Louis Segond 1910
Versliste
L'Eternel m'en a informé, et je l'ai su; Alors tu m'as fait voir leurs oeuvres.
J'étais comme un agneau familier qu'on mène à la boucherie, Et j'ignorais les mauvais desseins qu'ils méditaient contre moi: Détruisons l'arbre avec son fruit! Retranchons-le de la terre des vivants, Et qu'on ne se souvienne plus de son nom! -
Mais l'Eternel des armées est un juste juge, Qui sonde les reins et les coeurs. Je verrai ta vengeance s'exercer contre eux, Car c'est à toi que je confie ma cause.
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel contre les gens d'Anathoth, Qui en veulent à ta vie, et qui disent: Ne prophétise pas au nom de l'Eternel, Ou tu mourras de notre main!
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel des armées: Voici, je vais les châtier; Les jeunes hommes mourront par l'épée, Leurs fils et leurs filles mourront par la famine.
Aucun d'eux n'échappera; Car je ferai venir le malheur sur les gens d'Anathoth, L'année où je les châtierai.
Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche.
Le passage de l'Ecriture qu'il lisait était celui-ci: Il a été mené comme une brebis à la boucherie; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n'a point ouvert la bouche.
Lorsqu'il eut dit ces choses, Jésus alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron, où se trouvait un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples.
Ils lui répondirent: Jésus de Nazareth. Jésus leur dit: C'est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux.
Paroles de Jérémie, fils de Hilkija, l'un des sacrificateurs d'Anathoth, dans le pays de Benjamin.
Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie.
lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement;
Je ferai mourir de mort ses enfants; et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les coeurs, et je vous rendrai à chacun selon vos oeuvres.
Ils crièrent d'une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre?
Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.
Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.
les gens d'Anathoth, cent vingt-huit;