avec toi.
David et Abischaï allèrent de nuit vers le peuple. Et voici, Saül était couché et dormait au milieu du camp, et sa lance était fixée en terre à son chevet. Abner et le peuple étaient couchés autour de lui.
Abischaï dit à David: Dieu livre aujourd'hui ton ennemi entre tes mains; laisse-moi, je te prie, le frapper de ma lance et le clouer en terre d'un seul coup, pour que je n'aie pas à y revenir.
Mais David dit à Abischaï: Ne le détruis pas! car qui pourrait impunément porter la main sur l'oint de l'Eternel?
Et David dit: L'Eternel est vivant! c'est à l'Eternel seul à le frapper, soit que son jour vienne et qu'il meure, soit qu'il descende sur un champ de bataille et qu'il y périsse.
Loin de moi, par l'Eternel! de porter la main sur l'oint de l'Eternel! Prends seulement la lance qui est à son chevet, avec la cruche d'eau, et allons-nous-en.
David prit donc la lance et la cruche d'eau qui étaient au chevet de Saül; et ils s'en allèrent. Personne ne les vit ni ne s'aperçut de rien, et personne ne se réveilla, car ils dormaient tous d'un profond sommeil dans lequel l'Eternel les avait plongés.
David dit à Saül: Pourquoi écoutes-tu les propos des gens qui disent: Voici, David cherche ton malheur?
Tu vois maintenant de tes propres yeux que l'Eternel t'avait livré aujourd'hui entre mes mains dans la caverne. On m'excitait à te tuer; mais je t'ai épargné, et j'ai dit: Je ne porterai pas la main sur mon seigneur, car il est l'oint de l'Eternel.
Vois, mon père, vois donc le pan de ton manteau dans ma main. Puisque j'ai coupé le pan de ton manteau et que je ne t'ai pas tué, sache et reconnais qu'il n'y a dans ma conduite ni méchanceté ni révolte, et que je n'ai point péché contre toi. Et toi, tu me dresses des embûches, pour m'ôter la vie!
L'Eternel sera juge entre moi et toi, et l'Eternel me vengera de toi; mais je ne porterai point la main sur toi.
Des méchants vient la méchanceté, dit l'ancien proverbe. Aussi je ne porterai point la main sur toi.
Contre qui le roi d'Israël s'est-il mis en marche? Qui poursuis-tu? Un chien mort, une puce!
L'Eternel jugera et prononcera entre moi et toi; il regardera, il défendra ma cause, il me rendra justice en me délivrant de ta main.
Lorsque David eut fini d'adresser à Saül ces paroles, Saül dit: Est-ce bien ta voix, mon fils David? Et Saül éleva la voix et pleura.
Et il dit à David: Tu es plus juste que moi; car tu m'as fait du bien, et moi je t'ai fait du mal.
Psaume d'Asaph. O Dieu! les nations ont envahi ton héritage, Elles ont profané ton saint temple, Elles ont fait de Jérusalem un monceau de pierres.
Elles ont livré les cadavres de tes serviteurs En pâture aux oiseaux du ciel, La chair de tes fidèles aux bêtes de la terre;
Elles ont versé leur sang comme de l'eau Tout autour de Jérusalem, Et il n'y a eu personne pour les enterrer.
Et ceux à qui ils prophétisent Seront étendus dans les rues de Jérusalem, Par la famine et par l'épée; Il n'y aura personne pour leur donner la sépulture, Ni à eux, ni à leurs femmes, ni à leurs fils, ni à leurs filles; Je répandrai sur eux leur méchanceté.
Dans tout le pays, dit l'Eternel, Les deux tiers seront exterminés, périront, Et l'autre tiers restera.
Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville.
Prêtez l'oreille, et écoutez ma voix! Soyez attentifs, et écoutez ma parole!
Celui qui laboure pour semer laboure-t-il toujours? Ouvre-t-il et brise-t-il toujours son terrain?
N'est-ce pas après en avoir aplani la surface Qu'il répand de la nielle et sème du cumin; Qu'il met le froment par rangées, L'orge à une place marquée, Et l'épeautre sur les bords?
Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril?
Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus-Christ notre Seigneur.
Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.