Louis Segond 1910
Versliste
Et toi, fils de l'homme, gémis! Les reins brisés et l'amertume dans l'âme, Gémis sous leurs regards!
Et s'ils te disent: Pourquoi gémis-tu? Tu répondras: Parce qu'il arrive une nouvelle... Tous les coeurs s'alarmeront, Toutes les mains deviendront faibles, Tous les esprits seront abattus, Tous les genoux se fondront en eau... Voici, elle arrive, elle est là! Dit le Seigneur, l'Eternel.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, prophétise, et dis: Ainsi parle l'Eternel. Dis: L'épée! l'épée! Elle est aiguisée, elle est polie.
C'est pour massacrer qu'elle est aiguisée, C'est pour étinceler qu'elle est polie... Nous réjouirons-nous? Le sceptre de mon fils méprise tout bois...
On l'a donnée à polir, Pour que la main la saisisse; Elle est aiguisée, l'épée, elle est polie, Pour armer la main de celui qui massacre.
Crie et gémis, fils de l'homme! Car elle est tirée contre mon peuple, Contre tous les princes d'Israël; Ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe donc sur ta cuisse!
Je réduirai vos villes en déserts, je ravagerai vos sanctuaires, et je ne respirerai plus l'odeur agréable de vos parfums.
Comme Jésus s'en allait, au sortir du temple, ses disciples s'approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions.
Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous mes os se séparent; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles.
C'est pourquoi toutes les mains s'affaiblissent, Et tout coeur d'homme est abattu.
On pille, on dévaste, on ravage! Et les coeurs sont abattus, Les genoux chancellent, Tous les reins souffrent, Tous les visages pâlissent.
Lorsque le fils de Saül apprit qu'Abner était mort à Hébron, ses mains restèrent sans force, et tout Israël fut dans l'épouvante.
C'est pourquoi toutes les mains s'affaiblissent, Et tout coeur d'homme est abattu.
Au bruit de leur approche, Nos mains s'affaiblissent, L'angoisse nous saisit, Comme la douleur d'une femme qui accouche.
Toutes les mains sont affaiblies, Tous les genoux se fondent en eau.
Pour accorder aux affligés de Sion, Pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, Une huile de joie au lieu du deuil, Un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu, Afin qu'on les appelle des térébinthes de la justice, Une plantation de l'Eternel, pour servir à sa gloire.
Toutes les mains sont affaiblies, Tous les genoux se fondent en eau.