Louis Segond 1910
Versliste
Ecoutez-moi donc, hommes de sens! Loin de Dieu l'injustice, Loin du Tout-Puissant l'iniquité!
Il rend à l'homme selon ses oeuvres, Il rétribue chacun selon ses voies.
Non certes, Dieu ne commet pas l'iniquité; Le Tout-Puissant ne viole pas la justice.
Qui l'a chargé de gouverner la terre? Qui a confié l'univers à ses soins?
S'il ne pensait qu'à lui-même, S'il retirait à lui son esprit et son souffle,
Toute chair périrait soudain, Et l'homme rentrerait dans la poussière.
Car a-t-il jamais dit à Dieu: J'ai été châtié, je ne pécherai plus;
Montre-moi ce que je ne vois pas; Si j'ai commis des injustices, je n'en commettrai plus?
Ecoutez-moi donc, hommes de sens! Loin de Dieu l'injustice, Loin du Tout-Puissant l'iniquité!
Il rend à l'homme selon ses oeuvres, Il rétribue chacun selon ses voies.
Non certes, Dieu ne commet pas l'iniquité; Le Tout-Puissant ne viole pas la justice.
Il rend à l'homme selon ses oeuvres, Il rétribue chacun selon ses voies.
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Le mal était doux à sa bouche, Il le cachait sous sa langue,
Il le savourait sans l'abandonner, Il le retenait au milieu de son palais;
Mais sa nourriture se transformera dans ses entrailles, Elle deviendra dans son corps un venin d'aspic.
Il a englouti des richesses, il les vomira; Dieu les chassera de son ventre.
Dieu n'est-il pas en haut dans les cieux? Regarde le sommet des étoiles, comme il est élevé!
Qui l'a chargé de gouverner la terre? Qui a confié l'univers à ses soins?
S'il ne pensait qu'à lui-même, S'il retirait à lui son esprit et son souffle,
Toute chair périrait soudain, Et l'homme rentrerait dans la poussière.
Si tu as de l'intelligence, écoute ceci, Prête l'oreille au son de mes paroles!
Un ennemi de la justice régnerait-il? Et condamneras-tu le juste, le puissant,
Qui proclame la méchanceté des rois Et l'iniquité des princes,
Qui n'a point égard à l'apparence des grands Et ne distingue pas le riche du pauvre, Parce que tous sont l'ouvrage de ses mains?
En un instant, ils perdent la vie; Au milieu de la nuit, un peuple chancelle et périt; Le puissant disparaît, sans la main d'aucun homme.
Car Dieu voit la conduite de tous, Il a les regards sur les pas de chacun.
Il n'y a ni ténèbres ni ombre de la mort, Où puissent se cacher ceux qui commettent l'iniquité.
Dieu n'a pas besoin d'observer longtemps, Pour qu'un homme entre en jugement avec lui;
Il brise les grands sans information, Et il met d'autres à leur place;
Car il connaît leurs oeuvres. Il les renverse de nuit, et ils sont écrasés;
Il les frappe comme des impies, A la face de tous les regards.
En se détournant de lui, En abandonnant toutes ses voies,
Ils ont fait monter à Dieu le cri du pauvre, Ils l'ont rendu attentif aux cris des malheureux.
S'il donne le repos, qui répandra le trouble? S'il cache sa face, qui pourra le voir? Il traite à l'égal soit une nation, soit un homme,
Afin que l'impie ne domine plus, Et qu'il ne soit plus un piège pour le peuple.
Qui connaît ses égarements? Pardonne-moi ceux que j'ignore.
Job parle sans intelligence, Et ses discours manquent de raison.
Qu'il continue donc à être éprouvé, Puisqu'il répond comme font les méchants!
Car il ajoute à ses fautes de nouveaux péchés; Il bat des mains au milieu de nous, Il multiplie ses paroles contre Dieu.