Louis Segond 1910
Versliste
L'élite d'Israël a succombé sur tes collines! Comment des héros sont-ils tombés?
Ne l'annoncez point dans Gath, N'en publiez point la nouvelle dans les rues d'Askalon, De peur que les filles des Philistins ne se réjouissent, De peur que les filles des incirconcis ne triomphent.
Montagnes de Guilboa! Qu'il n'y ait sur vous ni rosée ni pluie, Ni champs qui donnent des prémices pour les offrandes! Car là ont été jetés les boucliers des héros, Le bouclier de Saül; L'huile a cessé de les oindre.
Devant le sang des blessés, devant la graisse des plus vaillants, L'arc de Jonathan n'a jamais reculé, Et l'épée de Saül ne retournait point à vide.
Saül et Jonathan, aimables et chéris pendant leur vie, N'ont point été séparés dans leur mort; Ils étaient plus légers que les aigles, Ils étaient plus forts que les lions.
Filles d'Israël! pleurez sur Saül, Qui vous revêtait magnifiquement de cramoisi, Qui mettait des ornements d'or sur vos habits.
Comment des héros sont-ils tombés au milieu du combat? Comment Jonathan a-t-il succombé sur tes collines?
Je suis dans la douleur à cause de toi, Jonathan, mon frère! Tu faisais tout mon plaisir; Ton amour pour moi était admirable, Au-dessus de l'amour des femmes.
Comment des héros sont-ils tombés? Comment leurs armes se sont-elles perdues?
Il manifesta sa force, battit Amalek, et délivra Israël de la main de ceux qui le pillaient.
Les femmes qui chantaient se répondaient les unes aux autres, et disaient: Saül a frappé ses mille, Et David ses dix mille.
Or les princes des Philistins s'assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon, leur dieu, et pour se réjouir. Ils disaient: Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi.
Il ôta le manteau qu'il portait, pour le donner à David; et il lui donna ses vêtements, même son épée, son arc et sa ceinture.
Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d'un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole.
Nos persécuteurs étaient plus légers Que les aigles du ciel; Ils nous ont poursuivis sur les montagnes, Ils nous ont dressé des embûches dans le désert.
Benjamin est un loup qui déchire; Le matin, il dévore la proie, Et le soir, il partage le butin.