Louis Segond 1910
Versliste
Jacob se mit en marche, et s'en alla au pays des fils de l'Orient.
Il regarda. Et voici, il y avait un puits dans les champs; et voici, il y avait à côté trois troupeaux de brebis qui se reposaient, car c'était à ce puits qu'on abreuvait les troupeaux. Et la pierre sur l'ouverture du puits était grande.
Tous les troupeaux se rassemblaient là; on roulait la pierre de dessus l'ouverture du puits, on abreuvait les troupeaux, et l'on remettait la pierre à sa place sur l'ouverture du puits.
Jacob dit aux bergers: Mes frères, d'où êtes-vous? Ils répondirent: Nous sommes de Charan.
Il leur dit: Connaissez-vous Laban, fils de Nachor? Ils répondirent: Nous le connaissons.
Il leur dit: Est-il en bonne santé? Ils répondirent: Il est en bonne santé; et voici Rachel, sa fille, qui vient avec le troupeau.
Il dit: Voici, il est encore grand jour, et il n'est pas temps de rassembler les troupeaux; abreuvez les brebis, puis allez, et faites-les paître.
Ils répondirent: Nous ne le pouvons pas, jusqu'à ce que tous les troupeaux soient rassemblés; c'est alors qu'on roule la pierre de dessus l'ouverture du puits, et qu'on abreuve les brebis.
Comme il leur parlait encore, survint Rachel avec le troupeau de son père; car elle était bergère.
Lorsque Jacob vit Rachel, fille de Laban, frère de sa mère, et le troupeau de Laban, frère de sa mère, il s'approcha, roula la pierre de dessus l'ouverture du puits, et abreuva le troupeau de Laban, frère de sa mère.
Et Jacob baisa Rachel, il éleva la voix et pleura.
Jacob apprit à Rachel qu'il était parent de son père, qu'il était fils de Rebecca. Et elle courut l'annoncer à son père.
Dès que Laban eut entendu parler de Jacob, fils de sa soeur, il courut au-devant de lui, il l'embrassa et le baisa, et il le fit venir dans sa maison. Jacob raconta à Laban toutes ces choses.
Et Laban lui dit: Certainement, tu es mon os et ma chair. Jacob demeura un mois chez Laban.
Puis Laban dit à Jacob: Parce que tu es mon parent, me serviras-tu pour rien? Dis-moi quel sera ton salaire.
Or, Laban avait deux filles: l'aînée s'appelait Léa, et la cadette Rachel.
Léa avait les yeux délicats; mais Rachel était belle de taille et belle de figure.
Jacob aimait Rachel, et il dit: Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette.
Et Laban dit: J'aime mieux te la donner que de la donner à un autre homme. Reste chez moi!
Ainsi Jacob servit sept années pour Rachel: et elles furent à ses yeux comme quelques jours, parce qu'il l'aimait.
Ensuite Jacob dit à Laban: Donne-moi ma femme, car mon temps est accompli: et j'irai vers elle.
Laban réunit tous les gens du lieu, et fit un festin.
Le soir, il prit Léa, sa fille, et l'amena vers Jacob, qui s'approcha d'elle.
Et Laban donna pour servante à Léa, sa fille, Zilpa, sa servante.
Le lendemain matin, voilà que c'était Léa. Alors Jacob dit à Laban: Qu'est-ce que tu m'as fait? N'est-ce pas pour Rachel que j'ai servi chez toi? Pourquoi m'as-tu trompé?
Laban dit: Ce n'est point la coutume dans ce lieu de donner la cadette avant l'aînée.
Achève la semaine avec celle-ci, et nous te donnerons aussi l'autre pour le service que tu feras encore chez moi pendant sept nouvelles années.
Jacob fit ainsi, et il acheva la semaine avec Léa; puis Laban lui donna pour femme Rachel, sa fille.
Et Laban donna pour servante à Rachel, sa fille, Bilha, sa servante.
Jacob alla aussi vers Rachel, qu'il aimait plus que Léa; et il servit encore chez Laban pendant sept nouvelles années.
L'Eternel vit que Léa n'était pas aimée; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile.
Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?
et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire?
Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition,
Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint-Esprit:
J'éprouve une grande tristesse, et j'ai dans le coeur un chagrin continuel.
Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,
qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses,
et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen!
Ce n'est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël,
et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité,
c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité.
Voici, en effet, la parole de la promesse: Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils.
Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père;
car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu'ils n'eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, -
il fut dit à Rébecca: L'aîné sera assujetti au plus jeune;
selon qu'il est écrit: J'ai aimé Jacob Et j'ai haï Esaü.
Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là!
Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion.
Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.
Car l'Ecriture dit à Pharaon: Je t'ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre.
Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.
Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté?
O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi?
Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage vil?
Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition,
et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire?
Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d'entre les Juifs, mais encore d'entre les païens,
selon qu'il le dit dans Osée: J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée;
et là où on leur disait: Vous n'êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant.
Esaïe, de son côté, s'écrie au sujet d'Israël: Quand le nombre des fils d'Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé.
Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu'il a résolu.
Et, comme Esaïe l'avait dit auparavant: Si le Seigneur des armées Ne nous eût laissé une postérité, Nous serions devenus comme Sodome, Nous aurions été semblables à Gomorrhe.
Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,
tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi.
Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d'achoppement,
selon qu'il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.
Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y sont attachés.
Il n'aperçoit point d'iniquité en Jacob, Il ne voit point d'injustice en Israël; L'Eternel, son Dieu, est avec lui, Il est son roi, l'objet de son allégresse.
Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus?
Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y sont attachés.