Louis Segond 1910
Versliste
Et toi, Eternel, Seigneur! agis en ma faveur à cause de ton nom, Car ta bonté est grande; délivre-moi!
Je suis malheureux et indigent, Et mon coeur est blessé au dedans de moi.
Je m'en vais comme l'ombre à son déclin, Je suis chassé comme la sauterelle.
Mes genoux sont affaiblis par le jeûne, Et mon corps est épuisé de maigreur.
Je suis pour eux un objet d'opprobre; Ils me regardent, et secouent la tête.
Secours-moi, Eternel, mon Dieu! Sauve-moi par ta bonté!
Et qu'ils sachent que c'est ta main, Que c'est toi, Eternel, qui l'as fait!
S'ils maudissent, toi tu béniras; S'ils se lèvent, ils seront confus, Et ton serviteur se réjouira.
Que mes adversaires revêtent l'ignominie, Qu'ils se couvrent de leur honte comme d'un manteau!
Moi, je suis pauvre et indigent; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur: Mon Dieu, ne tarde pas!
Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous mes os se séparent; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles.
L'opprobre me brise le coeur, et je suis malade; J'attends de la pitié, mais en vain, Des consolateurs, et je n'en trouve aucun.
Mes jours sont comme l'ombre à son déclin, Et je me dessèche comme l'herbe.
Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis;
Il a brisé ma force dans la route, Il a abrégé mes jours.
Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu'il la porte derrière Jésus.
Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent;
L'opprobre me brise le coeur, et je suis malade; J'attends de la pitié, mais en vain, Des consolateurs, et je n'en trouve aucun.
Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête,