Au chef des chantres. Ne détruis pas. Hymne de David. Est-ce donc en vous taisant que vous rendez la justice? Est-ce ainsi que vous jugez avec droiture, fils de l'homme?
Loin de là! Dans le coeur, vous consommez des iniquités; Dans le pays, c'est la violence de vos mains que vous placez sur la balance.
Les méchants sont pervertis dès le sein maternel, Les menteurs s'égarent au sortir du ventre de leur mère.
Ils ont un venin pareil au venin d'un serpent, D'un aspic sourd qui ferme son oreille,
Qui n'entend pas la voix des enchanteurs, Du magicien le plus habile.
O Dieu, brise-leur les dents dans la bouche! Eternel, arrache les mâchoires des lionceaux!
Qu'ils se dissipent comme des eaux qui s'écoulent! Qu'ils ne lancent que des traits émoussés!
Qu'ils périssent en se fondant, comme un limaçon; Sans voir le soleil, comme l'avorton d'une femme!
Avant que vos chaudières sentent l'épine, Verte ou enflammée, le tourbillon l'emportera.
Le juste sera dans la joie, à la vue de la vengeance; Il baignera ses pieds dans le sang des méchants.
Et les hommes diront: Oui, il est une récompense pour le juste; Oui, il est un Dieu qui juge sur la terre.
Querverweise zu Psalm 58,2 Ps 58,2
Ils ont projeté du mal contre toi, Ils ont conçu de mauvais desseins, mais ils seront impuissants.
Les méchants te feraient-ils siéger sur leur trône, Eux qui forment des desseins iniques en dépit de la loi?
J'ai encore vu sous le soleil qu'au lieu établi pour juger il y a de la méchanceté, et qu'au lieu établi pour la justice il y a de la méchanceté.
Malheur à ceux qui prononcent des ordonnances iniques, Et à ceux qui transcrivent des arrêts injustes,
Nul ne se plaint avec justice, Nul ne plaide avec droiture; Ils s'appuient sur des choses vaines et disent des faussetés, Ils conçoivent le mal et enfantent le crime.
Ils couvent des oeufs de basilic, Et ils tissent des toiles d'araignée. Celui qui mange de leurs oeufs meurt; Et, si l'on en brise un, il sort une vipère.
Leurs toiles ne servent point à faire un vêtement, Et ils ne peuvent se couvrir de leur ouvrage; Leurs oeuvres sont des oeuvres d'iniquité, Et les actes de violence sont dans leurs mains.
Le chemin du juste est la droiture; Toi qui es juste, tu aplanis le sentier du juste.
Il jugeait la cause du pauvre et de l'indigent, Et il fut heureux. N'est-ce pas là me connaître? dit l'Eternel.
Mais tu n'as des yeux et un coeur Que pour te livrer à la cupidité, Pour répandre le sang innocent, Et pour exercer l'oppression et la violence.
Chez toi, l'on reçoit des présents pour répandre le sang: tu exiges un intérêt et une usure, tu dépouilles ton prochain par la violence, et moi, tu m'oublies, dit le Seigneur, l'Eternel.
Ses chefs sont dans son sein comme des loups qui déchirent leur proie; ils répandent le sang, perdent les âmes, pour assouvir leur cupidité.
Je dis: Ecoutez, chefs de Jacob, Et princes de la maison d'Israël! N'est-ce pas à vous à connaître la justice?
Vous haïssez le bien et vous aimez le mal; Vous leur arrachez la peau et la chair de dessus les os.
Ils dévorent la chair de mon peuple, Lui arrachent la peau, Et lui brisent les os; Ils le mettent en pièces comme ce qu'on cuit dans un pot, Comme de la viande dans une chaudière.
Ecoutez donc ceci, chefs de la maison de Jacob, Et princes de la maison d'Israël, Vous qui avez en horreur la justice, Et qui pervertissez tout ce qui est droit,
Vous qui bâtissez Sion avec le sang, Et Jérusalem avec l'iniquité!
Ses chefs jugent pour des présents, Ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, Et ses prophètes prédisent pour de l'argent; Et ils osent s'appuyer sur l'Eternel, ils disent: L'Eternel n'est-il pas au milieu de nous? Le malheur ne nous atteindra pas.
C'est pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un monceau de pierres, Et la montagne du temple une sommité couverte de bois.
Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles.
Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.
L'un d'eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit: Vous n'y entendez rien;
vous ne réfléchissez pas qu'il est dans votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas.
Or, il ne dit pas cela de lui-même; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.
Et ce n'était pas pour la nation seulement; c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.
Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir.