Louis Segond 1910
Versliste
Toutes tes forteresses Sont des figuiers avec les primeurs; Quand on les secoue, Elles tombent dans la bouche de qui veut les manger.
Voici, ton peuple, ce sont des femmes au milieu de toi; Les portes de ton pays s'ouvrent à tes ennemis; Le feu consume tes verrous.
En ce jour, l'Egypte sera comme des femmes: Elle tremblera et aura peur, En voyant s'agiter la main de l'Eternel des armées, Quand il la lèvera contre elle.
L'épée contre ses chevaux et ses chars! Contre les gens de toute espèce qui sont au milieu d'elle! Qu'ils deviennent semblables à des femmes! L'épée contre ses trésors! qu'ils soient pillés!
Les guerriers de Babylone cessent de combattre, Ils se tiennent dans les forteresses; Leur force est épuisée, ils sont comme des femmes. On met le feu aux habitations, On brise les barres.
Le lion déchirait pour ses petits, Etranglait pour ses lionnes; Il remplissait de proie ses antres, De dépouilles ses repaires.
Voici, j'en veux à toi, dit l'Eternel des armées; Je réduirai tes chars en fumée, L'épée dévorera tes lionceaux, J'arracherai du pays ta proie, Et l'on n'entendra plus la voix de tes messagers.