Ne porte pas envie aux hommes méchants, Et ne désire pas être avec eux;
Car leur coeur médite la ruine, Et leurs lèvres parlent d'iniquité.
C'est par la sagesse qu'une maison s'élève, Et par l'intelligence qu'elle s'affermit;
C'est par la science que les chambres se remplissent De tous les biens précieux et agréables.
Un homme sage est plein de force, Et celui qui a de la science affermit sa vigueur;
Car tu feras la guerre avec prudence, Et le salut est dans le grand nombre des conseillers.
La sagesse est trop élevée pour l'insensé; Il n'ouvrira pas la bouche à la porte.
Celui qui médite de faire le mal S'appelle un homme plein de malice.
La pensée de la folie n'est que péché, Et le moqueur est en abomination parmi les hommes.
Si tu faiblis au jour de la détresse, Ta force n'est que détresse.
Délivre ceux qu'on traîne à la mort, Ceux qu'on va égorger, sauve-les!
Si tu dis: Ah! nous ne savions pas!... Celui qui pèse les coeurs ne le voit-il pas? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses oeuvres?
Mon fils, mange du miel, car il est bon; Un rayon de miel sera doux à ton palais.
De même, connais la sagesse pour ton âme; Si tu la trouves, il est un avenir, Et ton espérance ne sera pas anéantie.
Ne tends pas méchamment des embûches à la demeure du juste, Et ne dévaste pas le lieu où il repose;
Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont précipités dans le malheur.
Ne te réjouis pas de la chute de ton ennemi, Et que ton coeur ne soit pas dans l'allégresse quand il chancelle,
De peur que l'Eternel ne le voie, que cela ne lui déplaise, Et qu'il ne détourne de lui sa colère.
Ne t'irrite pas à cause de ceux qui font le mal, Ne porte pas envie aux méchants;
Car il n'y a point d'avenir pour celui qui fait le mal, La lampe des méchants s'éteint.
Mon fils, crains l'Eternel et le roi; Ne te mêle pas avec les hommes remuants;
Car soudain leur ruine surgira, Et qui connaît les châtiments des uns et des autres?
Voici encore ce qui vient des sages: Il n'est pas bon, dans les jugements, d'avoir égard aux personnes.
Celui qui dit au méchant: Tu es juste! Les peuples le maudissent, les nations le maudissent.
Mais ceux qui le châtient s'en trouvent bien, Et le bonheur vient sur eux comme une bénédiction.
Il baise les lèvres, Celui qui répond des paroles justes.
Soigne tes affaires au dehors, Mets ton champ en état, Puis tu bâtiras ta maison.
Ne témoigne pas à la légère contre ton prochain; Voudrais-tu tromper par tes lèvres?
Ne dis pas: Je lui ferai comme il m'a fait, Je rendrai à chacun selon ses oeuvres.
J'ai passé près du champ d'un paresseux, Et près de la vigne d'un homme dépourvu de sens.
Et voici, les épines y croissaient partout, Les ronces en couvraient la face, Et le mur de pierres était écroulé.
J'ai regardé attentivement, Et j'ai tiré instruction de ce que j'ai vu.
Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir!...
Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes.
Querverweise zu Sprüche 24,11 Spr 24,11
Abischaï dit à David: Dieu livre aujourd'hui ton ennemi entre tes mains; laisse-moi, je te prie, le frapper de ma lance et le clouer en terre d'un seul coup, pour que je n'aie pas à y revenir.
Mais David dit à Abischaï: Ne le détruis pas! car qui pourrait impunément porter la main sur l'oint de l'Eternel?
Je brisais la mâchoire de l'injuste, Et j'arrachais de ses dents la proie.
Sauvez le misérable et l'indigent, Délivrez-les de la main des méchants.
Voici le jeûne auquel je prends plaisir: Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l'on rompe toute espèce de joug;
Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.
Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu'il fût crucifié. Et leurs cris l'emportèrent:
Pilate prononça que ce qu'ils demandaient serait fait.
Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté.
Alors tous, se saisissant de Sosthène, le chef de la synagogue, le battirent devant le tribunal, sans que Gallion s'en mît en peine.
Comme ils cherchaient à le tuer, le bruit vint au tribun de la cohorte que tout Jérusalem était en confusion.
A l'instant il prit des soldats et des centeniers, et courut à eux. Voyant le tribun et les soldats, ils cessèrent de frapper Paul.
Comme la discorde allait croissant, le tribun craignant que Paul ne fût mis en pièces par ces gens, fit descendre les soldats pour l'enlever du milieu d'eux et le conduire à la forteresse.
Ensuite il appela deux des centeniers, et dit: Tenez prêts, dès la troisième heure de la nuit, deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents archers, pour aller jusqu'à Césarée.
Qu'il y ait aussi des montures pour Paul, afin qu'on le mène sain et sauf au gouverneur Félix.
Il écrivit une lettre ainsi conçue:
Claude Lysias au très excellent gouverneur Félix, salut!
Cet homme, dont les Juifs s'étaient saisis, allait être tué par eux, lorsque je survins avec des soldats et le leur enlevai, ayant appris qu'il était Romain.
Voulant connaître le motif pour lequel ils l'accusaient, je l'amenai devant leur sanhédrin.
J'ai trouvé qu'il était accusé au sujet de questions relatives à leur loi, mais qu'il n'avait commis aucun crime qui mérite la mort ou la prison.
Informé que les Juifs lui dressaient des embûches, je te l'ai aussitôt envoyé, en faisant savoir à ses accusateurs qu'ils eussent à s'adresser eux-mêmes à toi. Adieu.
Les soldats, selon l'ordre qu'ils avaient reçu, prirent Paul, et le conduisirent pendant la nuit jusqu'à Antipatris.
Le lendemain, laissant les cavaliers poursuivre la route avec lui, ils retournèrent à la forteresse.
Arrivés à Césarée, les cavaliers remirent la lettre au gouverneur, et lui présentèrent Paul.
Le gouverneur, après avoir lu la lettre, demanda de quelle province était Paul. Ayant appris qu'il était de la Cilicie:
Je t'entendrai, dit-il, quand tes accusateurs seront venus. Et il ordonna qu'on le gardât dans le prétoire d'Hérode.
Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?