Louis Segond 1910
Versliste
Voici, l'Eternel dévaste le pays et le rend désert, Il en bouleverse la face et en disperse les habitants.
Et il en est du sacrificateur comme du peuple, Du maître comme du serviteur, De la maîtresse comme de la servante, Du vendeur comme de l'acheteur, Du prêteur comme de l'emprunteur, Du créancier comme du débiteur.
Le pays est dévasté, livré au pillage; Car l'Eternel l'a décrété.
Le pays est triste, épuisé; Les habitants sont abattus, languissants; Les chefs du peuple sont sans force.
Le pays était profané par ses habitants; Car ils transgressaient les lois, violaient les ordonnances, Ils rompaient l'alliance éternelle.
C'est pourquoi la malédiction dévore le pays, Et ses habitants portent la peine de leurs crimes; C'est pourquoi les habitants du pays sont consumés, Et il n'en reste qu'un petit nombre.
La terre est déchirée, La terre se brise, La terre chancelle.
La terre chancelle comme un homme ivre, Elle vacille comme une cabane; Son péché pèse sur elle, Elle tombe, et ne se relève plus.
En ce temps-là, l'Eternel châtiera dans le ciel l'armée d'en haut, Et sur la terre les rois de la terre.
Ils seront assemblés captifs dans une prison, Ils seront enfermés dans des cachots, Et, après un grand nombre de jours, ils seront châtiés.
La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion; Car l'Eternel des armées régnera Sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Resplendissant de gloire en présence de ses anciens.