Louis Segond 1910
Versliste
Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert.
Il les dirigea sûrement, pour qu'ils fussent sans crainte, Et la mer couvrit leurs ennemis.
Il les amena vers sa frontière sainte, Vers cette montagne que sa droite a acquise.
Il chassa devant eux les nations, Leur distribua le pays en héritage, Et fit habiter dans leurs tentes les tribus d'Israël.
Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
qui t'a fait marcher dans ce grand et affreux désert, où il y a des serpents brûlants et des scorpions, dans des lieux arides et sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de l'eau du rocher le plus dur,
Ils n'ont pas dit: Où est l'Eternel, Qui nous a fait monter du pays d'Egypte, Qui nous a conduits dans le désert, Dans une terre aride et pleine de fosses, Dans une terre où règnent la sécheresse et l'ombre de la mort, Dans une terre par où personne ne passe, Et où n'habite aucun homme?
Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Egyptiens s'enfuirent à son approche; mais l'Eternel précipita les Egyptiens au milieu de la mer.
Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l'armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d'Israël; et il n'en échappa pas un seul.
Mais les enfants d'Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.
En ce jour, l'Eternel délivra Israël de la main des Egyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Egyptiens qui étaient morts.
Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, Au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Eternel! Au sanctuaire, Seigneur! que tes mains ont fondé.
En ce jour-là, j'ai levé ma main vers eux, pour les faire passer du pays d'Egypte dans un pays que j'avais cherché pour eux, pays où coulent le lait et le miel, le plus beau de tous les pays.
Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, Au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Eternel! Au sanctuaire, Seigneur! que tes mains ont fondé.
Quand tu crieras, la foule de tes idoles te délivrera-t-elle? Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais celui qui se confie en moi héritera le pays, Et possédera ma montagne sainte.
et divise maintenant ce pays par portions entre les neuf tribus et la demi-tribu de Manassé.
Voici ce que les enfants d'Israël reçurent en héritage dans le pays de Canaan, ce que partagèrent entre eux le sacrificateur Eléazar, Josué, fils de Nun, et les chefs de famille des tribus des enfants d'Israël.
Le partage eut lieu d'après le sort, comme l'Eternel l'avait ordonné par Moïse, pour les neuf tribus et pour la demi-tribu.
Car Moïse avait donné un héritage aux deux tribus et à la demi-tribu de l'autre côté du Jourdain; mais il n'avait point donné aux Lévites d'héritage parmi eux.
Les fils de Joseph formaient deux tribus, Manassé et Ephraïm; et l'on ne donna point de part aux Lévites dans le pays, si ce n'est des villes pour habitation, et les banlieues pour leurs troupeaux et pour leurs biens.
Les enfants d'Israël se conformèrent aux ordres que l'Eternel avait donnés à Moïse, et ils partagèrent le pays.
Un héritage délicieux m'est échu, Une belle possession m'est accordée.