Louis Segond 1910
Versliste
L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.
Le roi marcha avec ses gens sur Jérusalem contre les Jébusiens, habitants du pays. Ils dirent à David: Tu n'entreras point ici, car les aveugles mêmes et les boiteux te repousseront! Ce qui voulait dire: David n'entrera point ici.
Mais David s'empara de la forteresse de Sion: c'est la cité de David.
David marcha avec tout Israël sur Jérusalem, qui est Jebus. Là étaient les Jébusiens, habitants du pays.
Les habitants de Jebus dirent à David: Tu n'entreras point ici. Mais David s'empara de la forteresse de Sion: c'est la cité de David.
David avait dit: Quiconque battra le premier les Jébusiens sera chef et prince. Joab, fils de Tseruja, monta le premier, et il devint chef.
David s'établit dans la forteresse; c'est pourquoi on l'appela cité de David.
Il fit tout autour de la ville des constructions, depuis Millo et aux environs; et Joab répara le reste de la ville.
David devenait de plus en plus grand, et l'Eternel des armées était avec lui.
Ils partirent de la montagne de l'Eternel, et marchèrent trois jours; l'arche de l'alliance de l'Eternel partit devant eux, et fit une marche de trois jours, pour leur chercher un lieu de repos.
Et quand on la posait, il disait: Reviens, Eternel, aux myriades des milliers d'Israël!
La parole de Samuel s'adressait à tout Israël. Israël sortit à la rencontre des Philistins, pour combattre. Ils campèrent près d'Eben-Ezer, et les Philistins étaient campés à Aphek.
Les Philistins se rangèrent en bataille contre Israël, et le combat s'engagea. Israël fut battu par les Philistins, qui tuèrent sur le champ de bataille environ quatre mille hommes.
Le peuple rentra au camp, et les anciens d'Israël dirent: Pourquoi l'Eternel nous a-t-il laissé battre aujourd'hui par les Philistins? Allons chercher à Silo l'arche de l'alliance de l'Eternel; qu'elle vienne au milieu de nous, et qu'elle nous délivre de la main de nos ennemis.
Le peuple envoya à Silo, d'où l'on apporta l'arche de l'alliance de l'Eternel des armées qui siège entre les chérubins. Les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, étaient là, avec l'arche de l'alliance de Dieu.
Lorsque l'arche de l'alliance de l'Eternel entra dans le camp, tout Israël poussa de grands cris de joie, et la terre en fut ébranlée.
Le retentissement de ces cris fut entendu des Philistins, et ils dirent: Que signifient ces grands cris qui retentissent dans le camp des Hébreux? Et ils apprirent que l'arche de l'Eternel était arrivée au camp.
Les Philistins eurent peur, parce qu'ils crurent que Dieu était venu dans le camp. Malheur à nous! dirent-ils, car il n'en a pas été ainsi jusqu'à présent.
Malheur à nous! Qui nous délivrera de la main de ces dieux puissants? Ce sont ces dieux qui ont frappé les Egyptiens de toutes sortes de plaies dans le désert.
Fortifiez-vous et soyez des hommes, Philistins, de peur que vous ne soyez asservis aux Hébreux comme ils vous ont été asservis; soyez des hommes et combattez!
Les Philistins livrèrent bataille, et Israël fut battu. Chacun s'enfuit dans sa tente. La défaite fut très grande, et il tomba d'Israël trente mille hommes de pied.
L'arche de Dieu fut prise, et les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, moururent.
Un homme de Benjamin accourut du champ de bataille et vint à Silo le même jour, les vêtements déchirés et la tête couverte de terre.
Lorsqu'il arriva, Eli était dans l'attente, assis sur un siège près du chemin, car son coeur était inquiet pour l'arche de Dieu. A son entrée dans la ville, cet homme donna la nouvelle, et toute la ville poussa des cris.
Eli, entendant ces cris, dit: Que signifie ce tumulte? Et aussitôt l'homme vint apporter la nouvelle à Eli.
Or Eli était âgé de quatre-vingt-dix-huit ans, il avait les yeux fixes et ne pouvait plus voir.
L'homme dit à Eli: J'arrive du champ de bataille, et c'est du champ de bataille que je me suis enfui aujourd'hui. Eli dit: Que s'est-il passé, mon fils?
Celui qui apportait la nouvelle dit en réponse: Israël a fui devant les Philistins, et le peuple a éprouvé une grande défaite; et même tes deux fils, Hophni et Phinées, sont morts, et l'arche de Dieu a été prise.
A peine eut-il fait mention de l'arche de Dieu, qu'Eli tomba de son siège à la renverse, à côté de la porte; il se rompit la nuque et mourut, car c'était un homme vieux et pesant. Il avait été juge en Israël pendant quarante ans.
Sa belle-fille, femme de Phinées, était enceinte et sur le point d'accoucher. Lorsqu'elle entendit la nouvelle de la prise de l'arche de Dieu, de la mort de son beau-père et de celle de son mari, elle se courba et accoucha, car les douleurs la surprirent.
Comme elle allait mourir, les femmes qui étaient auprès d'elle lui dirent: Ne crains point, car tu as enfanté un fils! Mais elle ne répondit pas et n'y fit pas attention.
Elle appela l'enfant I-Kabod, en disant: La gloire est bannie d'Israël! C'était à cause de la prise de l'arche de Dieu, et à cause de son beau-père et de son mari.
Elle dit: La gloire est bannie d'Israël, car l'arche de Dieu est prise!
Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications; Je les mène vers des torrents d'eau, Par un chemin uni où ils ne chancellent pas; Car je suis un père pour Israël, Et Ephraïm est mon premier-né.
Fils de Ruben, premier-né d'Israël. -Car il était le premier-né; mais, parce qu'il souilla la couche de son père, son droit d'aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d'Israël; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né.
Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince; mais le droit d'aînesse est à Joseph.
Il livra sa gloire à la captivité, Et sa majesté entre les mains de l'ennemi.
Lève-toi, Eternel, viens à ton lieu de repos, Toi et l'arche de ta majesté!
Oui, l'Eternel a choisi Sion, Il l'a désirée pour sa demeure:
C'est mon lieu de repos à toujours; J'y habiterai, car je l'ai désirée.
Louez l'Eternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!
Louez le Dieu des dieux, Car sa miséricorde dure à toujours!
Louez le Seigneur des seigneurs, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui seul fait de grands prodiges, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui a fait les cieux avec intelligence, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui a étendu la terre sur les eaux, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui a fait les grands luminaires, Car sa miséricorde dure à toujours!
Le soleil pour présider au jour, Car sa miséricorde dure à toujours!
La lune et les étoiles pour présider à la nuit, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui frappa les Egyptiens dans leurs premiers-nés, Car sa miséricorde dure à toujours!
Et fit sortir Israël du milieu d'eux, Car sa miséricorde dure à toujours!
A main forte et à bras étendu, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui coupa en deux la mer Rouge, Car sa miséricorde dure à toujours!
Qui fit passer Israël au milieu d'elle, Car sa miséricorde dure à toujours!
Et précipita Pharaon et son armée dans la mer Rouge, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui conduisit son peuple dans le désert, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui frappa de grands rois, Car sa miséricorde dure à toujours!
Qui tua des rois puissants, Car sa miséricorde dure à toujours!
Sihon, roi des Amoréens, Car sa miséricorde dure à toujours!
Et Og, roi de Basan, Car sa miséricorde dure à toujours!
Et donna leur pays en héritage, Car sa miséricorde dure à toujours!
En héritage à Israël, son serviteur, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui se souvint de nous quand nous étions humiliés, Car sa miséricorde dure à toujours!
Et nous délivra de nos oppresseurs, Car sa miséricorde dure à toujours!
Celui qui donne la nourriture à toute chair, Car sa miséricorde dure à toujours!
Louez le Dieu des cieux, Car sa miséricorde dure à toujours!
Louez l'Eternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!
Que le Dieu de paix, qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus,
Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,
nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ c'est par grâce que vous êtes sauvés);
Jésus se rendit à la montagne des oliviers.
Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait.
Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple,
ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.
Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu?
Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre.
Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.
Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.
Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.
Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée?
Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.
Là-dessus, les pharisiens lui dirent: Tu rends témoignage de toi-même; ton témoignage n'est pas vrai.
Jésus leur répondit: Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais; mais vous, vous ne savez d'où je viens ni où je vais.
Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne.
Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais le Père qui m'a envoyé est avec moi.
Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai;
je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m'a envoyé rend témoignage de moi.
Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.
Jésus dit ces paroles, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor; et personne ne le saisit, parce que son heure n'était pas encore venue.
Jésus leur dit encore: Je m'en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais.
Sur quoi les Juifs dirent: Se tuera-t-il lui-même, puisqu'il dit: Vous ne pouvez venir où je vais?
Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde.
C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés.
Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement.
J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous; mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde.
Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père.
Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné.
Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.
Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui.
Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples;
vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu: Vous deviendrez libres?
En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.
Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours.
Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.
Je sais que vous êtes la postérité d'Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous.
Je dis ce que j'ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.
Ils lui répondirent: Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les oeuvres d'Abraham.
Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a point fait.
Vous faites les oeuvres de votre père. Ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu.
Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé.
Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole.
Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.
Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?
Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu.
Les Juifs lui répondirent: N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon?
Jésus répliqua: Je n'ai point de démon; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez.
Je ne cherche point ma gloire; il en est un qui la cherche et qui juge.
En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis: Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être?
Jésus répondit: Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien. C'est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu,
et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole.
Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui.
Les Juifs lui dirent: Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham!
Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis.
Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.